• Keine Ergebnisse gefunden

Composition des formes quadratiques de quatre et de huit variables indépendantes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Aktie "Composition des formes quadratiques de quatre et de huit variables indépendantes"

Copied!
59
0
0

Wird geladen.... (Jetzt Volltext ansehen)

Volltext

(1)

Research Collection

Doctoral Thesis

Composition des formes quadratiques de quatre et de huit variables indépendantes

Author(s):

Robert, Eugène Publication Date:

1912

Permanent Link:

https://doi.org/10.3929/ethz-a-000091948

Rights / License:

In Copyright - Non-Commercial Use Permitted

This page was generated automatically upon download from the ETH Zurich Research Collection. For more information please consult the Terms of use.

ETH Library

(2)

COMPOSITION

DES

FORMES QUADRATIQUES

DE

QUATRE

ET DE HUIT

VARIABLES INDÉPENDANTES

•»» »

THÈSE

PRÉSENTÉE

A L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE

POUR OBTENIR LE TITRE DE

DOCTEUR ÈS-SCIENCES MATHÉMATIQUES

PAR

EUGÈNE ROBERT

DU LOCLE

RAPPORTEUR: MR LE PROF. D» A. HURWITZ CO-RAPPORTEUR: M« LEPROF. D" J. FRANEL

ZURICH

IMPRIMERIE ZURCHER &. FURRER 1912

(3)

Monsieur le DR A. HUEWITZ

PROFESSEUR A L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE.

Hommage respectueux et témoignage

de profonde reconnaissance

JEuff. BOBEBT.

(4)

Considérons 3 formes quadratiques de n variables indépen¬

dantes:

tp(xl, x2, x3, , . ,xn)

^{yuVi,y^ ---y»)

chacune de déterminant différent de zéro; le problème de lacom¬

position revient à remplacer les variables zlf z2,za,.. . zn par des fonctions bilinéaires, convenablement choisies, des variables xu x2, x3,. .. xn et y1, y2, ya, . . . yn, de manière à satisfaire à la relation:

(1) <p(xux2, xB,... xn) ip(yuy2, y3,. . .yn) = %(z,,z2, z3,. . . zn).

Par une transformation linéaire non-singulière des variables,

une forme quadratique peut toujours être ramenée à une somme

de carrés, de sorte que, sans altérer la généralité des considéra¬

tions, la relation (1) pourra être remplacée par l'équation: (2) (xl+xl+xl-] ha£) (y\-hyl+!%-+ ^î£)=

2,2,2, ,2

= z1+%+zs-\ rsre.

Ce problème fut introduit par Gauss, qui se borna au cas des

formes binaires quadratiques à coefficients entiers.

Les formules qui expriment le produit de deux sommes de

chacune 2, 4 ou 8 carrés au moyen d'une somme de 2, 4, respec¬

tivement 8 carrés parfaits constituent des cas tout particuliersde composition de formes quadratiques.

Monsieur Hurwitz a démontré que seules les formes quadra¬

tiques de 2, 4 et 8 variables indépendantes sont susceptibles de

1

(5)

composition. Son mémoire') a servi de point de départ à mes recherches; je me suis proposé de déterminer les fonctions bili- néaires les plus générales, zit des variables x{ et yt, satisfaisant à la relation (2).

Dans le premier chapitre, je rappelle quelques résultats, établis

par Mr. Hurwitz dans le mémoire cité plus haut, qui conduisent

à une importante réduction du problème, et je donne la dé¬

monstration d'une propriété caractéristique des matrices symétri¬

ques gauches orthogonales, dont il est fait usage dans la suite.

Les chapitres deuxième et troisième sont consacrés à la ré¬

solution du problème pour les formes quadratiques de 4 et de 8

variables indépendantes. Le cas des formes binaires quadrati¬

ques ne présente aucune difficulté; le résultat auquel on aboutit

est le suivant:

Toutes les transformations, A, dont les éléments, fonctions

linéaires homogènes des deux variables x, et cc2, vérifient la relation :

AA' = {x\+x\)E

sont contenues dans la formule:

A= PAQ

où A désigne une solution particulière, P et Q deux matrices orthogonales quelconques du 2e ordre.

Monsieur le Professeur Hurwitz, après m'avoir suggéré l'idée

de ce travail, a bien voulu s'intéresser à mes recherches, et m'accorder ses précieuxet bienveillants conseils; je lui en exprime

ici ma très sincère gratitude.

') „Ueber die Composition der quadratischen Formen von beliebig vielen Variabeln." Gôttinger Nachrichten. Jahrgang 1898. Heft 3.

(6)

CHAPITRE Ier.

CONSIDÉRATIONS SUR DES SYSTÈMES LINÉAIRES PARTICULIERS.

§ 1. Enoncé et réduction du problème.

L'équation de composition de deux formes quadratiques non- singulières de n variables en une troisième peut toujours être

ramenée à la relation:

(1) (xl+ xl +xl+ ...+xl) $+ £ +£+-.- + 91) =

= zx + z2 + z3H \-zn

dans laquelle zlt s2, z3, zn doivent êtreremplacées par desfonc¬

tions bilinéaires des variables xu x2, xs, . .. xn et yu y2, y3, ... yn.

Posons donc:

(2) zt= atl y, +oia yi+a{s y3^ +-aiH yn

i = 1, 2, 3, . .. n

les coefficients «^ désignant des fonctions linéaires homogènes à

coefficients constants des variables xlt x2, x3, ..'. xn:

ail=K X\+K XZ+k3 X3^ ^K Xn

i, l= 1, 2, 3 ... n.

De la relation (2) nous déduisons:

i...»

a,fi

L'équation (1) peut s'écrire:

1...n

i,a,fi

/ 2 , 2 , 2 , . 2\ / 2 i 2 , 2 . |2\

= {xl +x2-+ xs H h- xn) [yl+ y2+% H f-y„).

Appelons A le tableau des coefficients des transformations

(2), en d'autres termes la matrice de substitution; nous aurons:

(7)

«11> «12» ai3l

*21> *22> *23'

«3J, «g2, «gg,

. a 1«

. «„

a«l>a»2'a»3' 4 •anr,

= «.

«ft

Désignons par A' la matrice conjuguée de ^4, c'est-à-dire celle que nous obtenons en permutant, dans A, les lignes en

colonnes et réciproquement, et posons:

C= A' A.

Un élément quelconque, ca„, de la matrice C sera:

n

C 0= "S" «. «.„

i=l

donc le coefficient du terme en yayfi dans le premier membre de l'équation (3).

Pour que cette relation (3) soit satisfaite, il faut que nous ayons:

(2,2,2, , 2 o

_ \xx -+ x% +x3 H -+-xn si a = p

«;» \

\ 0 si « 4= (3.

J?"<„''i/S'

Les éléments «a„ de la matrice A, fonctions linéaires homo¬

gènes des variables xt, x2, xs, . . . xn, devront ainsi être choisis tels que la propriété:

Ji. [OC-, \~~OCn JLn +xi) E

E désigne la matrice-unité du ne ordre, soit vérifiée.

Cette condition étant remplie par les éléments de la matrice A, nous aurons aussi

AA' =A(A' A) A'1 = A(x\+ x\ + x\ +

et finalement:

+ xl)EA~l

(4) Ji. JL )00, I 0C( +x')E

de sorte que nous pouvons énoncer le résultat suivant:

(8)

Pour que l'équation (1) de composition soit satisfaite, il faut

que la matrice A des substitutions (2) vérifie la relation (4).

La condition est évidemment suffisante.

La détermination des transformations (2) les plus générales, permettant la composition de deux formes quadratiques en une troisième, est ainsi ramenée à la seule recherche de la matrice la plus générale dont les éléments, fonctions linéaires homogènes

des variables xx, x2, x3, ... xn vérifient la relation (4).

Soit

cette matrice.

Nous pouvons écrire, en ordonnant par rapport aux variables

^lî ^2> ^3î ' * ' n'

(p) A = %i Ax ~\~3?2-"8 ~T"%3 A3~T~* " -"T"%nAn-

Alt A2, AB,...An désignent alors des matrices du ne ordre à éléments constants.

La matrice conjuguée de A sera:

A =^1i1 -f- x2A2 +x3A3 -+ +xnAn.

L'équation de condition:

AA'= (x\+ x\ +x\ H hx2n)E

devient:

(x1A1+xiA2+xtAa H \-xnAn)

(6) (x1A'1+x2A'2+x3A's H \-xnA'H) =

= (xl+xl+x\-\ Ha£).E.

En égalant, en particulier, les coefficients de xn dans les deux membres, nous obtenons:

ce qui exprime que la transformation An est orthogonale.

Faisons les substitutions:

(7) £«=44.

i= 1, 2, 8, .. . (m 1).

(9)

Les (n 1) matrices nouvelles, Bv B2, B3,.. . Bn_1 sont complètement déterminées par les relations (7) de définition.

En tenant compte de l'orthogonalité de la matrice An, nous

pouvons remplacer le système (7) par le suivant:

(7') A{= BtAn

i = 1, 2, 3,... 1)

et nous en déduisons:

(7") 4 = 4,*;

i= 1, 2, 3,.. . (m 1).

Introduisons les valeurs fournies par les relations (7') et (7")

dans l'équation (6); il vient:

{xlB1+xtBi-\-xzBi-\ ï-Xn-iBn-i-+-x»)A»- A'n(xi Bi+x2B^+xsBs-\ Hxn_xB'n_x+xn)

= (x\ +xl+xl-i \-aQE

ou, plus simplement:

(xl Bl+x2B2i-+xiB3^ ha;,_i5»-i+xn) '

(8) .(aSiB[+xaBÏ+xaB;-t---'+xH_1Bi_1+xn)

= (x\-\-xl+x23 ~\ hxl) E.

Cette égalité doit avoir lieu quelles que soient les valeurs attribuées aux variables se,, x2, xa,.. . xn; nous sommes conduits,

parl'identification des deux membres del'équation(8)auxrelations:

( B. B! = E

Bi= Bl

i = 1, 2, 3,.. . 1)

.**& = -BkB't

i,k= 1, 2, 3,. .. 1)

i + fe

que nous pouvons aussi écrire, en désignant, dès maintenant, la matrice-unité indifféremment par E ou par le nombre 1:

(10)

(9)

-B, b:

B' = 1

BtBh = -BkBt

i= 1, 2, 3, ..'. (n 1) i, & = 1, 2, 3, .. .0 1)

t+ fc.

Les (m 1) matrices i?j sont donc symétriques gauches ortho¬

gonales.

A chaque matrice A, vérifiant la condition de composition, correspond un groupe de (n 1) matrices, Bv B2, Bs, .. . BnV

satisfaisant aux équations (9).

Réciproquement, à tout groupe de (n 1) matrices jouissant

des propriétés (9) correspond, en vertu des substitutions (7) une

matrice A, solution du problème, An désignant une matrice ortho¬

gonale choisie arbitrairement.

La recherche de la matrice la plus générale, dont les éléments, fonctions linéaires homogènes des variables xv x2, xs,

. . .x, vérifient la relation (4), est ainsi ramenée au problème

suivant:

Déterminer le groupe le plus général de (n 1) matrices:

£1? B%, B3, Bn_1 satisfaisant aux conditions:

b; = b:

B =

B<Bk = -BkBt

i=l, 2,3,...(h-1)

k = 1, 2, 3,...0 1) i^k.

§ 2. Constitution et propriétés d'un système caractéristique.

Considéronsun groupe de (n1)matrices, BvBv Bs,... Bn_v jouissant des propriétés (9) du paragraphe précédent, et formons

le Système représenté par le tableau:

(11)

0<il<n 0<it<is<n 0<i1<i2<ia<n

renfermant 2n~~ matrices.

Soit:

BtPiPu Bi,

0<r < n

le terme général de ce système; son conjugué sera:

(B. B. B. ...B.)' =-- B'. ... B' B'. B'..

En tenant compte des conditions (9) nous obtenons:

r(r+X)

(B. B. B,. ... B, )' = (- 1) 2 B, B. B. ...B. .

De cette relation, nous déduisons la propriété suivante:

Le produit de r matrices, appartenant au tableau (I), est

une matrice symétrique quand:

r=0 (mod 4)

ou bien

r=3 (mod 4).

Ce produit est une matrice symétrique yauche quand:

/•= 1 (mod 4)

ou bien

rzz2 (mod 4).

En vertu des équations (9) du § 1, une fonction entière quel¬

conque des (m—1) matrices Bv B%, B3, ... Bnl pourra toujours

être représentée parune fonction linéaire des 2n~ transformations du tableau (I).

Désignons par R, Rlt JB2, ... des combinaisons linéaires des éléments du système caractéristique, les coefficientsdes matrices

ne sont pas tous simultanément nuls. S'il existe une relation linéaire entre les 2m~ matrices (I), elle pourra s'écrire:

B = 0.

(12)

Toute transformation figurant dans l'équation R = 0 avec un

coefficient différent de zéro sera dite «impliquée».

Deux relations linéaires:

i2, = 0

#2=0

seront appelées «étrangères » si aucune matrice du système (P

n'est simultanément impliquée dans les deux équations.

Enfin, nous dirons d'une relation linéaire:

qu'elle est «réductible», si le premier membre de l'égalité peut

se décomposer en:

R = R1 -f--Zt2

[^ = 0 U2= o

sont deux relations linéaires «étrangères».

Lorsqu'une telle décomposition n'est pas possible, nous quali¬

fierons la relation d'« irréductible».

Ces dernières restent irréductibles si nous lesmultiplions par l'une quelconque des matrices du système (I). Par un choix

convenable de ces facteurs, et grâce aux propriétés (9) du § 1,

nous pourrons toujours impliquer la matrice-unité dans la relation.

Soit donc:

R = c+ ZchBh+ Zc^B^B^ +

+Cl*S...Cn-VBlB*B*---B»-l=°

une relation linéaire irréductible.

Le terme général a la structure:

c B. B. B. ...B.

«1*2*3 V H *2 H *>•

0 <i,<i2<i3< <i,.<n 1

0<r<w 1.

Formons la combinaison:

B RB =0

a a

(13)

Ba désigne une matrice quelconque du groupe Bv B2, B3, Bn-v

Le terme général, abstraction faite du coefficient numérique,

devient:

B B. B. B- ...B. Ba .

ti î2 H V a

Deux cas peuvent se présenter:

1er cas.

« =p %, ï2> *3> V

Au moyen de r permutations successives, entraînant chacune

un changement de signe à cause de la relation

B;Bk = BkBt

nous pourrons juxtaposer les deux facteurs Ba et Ba, qui se

combinent alors en:

et le terme général devient ainsi:

(— l)r-B. B. B. ...B..

2e cas.

a est égal à l'un des indices i,, i2, iB, . .. ir.

Soit, pour fixer les idées:

« = h-

Après (le 1) permutations successives, le facteur Ba pré¬

cédera immédiatement le facteur B- , et il se combinera avec

lui en:

BaBf = Bl=l.

a lie a

(rk) permutations successives ramèneront le facteur Ba à

sa place. Chaque permutationprovoquantun changement de signe,

le terme général a été multiplié par:

/ *\kl+rk / 1Y"-1

(14)

et il est ainsi devenu:

{-iri.BhBhBh.:.Bir.

Il sera donc toujours possible de déterminer l'indice a de

telle sorte que dans la combinaison (— BaBBa) un terme:

c, . . . .., B, B. B. ...B, , choisi arbitrairement, figure changé de signe, pourvu que:

0<r<n 1.

Lepremierterme, c, etle dernier, c123 (n_vBx B2B3... Bn_

de la relation B = 0, ne changent pas quand nous les multiplions

à gauche par (—BJ et à droite par Ba. En effet, nous avons:

- BacBa= -c &a= c.

Le nombre n qui désigne l'ordre des matrices Bt est pair,

car, des conditions:

!*« = -*;

nous déduisons:

|*,|"=(-D"

Donc

I5J + 0

et il faut dès lors que nous ayons:

(_1)"= + 1

c'est-à-dire n pair.

Nous aurons par conséquent:

-BaB^B,Bz...Bn__x Ba= (_If"2 (-Ba) 2*.^J3.3,... Bn_t

= (rlTB1BlB,...Bn_1

= B1BiBB...B1t_v

(15)

Ceci établi, posons:

221 = [i2+(-fla225a)]

Ra = [R-(-BaRBa)]-

Nous avons évidemment:

R1=0 R2 = 0.

Ces deux relations linéaires sont étrangères, car la première

ne renferme que les transformations qui n'ont pas changé de signe dans la combinaison BaRBa, tandis que dans la deuxième

ne figurent que les matrices ayant changé de signe.

Des équations de définition des combinaisons Rl et R%, nous calculons:

-B =

-j(R^ -+-R^

et nous aboutissons ainsi à une contradiction, puisque nous avons expressément supposé que la relation linéaire R = 0 était irré¬

ductible.

Il faut donc, de toutenécessité, que la combinaison linéaireR2 soit nulle identiquement, ce qui impose la condition:

c. . . . = 0

?1 H «s «c

0 <i] <«2<i3< <ir< n1

0<r <n 1.

La seule relation linéaire irréductible, de la forme indiquée précédemment, qui puisse exister entre les 2n~~ matrices du système (I) sera donc:

R= e+c'B1BtB8...Bn_1 = 0

ou encore:

Pour calculer la constante C, formons le produit:

{BiBiB8...Bn_1)(BiBiBa...BH_1)'=

= B1BaB8...Bn_1-B'n_1...B;BÏB[.

(16)

Par applications successives de la condition:

BtB[ = l

il vient:

1 = œ d'où nous déduisons:

C= ±l.

La seule relation linéaire possible est donc:

BlBiBs...Bn_l=±l.

Or, le second membre de cette équation est une matrice symétrique. Pour qu'il en soit de même du premier membre, il faut, d'après le résultat énoncé plus haut, que nous ayons:

n 1 = 3(mod 4).

n étant un nombre pair, ou encore:

n =4 (mod 4).

En résumé:

Si les (m 1) transformations

Bv B%, B3, ...Bn

satisfont aux conditions:

b<=-b;

J5* = —1

.BiB1t= -BhBl

i = l,2,3,. ..{ri--1) i, k = 1, 2, 3, .

i=|=fc.

..(»--1)

n est forcément un nombre pair.

Les 2,i_ matrices du système (I) sont: linéairement indépen¬

dantes, si

n = 2 (mod 4)

Par contre, si

n = 4 (mod 4)

(17)

elles sont: ou bien linéairement indépendantes,

ou bien liées par la relation:

BlB2B3...Bn_1=±l

et par toute autre obtenue en multipliant l'équation précédente, à droite ou à gauche, par l'une quelconque des matrices du système caractéristique (I).

§ 3. Théorème général relatif

aux matrices symétriques gauches orthogonales.

Théorème.

La matrice symétrique gauche orthogonale la plus générale, A, peut toujours s'exprimer, au moyen d'une matrice symétriquegauche

orthogonale particulière, A, sous la forme:

Â= BAR'

R désigne une transformation orthogonale choisie arbitrairement.

Démonstration.

Les hypothèses faites sur la matrice particulière A nousper¬

mettent d'écrire:

|A +A" = 0

\ AA' = 1

ou encore:

f A = A' l A* = -\

L'ordre d'une matrice jouissant de ces deux propriétés est,

comme nous l'avons montré au paragraphe précédent, nécessaire¬

ment pair.

Le produit RAR' représente bien une matrice symétrique gauche orthogonale, si R est une transformation orthogonale, car

nous avons:

RAR' +(RAR')'= R AR'+RAR[ = R(A+A')B'= 0.

(RAR')(RAR') =RA(R'R)A!R'=R(AA!)B!=RR'=1.

(18)

La relation

A2+1 = 0

peut être mise sous la forme:

(il)2- 1 = 0.

La matrice iA satisfait donc à l'équation: q>(iA) = (iAf 1 = 0.

D'autre part, l'équation

(p(x) = x2—1 = 0

admet les deux racines simples x= -\-l et x 1.

En vertu d'un théorème général connu, la matrice iA, satis¬

faisant à la relation:

q>(iA) = 0

l'équation

9>0) = 0

a toutes ses racines différentes, sera semblable à une matrice- diagonale, dont les éléments sont les racines del'équation <p(x) 0.

Soit D cette matrice-diagonale. Nous exprimerons la simi¬

litude par le symbole:

i A<*>D.

Il existera donc unetransformationnon-singulière, 8,telle que:

(1) iA = SDS~1

| s| 4= 0.

Désignons par 2»w l'ordre pair de la matrice A, m étant un nombre entier positif quelconque. Nous pourrons toujours sup¬

poser que, dans D, les v premiers termes de la diagonale princi¬

pale sont égaux à H-1, les (2»»v) restants égaux chacun

à 1.

La transformation A étant symétrique gauche, nous aurons:

iÂ= %A

et, à cause de la relation (1):

(2) (S') 1DS'= SD8~\

(19)

Multiplions l'équation (2) à gauche par S' et à droite par S;

il vient:

(3) DS'S=-S'SD.

Posons, pour abréger:

a/5/

a, |3 = 1, 2, 3, ... 2m.

Enfin désignons par:

le terme général de la matrice DS'S, et par:

(s'sd)afi

celui de la matrice S'SD.

Nous aurons:

(.d**)afi=ÉdaJ8Jfi-

_=1

En vertu de la définition de la matrice-diagonale D, nous

avons :

d ^

| 0 si 3 + «

a/ 1 <=„ » i = «

ea(a = 1, 2, 3, .. . 2m) a l'une des valeurs -4-1 et 1.

Il reste donc:

(ds's)afi = sasaf!.

D'une manière analogue:

2m

(s sd)afi=J>' sajdjfj= £fi safS

Efi = + 1.

La relation (3) entre matrices, nousfournit, pour les éléments, la condition:

ou encore:

SaSafl ~ SfiSafi

^+^^=0.

Referenzen

ÄHNLICHE DOKUMENTE

Les capsules d’évaporation (B) contenant les échantillons de fertilisants sont séchées dans l’étuve (D) à 105 °C jusqu’à ce que leur masse soit constante.

Au sein des laboratoires, la variation des résultats entre les répétitions d’analyses était inférieure à 10 % pour 4 des 6 terres, pour les deux autres terres ayant une

-Pour éviter des projections de suspension dans l’étuve on peut, dans une opération préalable, évaporer l’eau des capsules sur un bain de sable (90-100 °C), puis les

RESUME - Huit méthodes ont été comparées pour phénotyper la composition corporelle chez 20 chèvres laitières : la note d’état corporel (NEC), l’imagerie 3D pour estimer la NEC

Le mandat de la FAT a été défini comme suit: «La FAT traitera des questions dont la résolution pourrait amé- liorer la situation de l’agriculture dans le domaine de la

Ainsi Stephan Gasser a-t-il montré, à partir de l'exemple de l'ouest de la Suisse précisément, que la réception de l'architecture innovante de la cathédrale de Lausanne, qui

• Le respect de l’herbe, pour lui conserver ses feuilles, associé à un séchage rapide permet de sauvegarder les lipides et les proportions en acides gras insaturés

Les proportions les plus faibles sont obtenues aux deux cycles et aux deux stades avec la conservation par congélation, au 1 er cycle précoce la congélation se