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Salles de traite mobiles Rapports

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Academic year: 2022

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Sommaire Page

Problématique 2

Procédés de traite étudiés 2 Organisation des tâches 2 et charge de travail

Réfrigération du lait 6

Nettoyage 7

Qualité du lait 7

Infrastructure 9

Coûts des procédés de 10 traite étudiés

Conclusions 13

Bibliographie 14

La pâture prend de plus en plus d’im- portance tandis que les surfaces, elles, sont toujours aussi éparpillées. Les salles de traite mobiles offrent donc des solutions intéressantes pour la traite des vaches laitières. Des essais portant sur la technique employée et l’organisation du travail ont été réali-

sés dans 24 exploitations différentes.

Ils ont montré que la traite au pâtur- age ne présentait pas de grosses dif- férences par rapport aux salles de trai- te fixes, que ce soit du point de vue de l’organisation du travail ou des tâches routinières. Suivant le procédé em- ployé, le rendement est compris entre

Rapports

No 558 2000

Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon TG, Tél. 052/368 31 31, Fax 052/365 11 90

Salles de traite mobiles

Technique, temps de travail nécessaire, coût et qualité du lait pour la traite au pâturage

Dusan Nosal, Matthias Schick et Helmut Ammann, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles (FAT), CH-8356 Tänikon

14 et 47 vaches traites par heure. Il existe suffisamment de possibilités permettant d’arriver à une solution satisfaisante pour l’alimentation en eau et en électricité, le nettoyage, la réfrigération du lait et la mise en pla- ce de revêtements stables pour l’aire de traite ou l’aire d’attente. Les inves- tissements et les coûts annuels dépen- dent largement du type de salle de traite, de l’installation de traite pro- prement dite, de l’organisation de la remorque et du fabricant. Les résul- tats obtenus dans les différentes exploitations en ce qui concerne le comptage des germes et des cellules du lait indiquent qu’il est possible de produire du lait de qualité avec des salles de traite mobiles.

(2)

Organisation des tâches pour la traite au pâturage

La traite au pâturage se déroule sensible- ment de la même manière qu’à l’étable. Il faut y ajouter les distances de transport plus longues, le regroupement plus diffici- le des vaches, la préparation de la réfrigé- ration du lait et des récipients de transport pour le lait au pâturage, et parfois égale- ment la mise à disposition d’eau chaude pour le nettoyage de l’installation de traite.

Ces opérations mises à part, le temps de traite comprend le temps consacré aux travaux routiniers habituels (fig. 1), à l’amouillage et au nettoyage (fig. 2). Il faut bien entendu tenir compte des éventuels temps d’attente – notamment dans les

Procédés de traite étudiés

Au cours de cet essai, des relevés tempo- rels ont été effectués sur un total de 24 exploitations équipées de différentes salles de traite mobiles. Les procédés de traite ont ensuite été classés en différentes caté- gories: salles de traite tunnels, salles de traite en épi, salles de traite Side by Side, salles de traite tandem et solutions per- sonnalisées. Dans chaque catégorie, on a également distingué les salles de traite unilatérales et bilatérales, ainsi que les salles de traite avec faisceau trayeur pour chaque poste ou faisceau partagé entre plusieurs postes. Le tableau présente un récapitulatif des exploitations étudiées.

salles de traite unilatérales. Pour pouvoir comparer aisément les différents systèmes de traite, les données du tableau 1 ont été utilisées comme valeurs de référence. En ce qui concerne les travaux routiniers (cf.

fig. 1), on n’a pu relever aucune différen- ce significative par rapport aux installa- tions de traite fixes. Cette remarque est également valable pour l’opération cri- tique de «préparation du pis» avec les dif- férents éléments qu’elle comprend (traite des premiers jets, nettoyage du pis et amouillage – voir rapport FAT n° 544).

Suivant les conditions propres à chaque exploitation, la salle de traite mobile doit également être montée et démontée plu- sieurs fois pendant la période de pâture. Le temps consacré à ces opérations doit éga- lement être pris en compte dans les calculs.

Problématique

Le prix du lait est soumis à des pres- sions de plus en plus sévères, ce qui contraint les producteurs à réduire leurs coûts. C’est pourquoi les diffé- rentes possibilités offertes par la gar- de au pâturage refont l’actualité.

Lorsque les structures d’exploitation sont adaptées, la salle de traite mobi- le peut jouer un rôle essentiel pour la rationalisation de la production lai- tière.

Avec le développement de la pâture et malgré le morcellement des parcelles d’une part, et les longues distances à parcourir d’autre part, la salle de trai- te mobile permet de produire de manière rationnelle. En outre, elle per- met aux exploitations comprenant plusieurs sites (étables) d’utiliser une seule installation pour traire tout le troupeau.

Voici les questions auxquelles nous avons cherché à répondre par les rele- vés et les mesures effectués dans les exploitations participant à l’essai:

Quelles sont les solutions techniques connues et que dire de leur fonction- nement?

• Comment le travail est-il organisé?

• Comment résoudre les questions de réfrigération du lait, de net toyage, de stabilisation du revête- ment, d’approvisionnement en

eau et en électricité?

• Comment garantir la qualité du lait?

• A combien se montent le temps de travail nécessaire, les investisse- ments et les coûts annuels?

Exploitation Procédé de traite Salle de traite UT Nombre de vaches

Eloignement

Conception Type n n km

1 Salle de traite tunnel ITP 1 x 4 4 30 2,5

2 Salle de traite tunnel ITP 2 x 3 4 36 6,5

3 Salle de traite tunnel ITL 1 x 4 3 20 4

4 Salle de traite tunnel ITL 1 x 4 4 23 3

5 Salle de traite tunnel ITL 1 x 6 5 16 1

6 Salle de traite en épi ITP 1 x 4 4 14 1,5

7 Salle de traite en épi ITP (ITB) 2 x 3 4 17 1

8 Salle de traite en épi ITL 1 x 4 4 15 2

9 Salle de traite en épi ITL 1 x 4 4 15 12,5

10 Salle de traite en épi ITL 1 x 4 4 26 1

11 Salle de traite en épi ITL 2 x 3 3 13 3,5

12 Salle de traite en épi ITL 2 x 4 4 26 1,5

13 Salle de traite en épi ITL 2 x 4 8 33 1,5

14 Salle de traite en épi ITL DA 2 x 4 8 20 8

15 Salle de traite en épi ITL DA 2 x 4 8 32 1

16 Salle de traite Side by Side ITL 1 x 6 6 23 1,5

17 Salle de traite Side by Side ITL 1 x 6 6 23 1,5

18 Salle de traite Side by Side ITL 1 x 6 6 9 1,5

19 Salle de traite tandem ITP 1 x 3 3 13 2,5

20 Salle de traite tandem ITL 1 x 3 3 21 3

21 Salle de traite tandem ITL 1 x 3 3 20 12

22 Salle de traite tandem ITL 1 x 4 4 28 10

23 Chariot distributeur ITP 10 postes de traite 2 10 3

24 Remorque avec grille de retenue ITP 2 x 6 2 11 1

Nombre 24 24 24

Moyenne arithmétique 4 21 3,6

Médiane 4,0 20,0 2,3

Minimum 2 9 1,0

Maximum 8 36 12,5

Variance 3,0 58,1 12,4

Ecart-type 1,74 7,62 3,5 Coefficient de variation 39,5 37,0 97,7

ST: salle de traite tunnel STE: salle de traite en épi SbS: salle de traite Side by Side STd: salle de traite tandem ITP: installation de traite à pots

ITL: installation de traite en lactoduc UT: unité trayeuse

ITB: installation de traite à boilles DA: décrochage automatique des UT

Tab. 1: Structure des procédés de traite dans les exploitations étudiées (n = 24)

(3)

Problématique / Procédés de traite étudiés / Organisation des tâches / Temps necessaire à la traite

Temps nécessaire à la traite

Le temps de travail nécessaire pour les dif- férents travaux de traite dépend toujours du procédé choisi, de l’équipement de la salle de traite et du nombre de vaches à traire. La production laitière, la traite pro- prement dite et les auxiliaires utilisés (pul- sateurs de stimulation, dispositifs de décrochage automatique) sont également des paramètres non négligeables. Pour pouvoir comparer toutes les salles de trai- te étudiées, les principaux facteurs d’in- fluence ont été définis au préalable (cf.

tab. 2).

La figure 3 représente le temps de travail nécessaire dans les salles de traite tunnels.

Différents équipements avec installations de traite à pots et en lactoduc ont été pris en compte. On remarque que la salle de traite 2 x 3 avec quatre unités trayeuses (UT) est plus avantageuse sur le plan de l’organisation du travail que la salle de trai- te unilatérale 1 x 4 en lactoduc. Cette dif- férence s’explique par les temps d’attente plus longs dans les salles de traite unilaté- rales plus petites.

Les résultats des salles de traite en épi sont présentés à la figure 4. Ici aussi, force est de constater que les salles de traite bilaté- rales sont plus intéressantes du point de vue de l’organisation du travail. Le temps nécessaire par vache et par jour peut être réduit de 8 MOmin à 4 MOmin grâce à un meilleur équipement.

La situation est analogue pour les salles de traite Side by Side (fig. 5). Les salles de trai- te étudiées, exclusivement unilatérales, offrent des avantages en terme d’organi- sation sur deux plans. Premièrement, les voies d’accès sont courtes et deuxième- ment, elles sont toutes systématiquement équipées d’un système de sortie frontale rapide. Le temps de travail peut être réduit de 1 MOmin par vache et par jour, en pas- sant de quatre à six unités trayeuses.

Facteurs d’influence Unités Valeur indicative (min – max) Durée de la traite mécanique principale min 5,56 (2,3 – 11)

Production laitière par traite kg 10 (5 – 25)

Débit minute kg/min 1,8 (1,2 – 3,0)

Tab. 2: Variables essentielles et variables auxiliaires influençant le temps de traite

Préparation du pis 36%

Sortie de la vache 6%

Trempage des trayons 4%

Décrochage de l’UT 5%

Déplacements avec/sans UT 14%

Entrée de la vache 12%

Réglage de l’UT 3%

Pose de l’UT 13 %

Egouttage mécanique 13%

Travaux routiniers dans les salles de traite mobiles

Temps de travail nécessaire au total pour les travaux routiniers:

1,54 MOmin/vache et traite

Sc /09/00/50

Fig. 1: Pour la traite au pâturage, les travaux de traite routiniers déterminent non seule- ment l’organisation du travail, mais aussi le rendement de traite.

Temps de préparation, de nettoyage et de transport (avec le tracteur) pour la traite au pâturage

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

10 20 n 40

Vaches laitières/effectif

Temps de travail nécessaire/vache et jour (MOmin)

Salle de traite en lignes (1 x 4) Salle de traite en épi (1 x 4) Side by Side (1 x 6) Tandem (1 x 3)

Sc /09/00/52

Fig. 2: Les travaux de préparation et de nettoyage dépendent de la taille de la salle de traite. Les opérations de transport dépendent essentiellement de l’éloignement de la ferme (Ø 3,6 km) et de l’état des chemins.

(4)

En matière de salle de traite individuelle, le système tandem étudié joue un rôle important. Chaque vache peut être traite individuellement sans influencer l’organi- sation de tout un groupe comme dans les salles de traite par lots. Ce système permet un travail plus rapide et moins de stress pour le trayeur. Par ailleurs, le temps consacré à la traite peut également être réduit. L’inconvénient se situe au niveau des distances un peu plus longues à par- courir avec les grandes salles de traites uni- latérales. Le temps de travail quotidien par vache peut toutefois être réduit de 8 MOmin avec trois UT à environ 5 MOmin avec quatre UT (fig. 6 – troupeau de 30 vaches).

Temps nécessaire au montage et au démontage de la salle de traite

Outre les travaux quotidiens, la salle de traite mobile exige également des travaux spéciaux pendant la période de pâture (mise en place de séparations, montage et démontage de la salle de traite). Ces tra- vaux sont très variables d’une exploitation à l’autre, et de ce fait, difficiles à calculer.

Les valeurs moyennes relevées dans les 24 exploitations étudiées doivent servir de référence. Les résultats sont répertoriés au tableau 3.

Ces résultats sont soumis à d’importantes fluctuations. Le temps consacré au mon- tage va de 7,5 MOmin à 91,5 MOmin pour une moyenne de 35,5 MOmin. Le démontage est soumis à des variations analogues. Il faut compter de 6 à

90 MOmin pour une moyenne de 29,4 MOmin. Ces mesures tiennent compte de toutes les opérations nécessaires pour le montage et le démontage des salles de traite.

0 2 4 6 8 10 12

10 20 n 40

ST 2 x 3 (4 UT) ITP ST 1 x 4 (4 UT) ITP ST 1 x 4 (4 UT) ITL ST 1 x 6 (5 UT) ITL

Sc /09/00/56

Temps de travail nécessaire pour la traite au pâturage en salle de traite tunnel (ST)

MOmin

Vaches laitières/effectif

Temps nécessaire/vache et jour

Temps de travail nécessaire pour le traite au pâturage avec des salles de traite en épi (STE)

0 2 4 6 8 10 12

10 20 n 40

Vaches laitières/effectif

Temps nécessaire/vache et jour/

STE 1 x 4 (4 UT) ITP STE 1 x 4 (4 UT) ITL STE 2 x 3 (3 UT) ITP STE 2 x 3 (3 UT) ITL STE 2 x 3 (6 UT) ITL STE 2 x 4 (4 UT) ITL STE 2 x 4 (8 UT) ITL

MOmin

Sc /09/00/53

Fig. 3: Dans les grandes salles de traite tunnels, le temps de travail est encore influencé par la longueur de la salle de traite.

Fig. 4: Les salles de traite en épi offrent une bonne vue d’ensemble du troupeau et per- mettent un travail rationnel. Il existe un grand choix possible parmi les types de salles de traite existants.

Montage Démontage

Nombre 22 22

Moyenne Médiane Minimum Maximum Variance Ecart-type

Coefficient de variation

35,5 32,5 7,5 91,5 441,0 21,0 59,1

29,4 30,0 6,0 90,0 372,3 19,3 65,7

Tab. 3: Temps de travail nécessaire pour le montage et le démontage des salles de traite mobiles (indications en MOmin par opération)

(5)

Temps nécessaire au montage / Rendement de traite au pâturage

Rendement de traite au pâturage

Outre le temps de travail nécessaire, le ren- dement de traite des différents procédés (tab. 4) constitue également un paramètre important. Le rendement de traite permet en effet de déterminer le nombre de vaches traites par heure. Le rendement de traite est influencé essentiellement par la durée de la traite mécanique principale, le temps nécessaire pour les travaux routi- niers, le temps consacré aux déplacements et les éventuelles périodes d’attente. Les travaux préparatifs et les travaux finaux, ainsi que le temps de trajet jusqu’au pâtu- rage et au centre de collecte du lait ne sont pas pris en compte dans le calcul du ren- dement de traite.

On constate que les rendements de traite moyens augmentent plus les salles de trai- te sont grandes. Avec deux UT, il est pos- sible de traire 14 à 16 vaches par heure en salle de traite individuelle. Trois UT per- mettent déjà de traire 25 à 27 vaches en une heure dans une salle de traite bilaté- rale en épi. Par contre, dans une salle de traite unilatérale en épi équipée de quatre UT, le rendement n’est que de 21 à 23 vaches traites par heure. Il est possible de traire 25 à 28 vaches par heure, soit, dans une salle de traite unilatérale Side by Side équipée de six UT, soit dans une salle de traite tunnel équipée du même nombre d’unités trayeuses. Certes, six unités trayeuses installées dans une salle de trai- te bilatérale en épi permettent d’atteindre un rendement de 37 à 39 vaches à l’heu- re. Ce résultat s’explique par la disparition des périodes d’attente dans les grandes salles de traite bilatérales. Ce phénomène est également confirmé par les rende- ments de traite très élevés dans la salle de traite bilatérale en épi équipée de huit UT.

Dans ce cas, une seule personne peut trai- re 43 à 47 vaches à l’heure. Ces rende- ments très élevés supposent toutefois que les vaches soient faciles à traire, que les temps d’égouttage soient courts, les pis propres et que le changement de groupes se fasse rapidement. Lorsque l’égouttage risque d’être long, il faut traire avec des dispositifs de décrochage automatiques pour éviter toute traite à sec.

Sc /09/00/54

Temps de travail nécessaire pour le traite au pâturage avec des salles de traite Side by Side (SbS)

0 2 4 6 8 10 12

10 20 n 40

Vaches laitières/effectif

Temps nécessaire/vache et jour SbS 1 x 4 (4 UT) ITP

SbS 1 x 4 (4 UT) ITL SbS 1 x 6 (6 UT) ITP SbS 1 x 6 (6 UT) ITL MOmin

0 2 4 6 8 10 12

10 20 n 40

Vaches laitières/effectif

Temps nécessaire/vache et jour

STd 1 x 3 (3 UT) ITP STd 1 x 3 (3 UT) ITL STd 1 x 4 (4 UT) ITL MOmin

Sc /09/00/55

Temps de travail nécessaire pour le traite au pâturage avec des salles de traite Tandem (STd)

Fig. 5: Dans la salle de traite Side by Side, les déplacements des vaches sont très courts, ce qui permet de réduire le temps de travail et d’atteindre de bons rendements de traite.

Fig. 6: La salle de traite tandem offre une bonne vue d’ensemble et les rendements de traite horaires les plus élevés de par sa nature de salle de traite individuelle. Sa concep- tion permet un travail régulier et sans stress.

(6)

Réfrigération du lait

Les exploitations équipées de salles de trai- te mobiles doivent remplir les exigences de l’assurance qualité en ce qui concerne la réfrigération du lait. Le système de refroi- dissement est déterminé par les intervalles de livraison du lait. Lorsque le lait est livré deux fois par jour, il est en général pré- refroidi naturellement à l’eau froide cou- rante. Les principales méthodes de pré- refroidissement sont les suivantes:

• refroidissement des boilles à la fontaine (refroidissement dans un bain d’eau courante)

• refroidissement des boilles avec refroi- disseur-brasseur (refroidisseur à ruissel- lement),

• refroidissement à l’aide d’un refroidis- seur à plaques (réfrigération en conti- nu).

Le pré-refroidissement est suffisant lors- que la température du lait ne se situe pas à plus de 3 °C au-dessus de celle de l’eau (exemple: lait 15 °C et eau 12 °C).

Pour une température d’eau constante, l’effet de réfrigération et donc la consom- mation d’eau (tab. 5) sont essentiellement influencés par les facteurs suivants:

• intensité du brassage du lait dans les boilles,

• circulation d’eau à l’extérieur des boilles dans la fontaine (c’est cette eau qui doit évacuer la chaleur),

• distribution de l’eau sur toute la surface des boilles dans le procédé de ruisselle- ment,

• alimentation régulière en lait dans le procédé de réfrigération en continu.

Si le lait n’est livré qu’une fois par jour ou seulement tous les deux jours, il doit être refroidi à une température de 3 °C à 5 °C en l’espace de deux heures et être conser- vé à cette température jusqu’à sa livraison.

Une telle température ne peut être obte- nue qu’à l’aide de machines spécifiques.

Les principaux systèmes de réfrigération sont les suivants:

• boilles avec refroidisseur plongeur,

• boilles avec bain d’eau glacée,

• cuve de ferme avec refroidisseur plongeur,

• cuve, tank de refroidissement.

Rendement de traite (vaches par heure) Nombre d’UT

Procédé de traite / type

2 UT 3 UT 4 UT 5 UT 6 UT 8 UT

Tunnel (1 x 4 ITP*) 20-22

Tunnel (1 x 4 ITL*) 20-22

Tunnel (2 x 3 ITP) 27-29

Tunnel (1 x 6 ITL) 25-27

Epi (1 x 4 ITP) 21-23

Epi (1 x 4 ITL) 21-23

Epi (2 x 3 ITP) 25-27

Epi (2 x 3 ITL) 25-27 30-32 37-39

Epi (2 x 4 ITL) 43-47

Side by Side (1 x 4) 22-24

Side by Side (1 x 6) 26-28

Tandem (1 x 2 ITP) 14-16

Tandem (1 x 3 ITP) 20-23

Tandem (1 x 3 ITL) 20-23

Tandem (1 x 4 ITL) 30-34

Chariot distributeur (1 x 10 ITP) 15-17 Remorque, grille de retenue (2 x 6 ITP) 12-14

*ITP = installation de traite à pots ITL = installation de traite en lactoduc

Tab. 4: Rendement de traite de différents procédés procédés de traite au pâturage

Système de réfrigération Refroidisseur à boilles Anneau à boilles Eau réfrigérée par l de lait

Eau nécessaire pour un pot de 40 l Eau nécessaire pour 100 l de lait

3,3 l 132 l 330 l

6,0 l 240 l 600 l

8,0 l 320 l 800 l

15,0 l 600 l 1500 l Tab. 5: Eau nécessaire pour le pré-refroidissement

Tab. 6: Puissance nominale, prix indicatif et coûts annuels fixes des génératrices

Entraînement Puissance nominale Prix indicatif Coûts annuels fixes (12,2 %)

kVA kW Fr. Fr.

Moteur essence 5,4 - 6,5 8,0 - 9,0

3,4 - 4,1 5,0 - 5,6

3500 - 8 400 6100 - 12 900

427 - 1025 744 - 1574 Moteur diesel 5,5 - 6,5

9,0 - 10,0

3,4 - 4,1 5,6 - 6,2

5600 - 11 300 9950 - 20 500

683 - 1379 1214 - 2501 Prise de force du tracteur 10,0 - 11,0 6,2 - 6,9 3400 415

(7)

Ces derniers temps, les boilles avec refroidisseur plongeur sont moins demandées, car la consommation d’éner- gie pour le refroidissement et le maintien de la température (entre 2,2 et 3,5 kWh pour 100 l de lait suivant l’utilisation) sont très élevées, de même que la charge de travail.

Le système des boilles avec bain d’eau glacéeest avantageux pour les exploita- tions équipées de salles de traite mobiles.

En effet, l’eau glacée doit être mise à dis- position avant la traite et est à disposition dès le début de la traite sur la pâture.

L’énergie nécessaire pour le refroidisse- ment et le maintien de la température est certes aussi élevée qu’avec le refroidisseur plongeur (entre 2,5 et 3,7 kWh pour 100 l de lait), mais les investissements pour l’ins- tallation complète ne reviennent qu’entre Fr. 2500.– et Fr. 3000.–. Or, un refroidis- seur plongeur sans cuve de ferme ni boilles coûte au moins Fr. 4000.–.

Nettoyage

L’installation doit être entièrement net- toyée immédiatement après chaque traite.

Dans les exploitations équipées d’une sal- le de traite mobile, deux solutions sont envisageables: le nettoyage est effectué directement sur le lieu de la traite ou les pièces en contact avec le lait sont démon- tées, transportées jusqu’à l’exploitation et nettoyées dans la chambre à lait. Dans le premier cas, il faut veiller à avoir suffisam- ment d’eau à la bonne température à dis- position (voir chapitre «Infrastructure – Approvisionnement en eau»). Quant au nettoyage de l’installation de réfrigéra- tion, il doit en tout cas être effectué dans la chambre à lait de l’exploitation, après livraison du lait.

Qualité du lait

Pour les salles de traite mobiles, le net- toyage de l’installation de traite est un des principaux facteurs susceptibles d’influen- cer la qualité du lait.

Le nombre de germes est un des para- mètres du contrôle de la qualité du lait. Il indique l’état hygiénique du lait. Il dépend essentiellement de la propreté de l’instal- lation de traite et de la mamelle, ainsi que de la réfrigération du lait et des conditions de stockage. La limite tolérée est de 200 000 impulsions par ml (soit 80 000

Réfrigération du lait / Nettoyage / Qualité du lait

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240

1A 2A 3B 4A 5B 6A 7B 8B 9B 10B 11B 12A 13A 14B 15B 16A 17A 18A 19A 20B 21B 22B Exploitations

Nombre mensuel d’impulsions (charge en germes) Nombre mensuel de germes dans le lait

Nombre de germes x 1000

Impulsions x 1000

Dans les exploitations avec salles de traite mobiles:

A = exploitations équipées d’une installation de traite à pots B = exploitations équipées d’une installation de traite en lactoduc

Fig. 7: Charge et nombre de germes dans les exploitations avec salles de traite mobiles.

Nombre de cellules mensuel dans les exploitations avec salles de traite mobiles:

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700

1A 2A 3B 4A 5B 6A 7B 8B 9B 10B 11B 12A 13A 14B 15B 16A 17A 18A 19A 20B 21B 22B Exploitations

Cellules x 1000

A = exploitations équipées d’une installation de traite à pots B = exploitations équipées d’une installation de traite en lactoduc

Fig. 8: Nombre de cellules mensuel dans les exploitations avec salles de traite mobiles.

Fig. 9: En cas de précipitations, les aires d’attente qui ne sont pas pourvues d’un revête- ment stable peuvent rapidement se transformer en de véritables bourbiers.

(8)

germes par ml avec l’ancienne méthode d’évaluation). Les contrôles qualité men- suels effectués dans les exploitations tes- tées sont répertoriés à la figure 7 avec le nombre d’impulsions et de germes.

En général, le nettoyage d’une installation de traite en lactoduc est plus exigeant et donc l’augmentation du nombre de germes est plus probable qu’avec une ins- tallation de traite à pots.

Les exploitations suivantes sont équipées d’une installation de traite en lactoduc (B):

n° 3, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 20, 21 et 22.

La figure 7 montre que les exploitations équipées d’installations de traite à pots (A) comme celles équipées d’installations de traite en lactoduc peuvent tout à fait satis- faire aux exigences qualité. Dans les deux variantes, le dépassement des limites tolé- rées est dû à des erreurs humaines ou à des négligences dans les travaux de net- toyage et la réfrigération du lait, et non à l’utilisation d’une installation de traite mobile.

Le nombre de cellules est un autre critère permettant d’évaluer la qualité du lait. Ce paramètre nous apporte des informations sur la santé de la mamelle. Les résultats présentés à la figure 8 indiquent le nombre de cellules comptées chaque mois dans le lait. Ces résultats montrent que quel que soit le procédé de traite, en lactoduc ou à pots, il est toujours possible d’atteindre des valeurs en dessous de la limite tolérée, soit 350 000 cellules/ml de lait. De nom- breuses exploitations affichent d’ailleurs des mamelles en excellente santé (2A, 8B, 11B, 12A, 13A, 14B, 16A, 18A, 21B, 22B).

Comme pour le nombre de germes, les résultats relatifs au nombre de cellules sont également largement influencés par le style de gestion de l’exploitation.

Surface m2

Investis- sements

Coûts annuels

6,4 % Surface

m2 Investis- sements

Coûts annuels

6,4 % Surface

m2 Investis- sements

Coûts annuels

6,4 % Surface

m2 Investis- sements

Coûts annuels

6,4 % Surface

m2 Investis- sements

Coûts annuels

6,4 % Surface

m2 Investis- sements

Coûts annuels

6,4 %

Graviers 35.- 56 1960.- 125.- 84 2940.- 188.- 112 3 920.- 251.- 140 4 900.- 314.- 168 5 880.- 376.- 224 7 840.- 502.-

Sciure 40.- 56 2240.- 143.- 84 3360.- 215.- 112 4 480.- 287.- 140 5 600.- 358.- 168 6 720.- 430.- 224 8 960.- 573.-

Plaques de caoutchouc 105.- 56 5880.- 376.- 84 8820.- 564.- 112 11 760.- 753.- 140 14 700.- 941.- 168 17 640.- 1129.- 224 23 520.- 1505.-

Béton 80.- 56 4480.- 287.- 84 6720.- 430.- 112 8 960.- 573.- 140 11 200.- 717.- 168 13 440.- 860.- 224 17 920.- 1147.-

Asphalte coulé 85.- 56 4760.- 305.- 84 7140.- 457.- 112 9 520.- 609.- 140 11 900.- 762.- 168 14 280.- 914.- 224 19 040.- 1219.-

Grilles parking 30.- 56 1680.- 108.- 84 2520.- 161.- 112 3 360.- 215.- 140 4 200.- 269.- 168 5 040.- 323.- 224 6 720.- 430.-

1) Aire d'attente: 1,8 m2/vache Parcours extérieur: 1,0 m2/vache Total par vache: 2,8 m2/vache

Nombre de vaches Variante de revêtement Prix au

m2 Fr.

20 30 40 50 60 80

Tab. 7: Surfaces1), investissements nécessaires et coûts annuels pour l'environnement des salles de traite mobiles, selon le type de revêtement et le nombre de vaches

Type de salle de traite Remise

L m

l m

h m

v m3

Investissements Fr.

1 x 4 avec 4 UT 1) 7,00 3,40 3,50 83 9 960.–

1 x 6 avec 6 UT 1) 9,00 3,40 3,50 107 12 840.–

Tunnel

2 x 3 avec 3 UT 10,50 4,00 3,50 147 17 640.–

1 x 4 avec 4 UT 5,40 3,20 3,50 61 7 320.–

Side by Side

1 x 6 avec 6 UT 6,90 3,20 3,50 77 9 240.–

1 x 4 avec 4 UT 7,80 2,70 3,50 74 8 880.–

2 x 3 avec 3 UT 6,80 4,70 3,50 112 13 440.–

2 x 3 avec 6 UT 6,80 4,70 3,50 112 13 440.–

Epi

2 x 4 avec 8 UT 7,80 4,70 3,50 128 15 360.–

1 x 3 avec 3 UT 10,50 2,90 3,50 107 12 840.–

Tandem

1 x 4 avec 4 UT 13,00 2,90 3,50 132 15 840.–

1) Entrée par le côté (voir fig. 10).

Dimensions (m) pour Aire de traite Investissements pour les équipements mécaniques 1) Type de salle

de traite

la traite le transport Surface

néce s saire

Coûts du revête- ment en béton 2)

ITP ITL

L l h L l h m2 Fr. Fr. Fr.

Tunnel

1 x 4 (4 UT) 6,00 3,70 2,75 6,00 2,40 2,75 22,2 1776.– 24 000.– 30 000.–

1 x 6 (6 UT) 8,00 3,70 2,75 8,00 2,40 2,75 29,6 2368.– 34 000.–

2 x 3 (3 UT) 11,50 4,30 2,80 9,50 3,00 2,80 49,5 3956.– 26 000.– 32 000.–

Side by Side

1 x 4 (4 UT) 6,40 5,50 3,20 4,40 2,20 3,20 35,2 2816.– 41 000.–

1 x 6 (6 UT) 7,90 5,50 3,20 5,90 2,20 3,20 43,5 3476.– 48 000.–

Epi

1 x 4 (4 UT) 10,80 3,00 2,80 6,80 1,70 2,80 32,5 2592.– 31 000.– 39 000.–

2 x 3 (3 UT) 9,80 5,00 3,00 5,80 3,70 3,00 49,0 3920.– 38 000.– 43 000.–

2 x 3 (6 UT) 9,80 5,00 3,00 5,80 3,70 3,00 49,0 3920.– 52 000.–

2 x 4 (8 UT) 10,80 5,00 3,00 6,80 3,70 3,00 54,0 4320.– 58 000.–

Tandem

1 x 3 (3 UT) 13,50 3,20 3,00 9,50 1,90 3,00 43,2 3456.– 29 000.– 41 000.–

1 x 4 (4 UT) 16,00 3,20 3,00 12,00 1,90 3,00 51,2 4096.– 45 000.–

Traite - l: y compris couloir de traite de 1,3 m Traite - L: y compris rampe d’entrée et de sortie (2 x 2,0 m) Transport - L: y compris timon de 1 m

UT = unité trayeuse ; ITP = installation de traite à pots; ITL = installation de traite en lactoduc.

1) Complète avec salle de traite mobile équipée, installation de traite et dispositif de nettoyage, y compris montage, sans génératrice de secours.

2) Prix au m2 = Fr. 80.–.

Tab. 8: Surface nécessaire et investissements pour la remise (Fr.120.–/m3)

Tab. 9: Dimensions, surface nécessaire et investissements pour les équipements mécaniques

(9)

Infrastructure

Infrastructure

L’essentiel de l’infrastructure comprend l’alimentation en eau et en énergie et la stabilisation des revêtements de l’aire d’at- tente et de la salle de traite elle-même.

L’eau est nécessaire pour abreuver les bêtes, pour réfrigérer le lait et pour net- toyer la salle de traite. L’eauutilisée pour le nettoyage et le rinçage doit présenter les mêmes qualités bactériologiques que l’eau potable. L’eau potable provient soit d’une source, soit d’un réservoir. Le lait peut être réfrigéré par un anneau à boilles ou un refroidisseur de boilles (plongeur) raccordé à la source. Ce mode de réfrigé- ration est très rarement utilisé dans les exploitations où les bêtes passent la jour- née au pâturage. Pour la réfrigération d’un litre de lait, il faut compter entre 3 et 15 litres d’eau (voir tab. 5). Pour une pro- duction quotidienne de 320 litres de lait, il faut donc entre 1280 et 4800 litres d’eau, qu’il faut non seulement trouver mais aus- si évacuer. L’eau froide disponible ne peut être utilisée que pour le prélavage et le rin- çage de l’installation de traite. Pour ces deux opérations, il faut environ 60 à 100 litres d’eau froide par jour. Pour le net- toyage proprement dit et la désinfection de la salle de traite, il faut entre 60 et 120 litres d’eau d’une température de 65 °C à 75 °C. Cette eau peut être chauffée élec- triquement ou apportée depuis la ferme.

L’énergienécessaire dépend du procédé de traite, de l’équipement de l’installation de traite, de l’organisation, du mode de nettoyage et de réfrigération du lait. Voici quels sont les éléments qui peuvent consommer de l’énergie électrique: éclai- rage, pompe à vide, pulsateurs, pompe à

• coût du carburant plus réduit,

• pollution environnementale plus faible (bruit, gaz d’échappement, stockage du carburant).

D’un autre côté, les moteurs à essence demandent des investissements nette- ment moins élevés que les moteurs diesel.

Etant donné la tension de démarrage plus élevée sur les moteurs électriques ainsi que les lampes fluorescentes et autres lampes luminescentes à gaz, la somme des puis- sances connectées en kW de chaque appareil doit être multipliée par le facteur 1,6 (supplément de calcul pour génératri- ce). La puissance de la génératrice ainsi calculée est ensuite indiquée en kVA et non plus en kW.

Exemple pour une salle de traite mobile équipée comme suit:

• Pompe à vide = 1,50 kW

• Pompe à lait = 0,50 kW

• Chauffe-eau = 2,50 kW

• Bac d’eau glacée = 0,25 kW

• Eclairage = 0, 12 kW _____________

= 4,87 kW x 1,6

= 7,79 kVA

+ 1,17 kVA (15%)

= 8,96 kVA

Dans le tableau 6, les génératrices sont classées selon leur mode d’entraînement et leur puissance. Les prix se répartissent sur une échelle très large qui dépend du fabricant et de l’équipement.

L’Ordonnance réglant l’assurance de la qualité dans l’exploitation de production laitière indique au paragraphe 11, art. 36, al. 2b que: «Le sol des espaces d’at- tente et des lieux de traite doivent être pourvus d’un revêtement stable».

Cette exigence se justifie de manière très simple. Après une courte période de pluie, l’eau ne s’infiltre plus dans le sol et une sorte de bourbier se forme tout autour de la salle de traite, ce qui rend les animaux très sales (fig. 9). Le tableau 7 présente dif- férentes variantes de revêtements stables pour l’aire d’attente et la salle de traite. Le choix d’une variante ou d’une autre dépend d’une part du prix, mais aussi des possibilités qu’a l’agriculteur d’effectuer une partie des travaux par lui-même.

Fig. 10: Pour pouvoir travailler de manière hygiénique, il est indispensable que l’aire de traite et l’aire d’attente soient des pourvues d’un revêtement stable.

lait, chauffe-eau, chauffe-eau instantané, système de nettoyage automatique et ins- tallation de réfrigération. Pour la traite, les principaux consommateurs d’énergie sont les pompes à vide et, pour les installations de traite en lactoduc, les pompes à lait. La puissance de la pompe à vide dépend d’une part du nombre d’unités trayeuses (UT) et d’autre part du type d’installation de traite (installation de traite à pots ou installation de traite en lactoduc). En fonc- tion de ces données, voici quelles sont les valeurs de référence:

pour une pompe à vide 0,75 à 3,00 kW pour un appareil d’éclairage 0,04 à 0,06 kW pour une pompe à lait 0,25 à 0,75 kW pour un chauffe-eau 2,0 à 3,00 kW pour un chauffe-eau instantané 3,0 à 15,00 kW pour un refroidisseur plongeur 0,4 à 2,50 kW pour un bain d’eau glacée 0,15 à 2,25 kW pour une cuve de réfrigération 0,35 à 6,00 kW pour un tank de réfrigération 1,9 à 19,00 kW Il faut absolument tenir compte du fait que la tension de démarrage est environ 60 % supérieure à la puissance nominale du moteur. Cela signifie qu’il peut être nécessaire de déconnecter tous les autres consommateurs de courant au moment de lancer la pompe à vide.

L’énergie peut être fournie par une ligne supplémentaire avec raccordement direct ou par un groupe électrogène. La généra- trice est entraînée par le tracteur ou un groupe électrogène équipé d’un moteur diesel ou à essence. Les moteurs diesel présentent les avantages suivants par rap- port aux moteurs à essence:

• durée de vie plus longue,

• moteurs moins sujets aux pannes,

(10)

Coûts des procédés de traite étudiés

A partir des investissements, des auxiliaires utilisés et du temps de travail estimé, il est possible de calculer le coût total de chaque procédé par an et par période de pâture. Il est recommandé de déduire les coûts des trois composantes suivantes: «construc- tions, équipements mécaniques et temps de travail nécessaire».

Dans nos calculs, une partie des frais sont ventilés sur les coûts annuels et une partie sur la pâture estivale (200 jours). Le coût des bâtiments, des amortissements, et des réparations des équipements mécaniques et de la génératrice ont été calculés par année. En revanche, les coûts fixes de l’en- tretien, du nettoyage quotidien et les coûts variables des équipements méca- niques ont été calculés pour une période de pâture de 200 jours. Le temps néces- saire pour les travaux de préparation et de nettoyage, le montage et de démontage de la salle de traite, la traite proprement dite, ainsi que le fonctionnement de la génératrice ont également été calculés pour 200 jours.

Le coût des constructionsdépend large- ment de l’emplacement occupé par la sal- le de traite, l’aire d’attente, le parcours extérieur et le hangar utilisé pour remiser l’installation durant l’hiver. Le type de sal- le de traite influence directement les inves- tissements et les coûts annuels de la remi- se (tab. 8 et 10 ) et de la salle de traite (tab.

9 et 10). Le tableau 7 indique les investis- sements et les coûts annuels de l’aire d’at- tente et de l’aire d’exercice pour différents effectifs de vaches ainsi que la variante choisie pour stabiliser le revêtement.

Les coûts des équipements méca- niques, c.-à-d. de la salle de traite avec installation de traite et génératrice sont très variables suivant le type de salle de traite, le modèle de la génératrice et le fabricant. Le tableau 9 récapitule les inves- tissements pour les différents types de salles de traite en fonction de l’équipe- ment (installation de traite à pots ou ins- tallation de traite en lactoduc). Le tableau 6 indique quels sont les investissements et les coûts fixes annuels des génératrices en fonction du mode d’entraînement et de la puissance nominale. Les coûts variables de la génératrice peuvent être calculés en fonction du type de salle de traite et de l’effectif de vaches selon les informations mentionnées au tableau 10. Les coûts annuels ou les coûts de la salle de traite pour 200 jours de pâture sont répartis en coûts fixes et en coûts variables (tab. 10).

Les coûts fixes comprennent: les amortis- sements (8,3 %), les intérêts (2,9 %), les réparations (0,8 %), les assurances (0,2 %) pour toute l’année et les coûts de service avec facturation des pièces d’usure et de rechange nécessaires ainsi que les coûts de l’énergie, de l’eau, des auxiliaires pour les nettoyages quotidiens pendant les 200 jours de pâture. Les coûts variables com- prennent le poste énergie (courant pour la traite) et le poste matières auxiliaires (hui- le pour la pompe à vide). Ils sont égale- ment calculés pour une période de 200 jours. Suivant le procédé de traite, il faut compter entre Fr. 4.– et Fr. 7.– par vache et par an.

Le calcul des coûts de main-d’œuvre se base sur le temps de travail enregistré. Ce dernier se compose du temps consacré chaque jour aux travaux de préparation et de nettoyage (fig. 2), ainsi qu’à la traite. Le temps de travail nécessaire pour la traite dépend non seulement du nombre de vaches, mais aussi du procédé de traite. Il est possible de le déduire du rendement de traite (nombre de vaches traites par heure – tab. 4). Le temps de travail par vaches pour 200 jours de pâture est indi- qué au tableau 10: colonne 13, temps nécessaire pour les travaux de préparation et de nettoyage ainsi que le montage et le démontage de la salle de traite; colonne 14, temps nécessaire pour la traite.

Fig. 11: La traite directement dans les boilles permet de réduire les investissements.

Coûts des salles de traites mobiles

Remise pour l‘hiver

Aire de traite avec aire d‘attente et parcours

extérieur

Salle de traite avec équipement de traite, service annuel, matériel

de nettoyage et de consommation

Energie

Travail

(11)

Rapport FAT No 55811

Co û ts des pr oc é d é s de traite é tudi é

Remise Aire de traite

Total Remise Aire de traite

Total Amortisse-

ments, intérêts, réparations, assurances

12,2 %

Coûts d’entretien, pièces d’usure,

nettoyage quotidien

Total

Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.

MOh par vache

MOh par

vache h

20 h

30 h

40 h

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

1 x 4 avec 4 UT A

B 9 960.- 1776.- 11 736.- 637.- 114.- 751.- 24 000.- 30 000.-

2928.- 3660.-

1642.- 2154.-

4570.-

5814.- 5.- 16,46 29,3 26,7

127 223

713 757

1006 1024

1299 1291

1 x 6 avec 6 UT B 12 840.- 2368.- 15 208.- 822.- 152.- 974.- 34 000.- 4148.- 2457.- 6605.- 6.- 16,46 20,0 223 623 823 1023

2 x 3 avec 4 UT A 17 640.- 3956.- 21 596.- 1129.- 253.- 1382.- 26 000.- 3172.- 1642.- 4814.- 4.- 16,46 22,7 127 581 808 1035

1 x 4 avec 4 UT B 7 320.- 2816.- 10 136.- 468.- 180.- 648.- 41 000.- 5002.- 2154.- 7156.- 5.- 14,46 25,3 223 729 982 1235

1 x 6 avec 6 UT B 9 240.- 3476.- 12 716.- 591.- 222.- 813.- 48 000.- 5856.- 2457.- 8313.- 6.- 14,46 21,0 223 643 853 1063

1 x 4 avec 4 UT A

B 8 880.- 2592.- 11 472.- 568.- 166.- 734.- 31 000.- 39 000.-

3782.- 4758.-

1642.- 2154.-

5424.-

6912.- 5.- 13,36 26,7 25,3

127 223

661 729

928 982

1195 1235 2 x 3 avec 3 UT A

B 13 440.- 3920.- 17 360.- 860.- 251.- 1111.- 38 000.- 43 000.-

4636.- 5246.-

1466.- 1970.-

6102.-

7216.- 4.- 13,36 26,0 24,7

127 223

647 717

907 964

1167 1211

2 x 3 avec 6 UT B 13 440.- 3920.- 17 360.- 860.- 251.- 1111.- 52 000.- 6344.- 2457.- 8801.- 6.- 13,36 21,3 223 649 862 1075

2 x 4 avec 8 UT B 15 360.- 4320.- 19 680.- 983.- 276.- 1259.- 58 000.- 7076.- 2891.- 9967.- 7.- 13,36 16,7 223 557 724 891

1 x 3 avec 3 UT A

B 12 840.- 3456.- 16 296.- 822.- 221.- 1043.- 29 000.- 41 000.-

3538.- 5002.-

1466.- 1970.-

5004.-

6972.- 4.- 14,86 30,7 27,3

127 223

741 769

1048 1042

1355 1315

1 x 4 avec 4 UT B 15 840.- 4096.- 19 936.- 1014.- 262.- 1276.- 45 000.- 5490.- 2154.- 7644.- 5.- 14,86 16,7 223 557 724 891

UT = unité trayeuse

A = équipée d’une installation de traite à pots (ITP) B = équipée d’une installation de traite en lactoduc (ITL)

1) Puissance nominale 4 kW = pour ITP = moteur à essence = consommation 1,8 l/h = Fr. 2.52/h Puissance nominale 5 kW = pour ITL = moteur diesel = consommation 1,35 l/h = Fr. 1.89/h

Type de salle de traite

Investissements Coûts annuels 6,4 %

Génératrices pour 200 jours de pâture 1)

Pour le nettoyage et la traite du troupeau Temps de travail

nécessaire pour 200 jours de pâture Travaux de préparation

et de nettoyage Montage et démontage de la salle

de traite

Traite

Pour le nettoyage de

l’installation de traite Investis-

sements

Side by Side

Epi

Tandem

Bâtiments Equipements mécaniques

Coûts par an pour 200 jours de pâture Coûts fixes

Tunnel

Coûts variables

par vache

Tab. 10: Investissements et coûts annuels des bâtiments et des équipements mécaniques. Indications relatives au temps de travail nécessaire et à la durée de fonc- tionnement de la génératrice

(12)

Choix du procédé de traite adapté

Les conditions varient d’une exploitation à l’autre: éloignement du pâturage, investis- sements nécessaires, équipements exis- tants, nombre de vaches et organisation du travail (rendement de traite, systèmes automatiques).

Pour évaluer le temps de travail, il est important de savoir si le temps gagné grâ- ce à un procédé peut être employé d’une autre manière sur l’exploitation ou s’il peut être mis à profit en dehors de l’exploita- tion. Les deux exemples suivants indiquent comment calculer les coûts du procédé (tab. 11). Le total des coûts annuels fixes et variables pour un troupeau de 30 vaches est d’environ Fr. 2410.– supérieur pour une salle de traite Side by Side équi- pée de six UT avec traite en lactoduc par rapport à une salle de traite tandem 1x3, équipée de trois UT avec traite à pots. Par contre, la première solution permet d’éco- nomiser 10,1 MOh par vache et par an, soit 303 MOh par troupeau. Sur la base d’un tarif horaire de Fr. 24.–, les coûts du procédé les plus avantageux sont donc ceux de la salle de traite Side by Side, avec Fr. 162.– par vache et par an, soit Fr. 4860.– par troupeau.

Procédés de traite pris en considération Salle de traite tandem 1 x 3 avec 3 UT et ITP

Salle de traite Side by Side avec 6 UT et ITL 1. Bâtiments et équipements mécaniques

1.1 Coûts fixes:

Remise et place de traite au pâturage

(tab. 10, colonne 7) Fr. 1043.00 813.00

Equipement mécanique, installation de traite

(tab. 10, colonne 11 ) Fr. 5004.00 8 313.00

Equipement mécanique, génératrice

(tab. 6) Fr. 700.00 1 000.00

Total Fr. 6747.00 10 126.00

Part par vache Fr. 224.90 337.53

1.2 Coûts variables:

Montant par vache, aire d’attente et parcours extérieur

(tab. 7, sciure )

Fr. 7.20 7.20

Montant par vache, installation de traite

(tab. 10, colonne 12 ) Fr. 4.00 6.00

Montant par vache, génératrice

(tab. 10, recalculé d’après la colonne 17 ) Fr. 88.00 53.70

1.3 Total par vache Fr. 324.10 404.43

Total par troupeau Fr. 9723.00 12 133.00

2. Travail

Travaux de préparation, de nettoyage et de transport, montage et démontage, proportion par vache

(tab. 10, colonne 13 )

MOh 14.86 14.46

Traite par vache ( tab. 10, colonne 14) MOh 30.70 21.00

Temps de travail total nécessaire par vache MOh 45.56 35.46

Temps de travail nécessaire par troupeau MOh 1366.80 1063.80

Coût de la main-d’œuvre à Fr. 24.-/h/vache Fr. 1093.00 851.00

3. Coût total du procédé par vache Fr. 1417.10 1255.40

Type de salle de traite Nombre Type Rendement Investis-

d’unités de traite par vache Différence sements

trayeuses vaches et par été avec la salle de Installation de 20 vaches 30 vaches 40 vaches en valeur par heure,

traite tunnel 30 vaches absolue dépenses

1 x 4 par vache minimales

par h MOh MOh Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.

Salle de traite tunnel 1 x 4 4 A 21 45,8 39 096 403 297 245

4 B 21 43,1 -2,7 45 096 462 329 262 32 11,85

1 x 6 6 B 26 36,4 -9,4 52 568 501 351 276 54 5,74

2 x 3 4 A 28 39,1 -6,7 50 956 429 309 249 12 1,79

Side by Side 1 x 4 4 B 23 39,8 -6,0 54 496 521 368 291 71 11,83

1 x 6 6 B 27 35,4 -10,4 64 076 580 404 317 107 10,29

Epi 1 x 4 4 A 22 40,0 -5,8 45 832 438 319 259 22 3,79

4 B 22 38,7 -7,1 53 832 513 362 287 65 9,15

2 x 3 3 A 26 39,4 -6,4 58 720 488 351 283 54 8,44

3 B 26 38,0 -7,8 63 720 545 383 302 86 11,03

2 x 3 6 B 38 34,7 -11,1 72 720 620 431 337 134 12,07

2 x 4 8 B 45 30,0 -15,8 81 040 678 467 362 170 10,76

Tandem 1 x 3 3 A 22 45,5 -0,3 48 656 442 324 265 27 90,00

3 B 22 42,2 -3,6 60 656 535 377 299 80 22,22

1 x 4 4 B 32 31,5 -14,3 68 296 561 388 302 91 6,36

A: Installation de traite à pots

B: Installation de traite en lactoduc

Utilisation de l’installation de traite: 200 jours par été

Différence des coûts pour 30 vaches par rapport à la salle de traite tunnel, 1 x 4 Temps de travail nécessaire Coûts de la salle de traite mobile

par vache et par an

Tab. 11: Exemples de calcul du coût des procédés

Conditions de base: 30 vaches, 200 jours par été, distance depuis la ferme:

3,6 km, montage et démontage de la salle de traite à sept reprises.

Coûts et différents éléments selon tableaux 6, 7 et 10

Tab. 12: Temps de travail nécessaire, investissements et coûts annuels: comparaison

Referenzen

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