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Pour le banquet de la Société d'Emulation à Neuveville, le 26 septembre 1892

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(1)Pour le banquet de la Société d'Emulation à Neuveville, le 26 septembre 1892. Autor(en):. Quinche, Auguste. Objekttyp:. Article. Zeitschrift:. Actes de la Société jurassienne d'émulation. Band (Jahr): 5 (1892). PDF erstellt am:. 30.01.2022. Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-684361. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) De Cet. Société üe-. D. 26. SiiiuCcttioii. à-. Sepbeuiête. 18 cj a.. ,9bcuoecifCc. Très honorés Messieurs, laissez-moi vous redire Ce que vous affirmait ce matin le Docteur Qui manie à la fois le scalpel et la lyre, Ténor infatigable, ardent collectionneur. /7> Gross/, Soyez les bienvenus dans notre Neuveville. Nous sommes bien petits, peu nombreux, peu savants, Notre esprit tend, bêlas à tourner au fossile, Effet du lac, sans doute, et des rocs de céans.. Et pourtant, croyez-le, de tout temps la science Chez nous trouva des gens de bonne volonté.. Et même il me souvient d'un mouvement intense Des lettres et des arts en ma chère cité.. C'était dans les beaux jours de notre progymnase, Alors que nous venaient des quatre vents du ciel Des élèves nombreux, dont la plupart, sans phrase, Dans la suite ont conquis un renom immortel. Les Krieg et les Gautier, nobles cœurs de poète, Ces âmes de haut vol ; puis Alfred Gilliéron, Epris du Grec antique et du miel de l'Hymette. Victime trop précoce, hélas de l'-Achéron. Combien d'autres encore illustrent notre ville, Après avoir chez nous pris la soif du savoir : Magistrats ou pasteurs annonçant l'Evangile, Professeurs, médecins, tous hommes du devoir..

(3) —. -184. —. Ingénieurs, forestière, soutiens de la justice Industriels actifs, notaires, avocats, Peintres, littérateurs, illustrant notre Suisse, Banquiers, négociants, conseillers ou soldats C'était un bien beau temps un zèle infatigable Les poussait en avant, de progrès en progrès, Et l'Emulation, cet arbre vénérable, Avait dans notre sol poussé de nombreux jets. Cet heureux temps, hélas pourquoi le cacherais-je Il est bien loin de nous Serait-ce pour jamais. Ils ne sont plus nombreux ceux qui vont au collège Pour beaucoup la science et l'art ont peu d'attraits. Et pourtant, loin de nous cette désespérance Qui ne voit en tous lieux que dégradation Que progrès dans le mal, recul et déchéance On fait mieux que cela, dans l'Emulation. On espère toujours, on vit de confiance. On n'est point pessimiste, on croit en l'avenir Et l'on va de l'avant, calme, plein d'assurance, Parce qu'il est noble et saint le but à conquérir, C'est pourquoi nous croyons que notre Neuveville Recouvrera bientôt sa gloire de jadis, Et sera de nouveau le sûr et doux asile D'artistes de mérite et d'hommes érudits.. Au pied de tes rochers coquettement assise, Combien j'aime à te voir, ô ma chère cité, Avec tes vieilles tours, ton beau lac, quand la brise Ride son bleu miroir, dans les longs jours d'été! Avec le Jolimont, se reflétant dans l'onde De ce lac gracieux, aux verdoyants coteaux Puis ton île, émergeant là-bas, de l'eau profonde, Avec ses châtaigniers, ses pampres, ses roseaux.

(4) — 185 — ville bien-aimée, oh puisses-tu renaître Au souffle tout puissant de l'Esprit créateur, Et, qu'au milieu de toi, nous voyions apparaître Beaucoup d'hommes amis d'un studieux labeur Ma. Que l'Emulation grandisse à Neuveville Et dans tout le Jura, pour le bien général,. Et, qu'unissant toujours l'agréable à l'utile, Elle soit parmi nous comme un brillant fanal A l'Emulation, honorant notre ville, Je porte donc mon toast, à sa prospérité. Qu'elle soit en bons fruits de plus en plus fertile Et fasse triompher le bien la vérité Puisse-t-elle toujours prendre comme devise : Aimer Dieu, son pays, haïr le mal, l'erreur, Progresser et n'avoir pas d'autre convoitise Que de faire du bien toujours plus, de tout cœur Aue.. Quinche, pasteur..

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