Research Collection
Doctoral Thesis
Sur une généralisation de la transformation de Lie
Author(s):
Jobin, Herbert Publication Date:
1920
Permanent Link:
https://doi.org/10.3929/ethz-a-000103800
Rights / License:
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SUR UNE GÉNÉRALISATION
DE LA
TRANSFORMATION DE LIE
THÈSE
PRESENTEE
A
L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE
POUR OBTENIR LE TITRE DE
DOCTEUR
ÈS-SCIENCES MATHÉMATIQUES
PAR
HERBERT JOBIN
LES BOIS (BERNE)
241 _=„_
Rapporteur
: Prof. Dr L. KOLLROS.Co-rapporteur:
Prof. Dr M. GROSSMANN.PORRENTRUY
« LEJURA » S.A, IMPRIMERIE-LIBRAIRIE 1921
Leer
-Vide
-Empty
A MES PARENTS
Leer
-Vide
-Empty
La
transformation
de Lie(Math.
Ann.V)
associeauxpoints
del'espace
les droitesisotropes,
de telle manièrequ'à
despoints
enligne
droitecorrespondent
lesgénéra¬
trices d'une même
demi-sphère.
M. 7'7.Duporcq (Bulletin
de la Société
mathématique
deFrance)
en aimaginé
une
généralisation
trèssimple,
en substituant aux droitesisotropes
lestangentes
àunequadrique
fixeii, lesquelles forment,
comme onsait,
uncomplexe quadratique
ii.Les droites de ce
complexe
ont donc pourhomologues
les
points
dupremier
espace(§ 2).
D'autrepart,
nousmontrerons
qu'aux points
du second espace correspon¬dentles droites d'un autre
complexe quadratique,
définiau
$
3.Après
avoircherché leshomologues
desélémentssinguliers (% 4)
nous passerons aux casparticuliers
où iiest une
conique quelconque (§ 5)
ou l'ombilicale(§ 6)
etnous aurons étudiéainsi latranformation de Lie par des moyens
purement géométriques.
SOURCES:
1. Mémoire de M. K.
Duporcq,
Bulletin de la Sociétémathématique
de France.2.
Sophim Lie;
UeberComplexe.
Mathematische An- nalen V.Leer
-Vide
-Empty
§ 1.
—Deux théorèmes
sur les tangentes à une quadrique
Les
tangentes
à unequadrique
iitransversales
à unetangente
fixe forment une congruence(2,2).
Cellesqui coupent
deuxtangentes
fixes serontdonc lesgénératrices
d'une surface
réglée
du 4edegré.
Xous allons montrer que cette surface se compose de deuxsystèmes réglés.
Soient,
eneffet,
a et b deuxtangentes
fixesarbitraires, A,
B leurspoints
de contact avec ii. Parunpoint quel¬
conque M de a. on
peut
menerdeuxtangentes
t t àii, transversales
àb.Désignons
par T et1\
lespoints
decontact de t et t. Le plan
(A,
B, T ) coupe ii suivant >1 2 i 1 r
une
conique
c ; les tranversales à a b c sont lesgénéra¬
trices d'un
système réglé/'.
/' et ii ont en commun laconique
c etles troisplans tangents
en A B et T ; ellesse touchent donc le
long
de c, en d'autres termes, lesgénératrices
de 7' sont destangentes
à ii.On montrerait de la même manière que a b t définis¬
sent un deuxième
système réglé
V circonscrit à ii. Lestangentes
à laquadrique
iicoupant
deuxtangentes
fixesa bsont donc les
génératrices
de deuxsystèmes réglés s'appuyant
sur a b. On sait quequand
deuxdemi-qua- driques s'appuient
surdeux mêmesdroites,
ellesont deuxgénératrices
communes.Nous arrivons donc au résultat:
7. —Les
tangentes
à laquadrique ii, coupant
deuxtan¬gentes fixes
a,b,
non situées dans un mêmeplan, forment
— X —
deux
systèmes réglés
/',l'qui
ont deuxgénératrices
com¬munes ni, u. — Les
points
de contact de m et n sont A etB.Lorsque,
enparticulier,
lestangentes
a etb secoupent,
ellesdéfinissent
unpoint
Metunplan
v; /' est alors le cône de sommet Mcirconscrit
àii,
et /' estl'intersec-
tion duplan
v avecii,
ouplutôt l'enveloppe
2 des tan¬gentes à ii contenues dans le
plan
v. Les deuxquadri-
ques/'t
et J^
ontpourintersection lapaire
dedroites a,b.
Considérons
maintenant troistangentes
àii,
a,b,
c, telles que: i° deux d'entre elles ne soient pas situées dans un mêmeplan,
2° elles ne soient pas toutes troisgénératrices
d'une mêmedemi-quadrique circonscrite
à ii. Ces troistangentes
ont engénéral quatre
transver¬sales communes
tangentes
à ii. Eneffet,
a, bdétermi¬
nent deux systèmesJ réglés° /'' , et F" , circonscrits à
au a b
ii que r coupe
généralement
enquatre points différents,
par chacun
desquels
passe unetransversale à a b c, tan¬gente
à ii.II. —
Lorsque
deux;qnadriqnes
circonscrites à ii ont unegénératrice
communeb,
elles eu ont unedeuxième,
de l'autresystème,
etle reste del'intersection
est engénéral
uneconique
ordinaire.L'intersection
des deuxquadriques pourrait
se compo¬ser de
quatre
droites; on aurait alorsaffaire
à deux sys¬tèmes
réglés
circonscrits à iiqui
ont deuxgénératrices
et deux transversales communes
Cl).
Désignons
par /" .. V" ., /".
, /"'".
, /'' et /'"
fc> "
ab ab' b c' b c' c a ca
les six
demi-quadriques
circonscrites à ii etqui s'ap¬
puient respectivement
sur ab,
sur b c et sur c a, et par m lagénératrice
commune à /''b et
F'b
c.mappartient
à l'une desdemi-quadriques
/' ,qu'elle
définitcomplè¬
tement.
• —
g —
Les relations
géométriques
entre les troistangentes
a,b,
c, et leursquatre
transversales m,n, o,p,peuvent
êtrereprésentées
par le tableau suivant:Qidrip
a h ' c ni n o1 p
'"a>
a h w //r"ab
a b!
o p'\c
b c m\ \
• o1 1
b c h c
1
!
» pr
ca n c m p
V"
c a a c
1
a 0Par exemple, V . et /'" ont en commun aet n.
r »
a b ca
Le tableau ne donne pas l'intersection
complète
dedeux
quadriques
de même indice.Supposons
enparticulier
que a, b secoupent
en unpoint
iS' etformentunplan
p.f"a
bestuncône de som¬met Set /'" une
conique
situéedansleplan
p. c coupe le cône en deuxpoints
parlesquels passent
lesgéné¬
ratrices m etndu cône /''
vetle
plan
p en unpoint
parlequel
onpeut
mener lestangentes
o,p à laconique
V b.Les
quatre
transversalessontdoncencoredistinctes.IO
Si c coupe à la fois a et
b,
elledéfinitavec a,h,
la qua-drique
F' . ; V" . estcoupée
par r en deuxpoints
parlesquels
onpeut
mener les deux transversales à a b c.Dans ce cas, a,
b,
c ont deux transversales communes,qui
sontlesgénératrices
communes aux deuxsystèmes réglés l\b
et/'"ab.
Supposons
enfin que a,1),
c. secoupent
deux à deux:elles sont toutes trois dans un même
plan
ou bien elle«passent
par un mêmepoint.
Onpeut
donc leurmenerune infinité de transversales communes.
§ 2.
-Définition de la Transformation
Donnons-nous une
quadrique
fixe ii etcinq tangentes
a,
1),
c,d,
e, à cettequadrique,
telles que: i° deux d'entre elles ne soient pas dans un mêmeplan,
2 trois d'entre elles ne fassent paspartie
d'une mêmequadrique
cir¬conscrite à
ii,
30quatre
d'entre elles n'admettent pasune transversale commune
tangente
à ii. Nous dirons alors que lescinq tangentes
sontindépendantes.
Nous venons de montrer
qu'il
existe deuxsystèmes réglés
circonscrits àii,
dont lesgénératrices s'appuient
sur les
tangentes
a, h. Choisissons arbitrairement l'un d'entre eux, que nousdésignerons
par J . ; choisissons de même les svstèmes réglés J J , J , et néerli--' & ac aa ae' »
geons
provisoirement
les autressystèmes réglés,
quenousdésignerons J' , J' J' , J' . J . et J ont
& a b a c ad a e ab ac
une transversale commune
unique,
m,qui détermine,
avec h et c un seul
système réglé,
J, . Nous pouvons ainsi définir d'une manièreunique
lessystèmes réglés
J. J.
., J. , J ., J et J . .
Envisageons, plus
bc b<r o e' c d' ce de ° ' '
généralement,
unetangente quelconque,
x; elle déter¬mine avec a deux demi-quadriques J et J' . J .
^ ^ ax ax ax,
choisi
arbitrairement, permet
de définirJb
,-'cx; -'dx
et J .
e x
Ceci
posé,
passons à l'étude de notre transformation.On
peut
la définir en disant qu àchaque point
del'espace,
elle
fait correspondre
unetangente
àii,
de telle manièrequ'à
despoints
enligne
droitecorrespondent
lesgénératrices
d'un,système réglé
circonscrit à ii.12
Nous allons montrerque cette
transformation
estcom¬plètement déterminée quand
on se donnecinq points
arbitraires A B CD E de
l'espace
etleurshomologues, cinq tangentes
a,b,
c.d,
e àii, indépendantes
entreelles; nous associerons à toutplan passant
par unpoint
A unetangente
à iis'appuyant
sur a. Auxplans passant
par ABcorrespondront
donc lesgénératrices
dusystème réglé choisi, Jq
b etauxpoints
deAB,
contenus dans tous cesplans,
lesgénératrices
dusystème réglé s'ap¬
puyant
sur J ,.Soit Xun
point quelconque
del'espace;
lesquatre points C, D, E,X, déterminent,
avec AB lesquatre plans
:(ABC)
=r, (ABU)
=ài (ABEj
=st (ABX)
=£i;
qui
ont pourhomologues
lesquatre
transversalescc dL,
e, x , & a,
b,
etsituées dans lesystème réglé
choisiJa
b.La droite x
peut
être définie au moyen desrapports anharmoniques
:AB (V DE
X)
et(ah) (ci dL et x),
ce
qui permet
de la construire. Onpeut
définir d'une manièreanalogue
lesplans (BCX)
—-$
et(CAX)
=f
et leurs
homologues
x etx'_. transversalesrespective¬
ment à b c et à c a:
BC (A
D EX) (b
ci(a
d e x)
CA (B I) E
X) (c djfbdex)
l'ous les
points
deBX, qui
sont situés à la fois dans lesplans £
et£,
ont pourhomologues
deuxtangentes
— T3 —
à ii
coupant
x et x ; celles-ci forment deuxsystèmes réglés,
dont unseul,
JXi X%, contient b. C'est JXix2, quenous associerons à BX. La droite CX
correspond,
demême,
à unsystème réglé unique,
JX2 Xj, et les deuxsystèmes réglés
J et J ont engénéral
une seuleXi Xg x%x«
transversalecommune, x, quenous considérerons comme
la transformée du
point
X (x est commun à BX et CXet est contenu dans les
plans £ $ £
j.Aun
point quelconque, X,
dupremier
espacecorrespond, donc,
dansnotretransformation,
unetangente,
x, à la qua¬drique
ii.Envisageons, maintenant,
deuxpoints quelconques, X, Y, qui
ontpourhomologues
deuxtangentes
x, //, àla
quadrique
ii. Aux droites AX et .4 Ycorrespondent
d'une manière
unique
lesquadriques
J J , circons¬crites à
ii,
et contenantrespectivement
lestangentes
a,x et a,y.
Ainsi,
auxpoints
de AXcorrespondent
lesgénératrices
de Jappartenant
au mêmesystème
que a, x et auxplans passant
parAX,
lesgénératrices
del'autre
système.
Enparticulier, l'homologue
duplan
ji = (A X
Y)
estla transversalem. àa,x, //qui
estgéné¬
ratrice commune aux deux
quadriques Jqx
et J . SiX
parcourt
la droiteXY,
il reste constamment dans leplan
11; latangente
xengendre
alors lademi-quadrique
J circonscrite à ii etdonttoutesles
génératrices
sontdes transversales à m.
A une droite XY
définie
par deuxpoints <[uelcouques, X, Y, correspond
donc l'une des deuxdemi-quadriques
cir-conwiites à ii et contenant les deux
tauf/entes
x et y.Considérons, enfin,
unplan
-, défini par troispoints
quelconques X,
Y. Z (non enligne droite),
dont leshomologues
sont troistangentes indépendantes
x, y, z,— H —
à ii. Aux trois droites
XV,
YZ et ZXcorrespondent
trois
quadriques, Jx
, J ,Jz
, onvoit facilementque ces troisquadriques
ont unegénératrice
commune, uni¬que, p,
qui
est à la fois transversale à. x, y, z ettangente
à ii. C'est cette droite p que nous associerons auplan
n.A un
plan II,
déterminé par troispoints X, Y,
Zcorrespond
Vune desquatre
transversales communes àx, y, z ettangentes
à ii.Transformation
inrerse: Soit a; unetangente quelcon¬
que à ii. Elle définit avec a deux
demi-quadriques
cir¬conscrites à ii. J et J' . L'une d'entre elles J
a e ax a x
étant
choisie,
lesdemi-quadriques
J „, J J. J sontcomplètement
déterminées.Les
tangentes
a, b. c. ont une transversale communeunique,
c , contenue à la fois dans les trois systèmes réglés choisis d'avance• J ,. J. et J .Désignons de
& ab bc ca fe
même par d e x les transversales communes à a bd,
a b e, a b x, contenuesdans les
demi-quadriques
choisies.Comme c d e x sont
quatre génératrices
du mêmesys¬tème
régie Jab.
elles ont pourhomologues
lesplans
y
<î(
sf, passant
par AB etrespectivement
par lespoints
C I) Eet X(qui
est encoreinconnu.)
Leplan £ peut
être déterminé par lesrapports anharmoniques
:ab
(ct dt et xj
et AB(yt, ^, £_ ÎJ
(In
peut
définir d'une manièreanalogue
lesquatre
droites bd_
e x ,appartenant
àJa
etcoupant
respec¬tivement
b,
d, e. x et leurshomologues,
lesplans ft
os>
£o passant
par AV.Enfin,
lesquatre génératrices
de J, , adn
e, ,/•_coupant respectivement
a, d. e, x, ont pourhomologues
lesquatre plans
« ^ g£
passant— 15 —
p^r BC. La
tangente
x,donnée, s'appuie
à la foissur x x x •dans le
premier
espace, sonhomologue, À*,
estdonc commun auxtrois plans ç
£ £
.r 12 1
Le choix de J est arbitraire. Si l'on remplace J
a x .
c ax
par la 2e
quadrique J'ax>
il fautégalement remplacer Ji,x- Jex' Jdx'Jex' respectivement
parJ'bx,J'cx>
-i'd
, J' . On trouve alors unepremière
transversale x', différentedex1,
car elle est commune à J .,qui
n'a paschangé
et à J' ,qui
est différent de J . Le rap¬port anharmonique
fc , d e x,) prend
uneautrevaleur, puisque, seul,
le dernier terme x achangé;
il en estdemême de son
équivalent (y
o s,£,).
Lesplans
y o s , étant les
mêmes,
il faut que lequatrième, ç'
, soitdifférent
de £. On trouve, de la même manière deux nouveaux plans£'
£', etles trois plans ê' £'$'
1 2 3
L 1 ~ 2 2
se
coupent
en unpoint X', qui
n'estengénéral
pas con¬fondu avec le
point déjà trouvé
X-A nne
tangente quelconque,
x, àii, correspond,
dan* lepremier
espace, unepaire
depoints
X X .A une
tangente
àii,
onpeut également
associerunepaire
deplans
dupremier
espace. Eneffet,
soientx,y, z,trois
tangentes quelconques
àii,
dont leshomologues
sontles trois
paires
depoints
X X , YY,
Z Z. Dési¬gnons par m, n, o, p, les
quatre tangentes
àii, s'ap- puyant
surx // i.Enprenant
unpoint
de chacune des trois paires X X , YY,
Z Z, on peutdéterminer huitr 12 13 12 l
plans
différents(X
Y.Zkj
. . k_ i 2. Nous allons mon¬trerque ces huit
plans correspondent
auxquatre
trans¬versales m, n, o,p. En outre, x, ij, z, déterminentdeux à deux six
quadriques,
circonscrites àii, qui
contiennent chacune deux destransversales
m n op. Ces sixquadri¬
ques ont pour
homologues
les douze droites X.5 .,Y.Z^
__ i6 —
et
ZkX. (i.,j, k,
—1, à).
Chacune de ces droites est commune à deux desplans
définisplus
haut.Les indices de
.Y, Y,
Z sontcomplètement indépen¬
dants entre eux, car le choix de
Jax,
pour définir X.est
arbitraire;
il nedétermine
pas J ,qui permet
de définir Y.i
Partons de la
transversale
in, commune à trois desqua¬driques
définies par x,y, z :J
, J et J . Choisis-sons arbitrairement l'une des
quadriques
contenant ri etx, et
désignons-la
par J . Onpeut,
à l'aide de J , construireX,
l'un deshomologues
de x,auquel
nous donnons arbitrairement l'indice J. J et J ont enax xy
commun x et une deuxième droite
qui,
avec a et//, défi¬nit d'une manière
unique,
laquadrique
J , circonscrite à iJ. Cettedernière permet de construire l'un des homo¬logues
de y, que nousdésignerons
arbitrairement par Y.Enfin,
onpeut
construire d'une manièreanalogue
l'undes
correspondants
de z, Z. Ces troispoints,
X,Y,
Z,déterminent
unplan
//., que nous associerons à la trans¬versalem.
(X
, Y,Z, nesontenligne
droite que six,y, z, sont sur un mêmesystème réglé
circonscrit àii;
nous les avonssupposées quelconques).
Remplaçons
maintenant laquadrique Jflx,
par laseconde,
J' ,qui
contientégalement
a et x. Les deuxautres
quadriques,
J , J , devront être aussirempla¬
cées
respectivement
par J' J' . Dans lepremier
espace, nous aurons, aulieu destrois
points
X,Y, Z,
lestrois autres
points,
.YYo Z, qui définissent
engénéral
un
plan
u différent de u . Ce deuxièmeplan correspond également
à la transversale m.La transversale m, à ,r // z, a donc pour
homologues
les deux plansF t«,2 - (X] Y1 ZIyj et'«-2 =
(X
222yY Z.)— 17 —
La
quadrique
_/choisie, qui
contient m,correspond
aux deux droites X Y et X
Y,
situéesrespectivement
dans<ai et dansiia .En
procédant
de la même manière que pour m, nousverrions aisément que les autres
transversales,
n, o,p, ont pourhomologues respectivement:
v -~.
(X Y
Z ) v --(X YZ
)1 l 1 2y 2 2 3 \y
w - (X Y Z ) w =- (X Y Z)
1 ' 1 2 i-^ ,2 2 1 2-'
ff
=rjf
F Z)
7i = (X Y Z)
Nous aurions ainsi montré
qu'à
chacune desquatre
transversales m, w, o, p, aux troistangentes
arbitraires x, y, z,correspondent
deux des huitplans
définis danslepremier
espace par les troispaires
depoints
XX,
Y
Y,Z Z.
12 12
Deux
tangentes
x, y, déterminent deuxquadriques
circonscrites à ii. A chacune d'entre elles
correspond l'une
des pairesr de droites. X Y1122, X Y et X Y, X Y. 1221Toute
tangente,
x, à laquadrique
U a donc pourhomologues
unepaire
depoints
X X et unepaire
deplans
ç c • Il est facile de montrer que les deuxplans
£
çpassent
par les deuxpoints
X X.Envisageons
àcet effetune
quadrique
circonscrite à Si etdésignons
par A(x,
y,z...J
et/'fa, h,
<'...) les deuxsystèmes réglés qui
la
composent.
\ous supposerons que J et /'sont dif¬férents,
c'est-à-dire que laquadrique
n'est ni un cône niune
conique.
A la
demi-quadrique
J(x,
y,z...) correspondent
deuxdroites d d etles ponctuelles X Y Z... de d et X Y
12 L 111 12 2
Z... de d sont
homographiques,
commehomologues
— i8 —
d'un même
système réglé
x, y, z... Mais lestangentes
x, y, z... ont aussi pour
homologues
despaires
deplans
De
même,
à toutegénératrice
a de Z1onpeut
associer à la fois unepaire
depoints
AA et unepaire
deplans
a a . Comme rjcoupe x y z..-, l'un
desplanshomologues,
a , par
exemple,
doit passer par X YZ..., c'est-à-dire,
par d, et
l'autre,
« , par d . Lespaires
deplans
a a ,i
iï
> ï Y >correspondant
à a,h,
c... de /',enveloppent
donc la
paire
de droitesd d . Lestangentes
a,l>,
c...,qui appartiennent
à une mêmedemi-quadrique /',
ont aussipour
homologues
lespaires
depoints
A A , BB,C C,...
formant une
paire
de droites r c_. Lesgénératrices
xy z—de J sont toutes transversales à a b c...; les
paires
deplans
ç ç, f/ ?/„•-T
*.»qui
leurcorrespondent, envelop-/
pent donc la
paire
de droites c c . Laquadrique
circons¬crite à ii et se
composant
des deuxsystèmes réglés
J
(.r,
y,z...)
etl'fa,
b, c...j a donc pourhomologues,
dans le
premier
espace, les deuxpaires
de droites d d,
c c , telles que:
A* Y Z... sont sur d , qui estl'enveloppe de a fi r
111 i^ rr i'i'j...
« /? r...
2' 2 '2
S
?,
'i-.
I. ?,
V"Nous dirons que ces deux
paires
de droites sontmitjtifjtiéex.
Une
génératrice,
x, deJ,
ne coupe aucune des autresgénératrices,
y, z... du mêmesystème,
mais onpeut
la considérer comme « secoupant
elle-même ». Lesplans
î C ne peuvent donc conteniraucun des
points Y
YZ12
Z,
de d d12. Il en résulte que d d et c c sont diffé-"12 12
X Y Z...
2 2 2
» d
A B C...
i 1 i
•> c
A B C... » c
— iq
rentes entre elles. Le
plan £, qui
passe par c , coupe den un certain
point Z,
dontl'homologue,
z,appartient
àJ,
et doit couper x, cequi
estimpossible,
à moins quezne soit confondu avec x. Ce
point
Z n'est donc rien d'autre queX.Demême, £
coupe (/ enX. Les indices de c c étant indépendants de ceux de d d , nous mon-12- r i s'
trerions d'une manière
analogue
que£
coupe d en Xetque
£
coupe d en X. Il en résulte que lesplans £ £
1*22 * 12
passent
tous deux par X et X .Une
tangente quelconque
x, àii,
a donc pourhomologues
une
paire
depoints
X X et une.paire
deplans £ $ patmnt
pareux.
La droite x —XX, commune à c et
ê,
est donci a i 2
transversale aux
quatre
droites d d c c , et, par toutpoint
de d , onpeut
mener une transversale à cesquatre
droites.Lorsque
laquadrique
circonscrite à ii n'est ni un cône ni uneconique,
etque laconique
de contact ne se com¬pose pas d'une
paire
dedroites,
lessystèmes réglés
J etV
qui
lacomposent
sontdistincts,
et les deuxpaires
dedroites d d etc c n'ont aucun
point
commun. Eneffet,
supposons que d et c se
coupent
en unpoint
M. Cepoint,
commun à d et c, a pourhomologue
unegénéra¬
trice commune à J et
/',
cequi
est contraire àl'hypo¬
thèse.
Notre transformation
définit,
dans le i" espace, unsystème
que nousappellerons système focal quadratique
etque nous étudierons au
§3.
Leer
-Vide
-Empty
§ 3.
-Système focal quadratique
Ce
système peut
être défini comme une correspon¬dance doublement
quadratique qui
associe à toutepaire
de
points X^ X^
unepaire
deplans
focaux c ? passantpar eux, de telle manière que si
X,
X décrivent deux droitesgauches di d^, $, Ç enveloppent
deux droitesgauches d't
d'généralement
distinctesde d d ; cesquatre
droites sont alorsgénératrices
d'un mêmesystème réglé
dont les transversales
joignent
lespaires
depoints
et sontles droites d'intersection des
paires
deplans homologues.
Envisageons (X
c)
d'unepart
et(X $ j
d'autrepart.
Lorsque (X £
)engendre
unsystème focal,
il estclairque (X
$
jengendre
unsystème
focalhomographique
au
premier,
et les deuxcomplexes
linéairesgénérauv
ainsi définis ont en commun la congruence des droites
qui joignent
lespoints homologues,
et que nousappel¬
lerons des droitesdo/Mes. Cette congruence,
qui
est d'or¬dre et de classe i, a deux transversales m, n, les droites
singulières
de notresystème
focalquadratique.
Eneffet,
si X
parcourt
la droite double X X , X sedéplace
sur lamême droite et la
paire
X Xengendre
uneinvolution, qui
a deuxpoints
doubles. Le lien de cespoints
doublesest évidemment la
paire
de droites m, n.Lorsque Xi
vient enX,
£
seconfond avec£
; nousvoyons donc que les deuxcomplexes
définisparles
deuxsystèmes
focauxhomographiques
sontformés des mêmesdroites,
appar¬tenant à un
complexe
linéaireunique
1^
et associées parpaires.
Les éléments unis sont, d'unepart
les droites— 22 •—
doubles, qui
sontcommunes, d'autrepart,
lesdeux droitessingulières
m, u,qui
forment laseule paire
de droitesconjuguées
à la fois aux deuxcomplexes. (En effet,
lesdroites du
complexe passant
par unpoint
Mde m sontdoubles,
etdoivent parconséquent
coupern,qui
estdoncl'enveloppe
desplans
focaux despoints
dem.)
On montrerait de la même manière que
(X £
) et(X £ ) engendrent
deuxsystèmes
focauxhomographi-
ques définissantdeux
complexes linéaires
dontles droitesappartiennent
à un mêmecomplexe
linéairegénéral /'_,
distinct de F ;les éléments unis de F sont ceux de /'.
r 2 1
Notre
système
focalquadratique
se compose donc de deuxsystèmes
focaux linéaires dont lescomplexes
onten commun la congruence des droites doubles. Il est déterminé par les deux droites
singulières,
unpoint quel¬
conque A et l'un de ses
plans focaux,
parexemple
a ,passant
par la droite double a, transversaleunique
que l'onpeut
mener de Akm,
n. A est leconjugué
harmo¬nique
de A par rapport auxpoints
d'intersection de a, avec m, u, eta leconjugué harmonique
de a par rap¬port
auxplans
que n définitavec met //. Soit X unpoint quelconque;
X se construit de la même manière que A . X définitavec a unplan
yj ; y est déterminé para et X et lesfoyers
Y Y de hj rjpeuvent
être construits à l'aide des deux involutions(a
a v V—)
et(A
AY Y...) Enfin, Y Y
définissent
avec la droite double1 2 ' ' 1 2
X X,les deux plans focaux ç ç de
X
X.12 * i 'a i 2
Les
propriétés
de notrecomplexe quadratique,
quedésignerons
par/', peuvent
être déduites de celles ducomplexe
linéairegénéral.
Les droites sont associées parpaires, appartenant
au mêmecomplexe linéaire,
F ouFt
; aufaisceau de droitesmenées par A dans l'un desesplans focaux,
acorrespond
le faisceaudedroites menées— 23 —
par A dans l'autre
plan focal,
a . Deux droites formantune
paire
sont doncgauches; lorsqu'elles
ont unpoint
commun, elles coïncident et forment une droite double.
Les droites du
complexe qui passent
par unpoint
Aforment deux faisceaux situés dans les deux
plans focaux,
a a , et,
corrélativement,
cellesqui
sont situées dans unplan « forment deux
faisceaux,
desommetsA A ;enfin,
r 1 12'
les droites
singulières
m, h,qui
définissent la congruence desdroitesdoubles, n'appartiennent
pas aucomplexe
F.mais sont
conjuguées
à la fois aux deuxcomplexes
r et r.
1 s
Tout
système réglé formé
de droites doubless'appuie
surles deux droites
singulières
et sur des droitesconjuguées
parpaires
auxcomplexes
F etPj
celles-cipeuvent
être grou¬pées
parquatre
: lieux de A' etenveloppes
de$
,lieux de X et
enveloppes
de£
• Ellescomprennent
enoutre unepaire
de droitesunique
appartenant
soit à F soit à /'.Lorsque
deux droites décrites par deuxpoints
corres¬pondants
secoupent,
leurpoint
d'intersectionappartient
à une droite
singulière,
et leurplan
passe par la mêmedroite,
leursconjuguées
à /' Fjouissent
de la mêmepropriété.
Toute transversale à une
paire
de droites ducomplexe
Fappartient
aucomplexe.
Soient a a une
paire
de droites ducomplexe
et b unetransversale à a a ; b coupe a en X et a en Y : elle
1 27 1 l 1 1 2'27
coupe donc
£
en X et£
en Y(puisque
ç passe para et c par a ). Or Xappartient
aussià£
b coupe doncf
en deux
points,
dont X ; elleappartient
donc au com¬plexe r-,
bs'appuie également
sur a , a , car elle doitpasser par X et Y.
— 24 —
Deux
paires
de droites ducomplexe,
a an, h b ,qui
n'ontaucun
point
commun,appartiennent
à un mêmesystème réglé formé
depaires
de droites ducomplexe
etcomprenant
deux droitesdoubles;
lesystème réglé conjugué
a la mêmeforme.
On
sait,
eneffet,
queles transversales h. a aforment
une congruence
(1,1) appartenant
aucomplexe;
il en estde même des droites
s'appuyant
sur b b ; les droitescommunes à ces deux congruences
forment
donc unsystème réglé,
et ellesappartiennent
parpaires
au com¬plexe
F. Il y a deux droitesdoubles qui coupent
a a b b(et
m,n.)
Lesystème réglé auquel appartiennent
a a b b est aussi formé de
paires
dedroites
du com-plexe
etcomprend
deux droitesdoubles
; on ledémontre facilement
en partant de deuxpaires de
transversales àa a b
b
. Laquadrique
ainsi définie estcoupée
par les droitessingulières
m, n, enquatre points,
MM,
NN,
et les quatre droites
doubles qu'elle
contient sont:MN,
112MN
etMX, MN
2 12 2 1
On déduit de ce
théorème
:Trois
paires
de droites ducomplexe
Fqui
sontindépen¬
dantes ont
deux transversales
communesformant
unepaire
de
droites
ducomplexe. Chacune
des troispaires peut
êtreremplacée
par unedroite double.4.
-Propriétés de la transformation
Notre
transformation,
définie au5?
2, associe à unepaire
depoints
X X d'unsystème
focalquadratique
età leurs
plans
focaux çf
unetangente
x à unequadri-
que fixe il. Elle conserve le contact: si donc deuxtan¬
gentes,
x, //, àil,
secoupent
en unpoint
extérieur àil,
leurshomologues,
X X?
c et Y Y ri y sont inci-dents,
c'est-à-dire tels quef
passe parY,Ç
parY,
rt par X et Tj par X
(les indices, qui
sontarbitraires, peuvent
êtrepermutés).
Lorsque
latangente
xengendre
unedemi-quadrique
J, circonscrite àil,
lapaire
depoints
X X décrit unepaire
de droites d d et leursplans focaux,
î£,
enve-loppent
deux droites d' d' ; les deuxpaires
de droites(/ d et d' d' sont
conjuguées
parrapport
ausystème
focal
quadratique.
Il est évident que lesgénératrices
dusystème réglé
transversal à J ont pourhomologues
lespaires
depoints
de d' d' et lespaires
de leursplans focaux, qui passent respectivement
par d d , car ellescoupent
touteslesgénératrices
de J.Les
tangentes
à ils'appuyant
sur deuxtangentes
fixes./•, y. non situées dans un même
plan,
forment deux sys¬tèmes
réglés
A' etB',
circonscrits à il. Dans lepremier
espace, les deux
paires
depoints
X X Y Y définissent deuxpaires
de droites:a = X Y a = X Y b = X Y b = XY
l 112 22 I 122 21
et leurs