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Des hauts et des bas derrière les barrages

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Academic year: 2022

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C o m m e n t ç a m a r c h e ?

Des hauts et des bas derrière les barrages

La courbe moyenne du taux de remplissage des barrages épouse un cycle saisonnier immuable. Les faibles variations annuelles observées dépendent autant de la situation des prix sur le marché de l’électricité que des conditions météorologiques.

les régions. «Un été caniculaire qui engendre une fonte glaciaire importante va remplir les lacs de haute altitude au nord des Alpes mais ne sera pas favorable aux bassins du sud des Alpes, poursuit la responsable. A l’inverse, un été pluvieux sera profitable pour les ouvrages situés en dessous de 1700 mètres d’altitude et pour tous les bassins au Tessin.»

Pleins au début octobre

Globalement, le taux moyen de remplissage des barrages dépend moins des conditions météo- rologiques que des variations saisonnières. En d’autres termes, la courbe prend, année après année, à peu près la même forme. Les barrages sont généralement pleins au début du mois d’octobre et se vident ensuite progressivement.

Les précipitations de l’hiver sont stockées sous forme de neige et restent ainsi bloquées sur les reliefs. En altitude, le niveau minimal de l’eau est en principe atteint vers fin avril, un mois plus tôt sur le plateau. Les barrages recommencent alors à se remplir avec la fonte des neiges. A noter qu’il s’agit là de données statistiques. Si certains bassins ne sont pleins qu’une fois par année, d’autres peuvent être remplis plusieurs fois. Cela dépend essentiellement du rapport entre la taille du bassin versant et la capacité maximale d’accumulation.

Le 15 avril 2013, le taux moyen de remplis- sage des bassins d’accumulation en Suisse passait sous la barre des 9%. Autant dire que les barrages étaient presque vides. Le canton des Grisons en était même à 5,5%. Du jamais vu à cette période de l’année depuis que les données ont commencé à être compilées nu- mériquement par l’Office fédéral de l’énergie, soit il y a quinze ans. Depuis lors, la situation s’est normalisée. Le 20 mai, le taux moyen de remplissage en Suisse était remonté à 18,6%, un niveau tout à fait habituel à cette période.

Paradoxalement, le très faible niveau d’eau dans les barrages à la mi-avril a suivi une période relativement faste en termes de précipitations.

Selon le bulletin climatologique de Météo- Suisse pour l’hiver 2012 – 2013 en effet, la saison fut marquée par de fréquentes perturbations.

Le cumul des précipitations au nord des Alpes et en Valais a dépassé de 110 à 140% les valeurs moyennes de la période 1980 – 2010. Pour Christel Varone, responsable médias de la so- ciété Alpiq, cela n’est pas si contradictoire: «Les apports d’automne et d’hiver ne constituent qu’une infime partie des apports naturels. Pour Alpiq, l’essentiel de la saison est en fait déter- miné par les apports du troisième trimestre.» Et encore, il y a des différences importantes selon

«Traditionnellement, les trois premiers mois de l’année connaissent les prix de l’électri- cité les plus élevés car ce sont aussi ceux où la consommation est la plus importante, précise Christel Varone. Les producteurs qui disposent de flexibilité, par exemple grâce aux centrales hydroélectriques, sont appelés plus souvent à fournir de l’électricité durant cette période.» Du bulletin climatologique de MétéoSuisse pour l’hiver dernier, il faudrait donc davantage rete- nir les températures inférieures à la moyenne ainsi que l’ensoleillement réduit au nord des Alpes. Deux facteurs qui auront fait grimper la consommation électrique et qui, combinés avec une fonte tardive, auront contribué à ce que le taux de remplissage minimum des bassins soit atteint un peu plus tôt dans l’année.

Courbe dictée par les prix

Un seuil minimal et un seuil maximal sont en outre fixés dans les directives d’exploitation des barrages. «Il n’y a sur ce point aucune souplesse, car cela pourrait entraîner certains risques», explique Christel Varone. D’autres contraintes, de nature légale ou conventionnelle, peuvent encore restreindre la production. «Lorsque la flexibilité est possible, c’est la courbe de prix qui va dicter la courbe de déstockage», conclut la responsable d’Alpiq. (bum)

Janvier Février Mars Avril

50%

Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Le taux moyen de remplissage des bassins d’accumulation en Suisse entre 1997 et 2012.

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