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Dictionnaire dtymologique de la langue des Namas par
G. H. Schils, Membre de la SocidtS Orientale dAllemagne,
de la SocidtS de Linguistique et de la Socidtd des Etudes
Sinico-Japoruvises de Paris. — Louvain, Polennis & Centereck.
1895.
Nous avons ici m6me rendu compte d'un ouvrage precedent
de M. Schils, l'orientaliste bien connu, ouvrage intitul6 : Grammaire
complete de la langue des Namas. Aujourd'hui le savant auteur
vient d'achever l'oeuvre commenc6e en publiant le dictionnaire
etymologique de la mSme langue. H existait döjä un vocabulaire
de Tyndall, et un dictionnaire beaucoup plus d6velopp6 de Krcenlein
paru en 1889, lequel rangeait sous la rubrique de chaque radical
la plupart de ses derives, et foumissait de nombreux exemples de
leurs emplois. L'objectif de M. Schils dans son dictionnaire etymo¬
logique a 6t6 different, il a cherchö une analyse plus 616mentaire
et, par consequence, plus complete, de maniere k presenter, non
plus les radicaux seulement, mais les racines, comme chefs de chaque
familie de mots. Son dictionnaire n'est ä ce point de vue que le
developpement et la mise en pratique du chapitre de sa grammaire
consaere aux suffixes de derivation. Ces suffixes fournissent la deri¬
vation primaire et celle secondaire, il pourrait 6tre question d'une
derivation tertiaire, car trfes souvent de nombreux affixes se
cumulent pour aff'ecter la mfime racine. En voici le nomenclature:
1) a, e, i, o; 2) ba, be, bi, bo, bu; 3) da, di, du; 4) ga, gi
(gye), ge, go, gu; 5) he, ho; 6) im; 7) in; 8) ma, me, mi,
mo; 9) n, na, ne, ni, no, nu; 10) ra, re, ri, ro, ru; 11) sa,
se, si, so, sam, sen, sin; 12) ta, ti, tsi, tsam, tsim. On ne pent
s'empftcher de les comparer aux suffixes si nombreux du Mandchou,
qui se composent presque des mömes syllabes, quoiqu'il n'y ait
aucune parente entre les deux langues, et ä ceux de derivation
primaire et secondaire des langues Indo - Europeennes. Lorsque
tous ces affixes ont ete eiimines du mot par une analyse attentive,
la racine apparait presque toujours monosyllabique et consistant
en une syllabe ouverte.
Voici I'economie du dictionnaire etymologique de M. Schils.
Chaque racine est precedee de I'initial R. Au-dessus de chacune
d'elles se trouvent ranges, sous les numöros 1", 2" etc. et dans
des alin6as differents, les derives primaires; dans chaque alinea
consaere ä un deriv6 primaire se trouvent ä la suite les d6riv6s
secondaires. Ainsi sous la racine sa, froid, on trouvera sous le
no. 1) sa-o-b, l'hiver, et sous le no. 2) sa-rh-b, l'habit; sa-rä-guru, faire des habits, sa-rh-guru-ao-b, taüleur, sa-rh-guru-ao-s, couturißre,
sous le no. 4) sa-wa, interjection du froid. On peut p6n6trer
ainsi dans le tissu lexicologique de la langue.
L'observation de cette analyse fait faire au lecteur la remarque
de quelques particularites curieuses. On est d'abord frappö par
le grand nombre de racines homophones, cette homophonie n'est
pas d'ailleurs toujours parfaite, il arrive fröquemment que l'accentua-
tion, ou plus exactement le ton des mots, difffere; ces tons sont
au nombre de trois, le ton grave, le ton moyen, le ton aigu,
auxquels il faut ajouter la nasalisation, ce que l'auteur reprösente
ainsi: h, d, ä et ä. II faut y ajouter encore les v'oyelles brfeves
et les longues , les premiferes sans indice , les secondes marqufees
ainsi ä. II en resulte que Thomophonie est rarement complfete,
mais eile est fröquente. Le mot dhu, par exemple, si l'on fait
abstraction de ces nuances, comprend plusieurs racines absolument
distinctes qui signifient: 1) s'fepaissir, 2) scorpion, 3) fetre oppressfe, 4) parier beaucoup, 5) arrfeter, 6) jouer, dötruire, 7) offrir un beau coup d'ceil, 8) s'assembler, 9) Europfeen, blanc, 10) sentir mauvais.
On ne peut ne pas fetre frappe de la ressemblance sur ce point
avec les langues de l'Extrfeme-Orient, avec le Chinois, par exemple, oü
existent aussi les tons, oü ceux-ci servent k distinguer les divers
homophones, et oü cette homophonie est si frequente. Aujourd'hui
que le monosyllabisme primitif du Chinois est battu en brfeche,
et semble fetre le debris d'un polysyllabisme plus ancien, ne
peut-on pas se demander s'il n'en est pas de mfeme en Nama? Quoi¬
qu'il en soit, l'existence des tons dans une langue du Sud de l'Afrique est un phfenomfene singulier, qui se retrouve ailleurs et n'fetait pas inconnu de la seience, mais sur lequel le dictionnaire dont il s'agit attire ä. nouveau l'attention.
Le nuancement de sens obtenu au moyen des suffixes est
extrfeme. Un des verbes dont le sens est le plus vague dans toutes
les langues produit de nombreux dferives et conduit par la filiation des idfees ä des sens trfes diffferents: ga-ru, fetre en mouvement;
ga-ma, mettre dans le bouche; ga-wd, monter; ga-icu-b, l'orage
qui monte; ga-wu-s, parap'luie; ga-mh-b, l'animal qui se meut,
le boeuf, la vache; ga-mu-cha-se , riche en boeufs, riche. Dans sa
grammaire, M. Schils avait cherchfe le sens exact de ses divers
Suffixes, U l'a trouve pour quelques uns qui seraient des classi-
ficateurs, mais ce sens s'est perdu pour beaucoup d'entre eux.
Quelquefois mfeme ils n'en ont aucun, plus exactement, celui qu'on
peut leur attribuer d'ordinaire disparait et le suffixe ne sert plus
qu'ä prolonger le mot et ä permettre de lui donner une application
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diffferente, le plus souvent concrfete. Lorsque de Skao, rompre, on
derive dkan, dfetacher, il n'y a pas une nuance de sens ajoutee,
le sens reste au fond le mfeme ou trfes analogue, il en est autrement
dans les dferivfes suivants: chu-vm, pulvferiser du tabac, de chu,
lin; kha-um, avoir des duriUons ä la main, de kha, travailler;
sa-wu , faire sortir l'eau des habits en frappant dessus , de So,
sonner; ba-wu, sortir spontanfement vme fepine, de Sa, aigu; do-ro,
saigner du nez, de 80, rouge; ga-ri, rouler, de ga, rond; ma-ri-b,
argent, de ma, donner; dans tons ces exemples, ce ne sont pas les
particules ajoutfees qui donnent le sens spfecial, en fondant leur
sens propre ou mfeme celvd de leur emploi ordinaire avec celui
de la racine, leur addition permet seulement une application plus
concrfete du sens de ceUe-ci. II y a lä un phfenomfene remar¬
quable • de sfemantique.
Le procfedfe de la rfeduplication, frfequent dans les langues trfes
anciennes, se'retrouve dans la langue Nama, et le dictionnaire en
rfevfele le frfequent emploi; il a souvent un sens factitif: gara,
fetre frais, gara-gara, rafralchir, ;^att, vain, j^oh-^oil, dfetruire;
öhn , fumer , 8hn-Sdn , enfumer. Un autre , celui-lä special au
Nama, consiste en l'emploi des trois degres appliqufes au mfeme sub¬
stantif, ce qui ne se voit dans aucune autre langue , et ce qui a
pour rfesultat d'en nuancer le sens, formant comme une sorte de
diminutif et d'augmentatif analogues aux degrfes de comparaison des
adjectifs.
On pent se demander relativement ä une analyse du genre de
Celle ä laquelle s'est livre M. Schils, si eile est partout justififee dans
ses rfesultats, et s'ü n'y a pas risque de ranger parmi les. affixes
de dferivation une syllabe faisant en rfealitfe partie de la racine.
Nous avons vferifie scrupuleusement un certain nombre de mots
analyses, et nous avons toujours trouvfe cette analyse pleinement
justififee ; cette justification apparait d'ailleui-s plus facilement gräce
au groupement fait qui laisse voir le processus suivi et la filia¬
tion du sens. Un avantage ä ce point de vue, resulte de la
langue elle-mfeme qui emploie ä I'fetat isole une grande partie de
ses racines, et qui souvent les prfesente ä la fois sous la forme
simple et sous ime forme amplififee ; par exemple, cho et cho-re
signifient egalement: de lui; o et ore: dfetacher; souvent aussi la
nuance est faible et indique la dferivation: go-re, s'en aller, aprfes go, aller; go-re, hurler, aprfes go, parier; sa-o-b, hiver, aprfes sa,
troid; cette base ferme permet de s'ävancer vers des idfees plus
distinctes; par exemple, de sa, mince, derive sa-re, devenir fluide.
Dans son dictionnaire, comme il l'avait fait dejä dans sa
grammaire , M. Schils a opfere une rfeforme importante. II s'agit
de l'expression graphique des clicks, claquements ou avulsifs, propres
aux langues Hottentotes. Les systfemes mis en oeuvre pour les
exprimer ont vaiife beaucoup , mais aucun n'fetait satisfaisant.
Comme on le sait, ces claquements sont des phonfemes inspirfes, au
lieu d'fetre expires comme dans nos langues; ils se produisent, du reste,
ä chacune des places ordinaires des organes de phonation; Uya
un avulsif guttural, un autre palatal, un autre dental ; les Bushmen
possfedent mfeme l'avulsif labial. Une expression logique devait'
done rappeler cette nature de chaque avulsif. II n'en fetait rien.
Tantöt on se servait de barres verticales ou horizontales, redoublfees
ou simples, avec addition de points (systfeme de Lepsius sui\'i par
Kroenlein), tantöt, ce qui etait plus illogique, on employait les
lettres de l'alphabet ordinaire ne correspondant pas aux organes
mis en mouvement, c'est ainsi que Tindall rendait l'avulsif dental
par un c. M. Schüs, pour retablir la concordance nfecessaire, et
pour eviter en mfeme temps qu'on confondit l'inspirfee avec I'expirfee,
s'est servi pour la premifere de Talphabet grec; c'est ainsi que
^ dfesigne l'avulsif guttural, d le dental, r le cferfebral. Ainsi se
trouve restitufee la sensation, ä la lecture du son mfeme, de l'avulsif.
Tels sont les caractferes essentiels du dictionnaire fetymologique
de la langue Nama que vient de pubUer M. Schüs. Nous n'hfesitons
pas ä dire qu'ü a rendu ainsi un vferitable service k la seience,
et avancfe considferablement les fetudes linguistiques des idiomes si
remarquables de l'Afrique-Australe.
Eaoul de la Grasserie.
Das erate Gedicht aus dem Diwän des arabischen Dichters
al-'ħ^dg. Nach den Bandschriften von Qmstantinopel,
Kairo und Leiden herausgegeben von Maximilian
Bittner. Wien 1896 (XHL und 50 S. Gross-Octav).
Von dem Leben des berühmten Jambendichters 'Abdallah, mit
dem Beinamen al-'Aggäg, wissen wir sehr wenig. D. H. Müller
weist in seinem Bericht über die Copie , die er in Constantinopel
von dessen Diwän und dem Commentar dazu genommen hatte,') darauf
hin, dass der Dichter, aUem Anschein nach in jungen Jahren, noch
mit dem 57 oder 59 d. H. gestorbenen Abü Huraira zusammen¬
gekommen sein soU, imd legt daher seine Geburt zwischen die Jahre
30 und 40. Aus der kurzen Uebersicht, welche Müller giebt, er¬
heUt, dass ^r zwei Gedichte auf die Ermordung des Mas'üd b. 'Amr
al-Azdi, äauwäl 64 (Tab. 2, 456, 1) gemacht hat (nr. 5 und 35);
femer eins auf die Ueberwindung des 'Abdarralimän b. al-AS'ath
83, getödtet 85 (nr. 6). Dazu stimmt, dass er die 83 gegründete
Stadt Wäsit feiert (Kämü 312, 6 = 408, 1, wohl aus nr. 34).
Aus der Zwischenzeit sind die Lieder auf den 71 gefallenen Mus'ab
1) Sitzungsber. der hist-phil. Classe der Wiener Akad. d. Wiss. 1878, Aprilbeft, S. 43 des besondem Abdrucks.
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(nr. 7, vgl. 9) und auf den 74 gestorbenen Bih b. Merwän (nr. 38),
sowie das vorliegende aus dem Jabre 73. Hätten wir den ganzen
Dlwän , so könnten wir vermuthlicb noch mehr Zeitbestimmungen
geben ; die ungefähre Grenze seines Wirkens als angesehener Dichter
dürfte aber durch diese Daten bestimmt sein.
A. war schwerlich aus einem hervorragenden Geschlecht, denn
in dem FaUe würden seine Stammbäume nicht so stark von einander
abweichen. Dass er zu dem Sa'd-Zweig der Tamim gehört, steht
fest, ebenso der Name seines Vaters Ru'ba, aber schon hinsichtlich
des Namens seines Grossvaters sind die Angaben ganz verschieden.
Vgl. Agh. 21, 81, 19 f. mit der Einleitung zu unserm Gedicht, zu
welcher Chizäna 1, 43; 'Aini 1, 26 stimmen. Alle diese, wie auch
Ibn Qotaiba, Dichterbiographien (Wiener Hschr. fol. 123'') leiten
den A. von Mälik b. Sa'd b. Zaid Manät b. Tamim ab, aber Ihn
Doraid, lätiqäq 159 von den 'Amr b. Sa'd. Ibn Qotaiba a. a. 0.
nennt übrigens nur seinen Vater, nicht seinen Grossvater.
Zuerst hatte al-Aghlab, der in der Schlacht bei Nehäwend
fiel (19. 20 oder 21 d. H.), grössere jambische Gedichte gemacht,
s. Agh. 18, 164; Ibn Qot. 1. c. 126''. Er scheint aber keine Nach¬
folger gefunden zu haben, bis A. sich mit Eifer auf diese Gattung
ClP , - o E
warf. Daher sagt er von sich : ^^äj jOi y:S\ü:\ i_JLe^t Li! ^1 ^
,ich bin der plötzUch wiederauferstandene Aghlab".') Zuweilen
wird A. daher gradezu als der Erste bezeichnet, der grosse Ragaz -
Gedichte gemacht habe, Chizäna 1, 182, 10.
Diese Form bot dem Dichter manchen Vortheil. Er war nicht
ganz durch den Zwang gebunden, der den Qa§idendichter fesselte.
Er brauchte nicht nothwendig damit anzufangen, dass er auf den
einst von der Geliebten bewohnten Stätten jammerte oder vor
Liebeskummer des Schlafes entbehrte. Er konnte die Schüderungen
von Kameelen, Pferden und vnlden Thieren nach Belieben ein¬
schränken und dem Hauptgegenstand des Gedichts, der in der
Qasida oft in wenigen Versen abgemacht wird, grossen Raum widmen.
Andrerseits brachte die Form auch wieder grosse Schwierigkeiten.
Der Jamhendichter hatte doppelt so viele Reime nöthig als der
Dichter einer gleich umfangreichen Qaslda.*) Dazu erschwerte die
Kürze der Verse und die Einartigkeit des Metrums das Reimen
gar sehr. So führte denn grade dieser einfache Jambus, ursprüng¬
lich wohl meist improvisiert,*) dazu, femliegende Wörter oder doch
femliegende Bedeutungen bekannter Wörter anzuwenden und sonst
aUerlei zu künsteln. Das sehen wir schon recht an diesem Ge-
1) Ibn Qot. 1. c, Agb. 18, 164, wo für yS^*o\ , ^-^^ ""»d lX^mÖ da sind natiirlicb blosse Verderbnisse.
2) Genauer 2n —1.
3) J^'jjl sieht manchmal wie ein Synonym von JäJjI aus.
dicht des A. und noch weit mehr an denen seines berühmteren Sohnes Ru'ba.
Das Gedicht, das uns Hr. Bittner vorlegt, feiert den 'Omar
b. 'Obeidalläh b. Ma'mar, der nach dem vollgültigen Zeugniss Kämil
137, 19 allerdings ein sehr tapferer Mann war, als Ueberwinder
des Bahrainischen Chärigitenführers Abü Pudaik (im Jahre 73 d. H.,
s. Tab. 2, 852 f.). Es fasst jenen als Vorkämpfer des wahren
Glaubens gegen den falschen. A. benutzt dabei die Gelegenheit,
die Qorai§, denen der Gefeierte angehört, und alle Mu^ar zu rühmen
und die Eabi'a, deren Stammgehosse Abü Fudaik war, zu verhöhnen.
Sein Eivale, AbunNagm, der als 'Igll zu den Eabi'a gehörte, ver¬
spottete dagegen die Tamim , den Stamm des A. (s. unten). Da
zeigt sich wieder einmal der unglückliche Antagonismus der Stämme
und Stammesgruppen, damals in Wirklichkeit blosser Namen, welcher
vomehmlich bewirkt hat, dass das echt arabische Eeich ein rasches
Ende fand.
Das Thema bietet dem Dichter Gelegenheit zu allerlei Seiten¬
sprüngen. Wir haben da Schilderungen des gewaltigen Heeres,
ausgefühi-te Bilder wie das vom Falken, der auf die Trappe stösst,
dem Eegenguss und dem grossen Seeungethüm ^.äJ! jJ^;') femer
religiöse Aeusserangen.
Den ästhetischen Werth des Gedichts kann ich nicht sehr hoch
anschlagen. Die Redeweise scheint von der der meisten Dichter
allerdings ziemlich stark abzuweichen, und ich glaube, dass sie auch
auf die Zeitgenossen einen solchen Eindruck gemacht hat; aber
rein poetische Originalität ist hier doch nicht viel zu entdecken.
Der Ausdmck, dem Anschein nach meistens schlicht, ist in Wirk¬
lichkeit sehr gesucht. Gleich der erste Vers, der transitives und
intransitives ^^j^ nebeneinander stellt, wäre eines Grammatikers
würdig. Auffällig ist, wie oft in dem Gedichte Vers- und Sinn¬
abschnitt von einander abweichen. Einige Sätze umfassen ganze
Reihen von Versen. Hierin liegt ebenfalls zum Theil ein gewisses
Raffinement. Auch darin, wie schon die arabischen Philologen an¬
erkennen, dass in allen Versen — allerdings mit Ausnahme des
o-*>-* ^ ' "
auf = -*c ausgehenden 17. und des auf ,i>.j *J ausgehenden
^ j j \
123. — der Reim ar für ara oder arra steht. Dadurch beschränkt
A. die Reimwörter fast ganz auf dritte Personen m. sg. Perf, auf
Accusative von Nomina mit dem Artikel und auf Genitive und
Accusative von Diptota. Das ist eine willkürliche, für das Ohr
gleichgültige Erschwerung.
Das Gedicht ist von Asma'i und seiner Schule conunentiert
1) Das Thier ist dem Damiri aus den betreffenden Versen unseres Liedes beliannt, die er bei Gäliiz citiert fand (s. Dam. s. v.).
3 I
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worden. Ohne eine solche Erläuterung wäre für uns manches darin
unverständlich. Der uns erhaltene und von Hm. Bittner mit
herausgegebene Commentar bietet viel lexicalisches Material, auch
über das Bedürfniss hinaus. Dafür geht er nach Art der älteren
Erklärungen zu den Gedichten wenig auf das Grammatische ein.
Hier und da vermissen wir rait Bedauern eine Andeutung über den
syntactischen Zusammenhang; durch eine solche würde sich an
einigen Stellen auch die Vocalisation sicherer feststeUen lassen.
Der Commentar enthält mitunter Wiederholungen und auch Wider¬
sprüche ; er ist eben kein ganz einheitliches Werk , so wenig wie
manche andere alte Commentare. Hätten wir noch weitere Hand¬
schriften zu den beiden, welche ihn wesentlich in derselben Gestalt
geben, so fänden wir vielleicht noch stärkere Abweichungen. —
üebrigens dürfen wir uns nicht in jeder Einzelheit an die Auf¬
fassung der Scholien binden. Diese leitet z. B. in v. 157 y^i^
w . ' & ' > 0.0
y**'> (jyailj das erste Wort von ab, indem es
o E
dasselbe vom Weiden erklärt (i^j^Uul iL^c^ l?M'); kommt
aber von yi^c. und bedeutet: ,geh in dein Nest". Das ergiebt sich
O~ o o-«j ,
nämUch aus dem Vers des AbimNagm ^sua yt-c' iS^^^s y^*^
,geh ins Nest, o Tamim, und zvritschere unter den Zwitschernden"
Ibn Qot. 1. c. 124'', wo das Bild vom Vögelchen deutUch ist.
.Jedenfalls bezeichnen diese Verse eine Polemik zwischen den beiden
j
Dichtern. Ob v. 40 in jy>- ^ das wirklich ein nichts¬
sagendes Flickwort ist, wie es die Meisten nehmen (vgl. z. B. Ibn
Anbärl, Addäd 139, 7), oder ob hier mit einem andem Ausleger
(s. Chizäna 2, 96) ^^s» anders denn als „Verderben"') aufzufassen, ist wenigstens nicht ganz klar.
Der Herausgeber hatte ausser der von Müller besorgten und
wegen Zeitmangels nur für den Text der Gedichte coUationierten
Abschrift noch eine andere Copie des Constantinopler Codex zur
Verfügung, femer von Landberg eine Abschrift des Codex in Cairo,
der auf einem zweiten in Constantinopel beruht. Diese beiden,
resp. drei Copien geben Text und Commentar im Wesenthchen
gleich. Dagegen weicht der Text in einer Leidener Handschrift,
der nur von einzelnen erklärenden Glossen begleitet ist, etwas
stärker ab. Wenn nun auch diese Hülfsmittel hinreichen, den Text
beinahe ganz fest zu stellen , so hätte der Herausgeber doch wohl
gut gethan, die gelegentlichen Citate mit heranzuziehen. Da Thor-
1) Eigentlich „Irregehn" (cf. Y -^^)> Ibn Doraid, IstiqSq 828, 6 und Ibn Qotaiba, Adab alltätib 111,3 v. u.
3 8
becke's Apparat in seinen Händen war, so wäre ihm das nicht
schwer geworden. Ich will allerdings nicht behaupten , dass das
dem Text des Gedichtes viel genützt hätte. Mit einem ungenauen
Citat wie v. 96 in Kämil 743, Anm. j ist nicht viel zu machen,
aber die Variante yL$^ v. 75 Kämil 194, 6 (cf. dagegen 456, 11)
verdiente wenigstens eine Erwähnung. Und SJiJ\ v. 3, das Chizäna
2, 96, 6 V. u. und ult. sowie Jaq. 3, 254, 8 geben, kann immer¬
hin richtig sein; ^IäI! wird allerdings durch Addäd 129, 11 be-
) _
zeugt. Auch die Variante ^\yA Chizäna 2, 97, 2 für yi\y konnte
angeführt werden. Gern hätte ich es gesehen , dass die Varr.
nnter dem Text statt hinter ihm ständen ; die Benutzung wäre viel
bequemer, wenn auch das Aeussere dann weniger elegant ins
Auge fiele.
Die Leidener Handschrift hat neben manchen schlechteren
Lesarten doch auch einige, die an sich besser sein dürften. V. 12
ist ^^^1 m. E. allein richtig. So auch wohl v. 97 v. 108
^kxi\ (das der Herausgeber mit Eecht aus ei-schliesst). Dies
scheint ja auch im Commentar 1. 15 überliefert zu sein. j.3C^I
kommt als Reim wort v. 179 wieder. Mit Unrecht scheint mir
aber Hr. Bittner v. 114 die Lesart der Leidener Handschrift
Oj-J! J>->yi aufgenommen zu haben; sie liegt scheinbar näher, ist
aber wahrscheinlich eine „Verbesserung' des echten |.yiJt J-s-.xi
Allein ob der Dichter z. B. v. 100 mit L. jju oder mit dera
> _ - ,
anderen jüü, ob er 105 mit jenem ^Jü! oder mit diesem ^jjij
gesprochen hat, das wird sich kaum mehr entscheiden lassen. Der
Herausgeber hat sich in solchen Fällen mit Eecht an die Lesart
der mit Commentaren versehenen Quellen zu halten, welche das
Präjudiz haben, Asma'i's Lesart zu geben.
Im Text des Gedichtes möchte ich noch folgende Ver¬
besserungen anbringen: V. 27 iülac (Nominativ) als J^cLs zu ff^tj.
'' J-o^ _
— 33 yi^\ und so im Commentar Z. 3 Ä-uyi ; s. Kamil 12, 8;
Chizäna 2, 498, 23 und manche Anführungen des betrefienden
Sprichworts. — 70 natürlich mit den Codd. das metrisch noth-
S (J > Ä
wendige l»j^5L=»-. — 85 jJLs», da nicht der Casus von ^^ sondern
528 Anzogen.
der des von ihm regierten Wortes zu beräcksichtigen ist. — 91 , \. l nf«
t J ^ 3
oder lieber wie 93 K^i^^ . — 105 (j*'ujiJ!, — 144 |_^-XJ(.
Haben die Handschriften wirklich alle ^^l>J^l'
Den Commentar habe ich nicht so genau studiert wie den
Test. Doch habe ich auch dafür einige Emendationen. S. 2, 11
wohl ohne Artikel. — 7, 11 ^yciji (Plural). — 7, 12
J.i
.iJo, — 28, 3 ohne Tanwin ; es ist 'Antara, Mo'allaqa v. 45.
t, ^ p ^
— 29, 7 JslJ. — 36, 18 öjÜ^ (Passiv). — 37, 15 ^yü-^b.
o £. ' >
— 39, 2 ^.j^ iaan. — 43, 5 Oi\>aä. Der Herausgeber pimctiert,
als ob ijlj nicht ^_^\ bei der Erklämng stände. — 44, 16 L^I/I^^
(Acc). Geyer's Ausgabe des Aus 12, 28 hat eine ganz andere, und
wohl bessere , Lesart. — Ein Theü dieser Verbesserungen mag
übrigens blossen Dmckfehlem gelten.
Herr Bittner hat uns in dieser vorzüglich ausgestatteten Erst¬
lingsscbrift einen werthvollen Beitrag zur Kenntniss der arabischen Litteratur geliefert und seinen Lehrem, D. H. Müller und Karabacek,
Ehre gemacht. Es wäre zu wünschen, dass er oder ein anderer
von den jungen Wiener Arabisten den ganzen Dlwän herausgäbe.
Denn so wenig ich mich , wie gesagt , für den poetischen Werth
dieser Poesie begeistem kann, wichtig ist es allerdings, dass wir
sie genauer kennen lernen. Noch mehr güt das wohl von den
Gedichten Ru'ba's , für deren Herausgabe Spitta ein vorzügliches
Material zusammengebracht hat. Nach seinem frühen Tode wollte
August Müller diese herausgeben , ward aber auch so bald dahin¬
gerafft. Jetzt harren sie immer noch des Mannes, der die dornen¬
volle Arbeit übernimmt, sie allen Arabisten zugänglich zu machen.
Strassburg i. E. Th. Nöldeke.
Verbesserung.
S. 301 Z. 38 lies ipsorum für eorum.
Abriss der biblisch-hebräischen Metrik.
Von Hubert Grimme.
Die Hilfsmittel , mit denen die biblisch-hebräische Philologie
an der HersteUung und dem Verständniss ihrer Texte arbeitet,
sind gegenüber denen mancher anderen phüologischen Disciplinen
nicht gerade bedeutend. An ihrer Spitze steht die Vergleichung
des masoretischen Textes mit den zahlreichen Uebersetzungen,
voran den griechischen, weiter die des Sprachstoffes und der
Sprachformen imter sich und mit denen der verwandten Dialekte;
danüt ist man ungeföhr schon ans Ende der exakten Behandlung
angelangt. . Das Weitere bleibt der ultima ratio , der subjectiven
inneren Kritik überlassen, deren Resultate dann meist ebenso zahl¬
reich wie zweifelhaft ausfaUen.
Der grösste Mangel der biblischen Phüologie besteht somit
im Fehlen einer festen Methode zur genaueren Einsicht in das
Wesen der hebräischen Redeform, und wenn dieser für die reinen
Prosastücke weniger empfunden wird, so krankt die Behandlung
der poetisch-prophetischen Theile desto auffälliger daran. Damm
ist die Schaffung einer hebräischen Rythmik und Metrik schon
seit Jahrhunderten das Ziel zahlreicher Gelehrten gewesen, und
vor aUem haben die letztverflossenen 25 Jahre wie auf der einen
Seite das energische Ableugnen ihrer MögUchkeit, so auf der anderen
das Ringen nach greifbaren Resultaten verdoppelt. Es genügt der
Hinweis auf die Namen Ley, BickeU, Gietmann, Neteler, Budde,
Briggs, Gunkel, D. H. MüUer, um die Hauptarbeiten dieser
Generation für die Metrik zu summiren.
Leider bedeutet diese Namenreihe nicht auch eine Reihe von
wachsenden, sich stets potenzirenden metrischen Ergebnissen ; sondem
so viel Namen, so viel Systeme. Da kann man es der grossen
Menge der Exegeten kaum verargen , wenn sie keinen Glauben an
sie und die metrischen Zukunftsbestrebungen zn fassen vermag;
wer ihnen aber günstig gegenüber steht, der wird die Metrik
höchstens als ein Mittel zur Erkenntnis der Regelmässigkeit und
Klangschönheit der hebräischen Redeform zulassen, nicht aber als
eine exegetische Disciplin ersten Ranges.
Bd. L. 34
3 I «