• Keine Ergebnisse gefunden

1) Litt. : « aussitôt que c'est ainsi », puisqu'il en est ainsi.

2) Litt. : des hauts et des bas.

3) Prononcer : dou-san-ian.

4) ou ençachie ; prononcer sh ou ch comme le ch doux allemand.

Suivant les lieux : d/unque, d/inque, d/uque.

ou donjon ; crolon, cachot, oubliettes, cul de basse-fosse,

bi'anfcbe d/oua:, joux blanche : chênaie, hêtraie, etc. ; noire d/oux : sapinière, pineraie.

borne, « baume », caverne, aissdiê, abriter de la pluie.

aioHssie, abriter du vent. (A/iombrè, abriter du soleil.)

ou preuè, privé ; des colons preuès, des pigeons domestiques.

Nos patois jurassiens ne connaissent que le pronom relatif que, ce qui nuit souvent à la clarté de la phrase.

Litt. : « Il faisait tout pique à ressouvenir », il évoquait tout à fait, né, nef, ou baîrque, barque.

aipparaiiiie (Bonfol) ou aipparoillie ; aipprâfé,, aippofnfie (Epauvil-lers) ; aipponiie (Les Bois), apprêter,

ou Chés (Voir note 4).

ou nds, baissïns ; auge est, en patois, du genre masculin,

diminutif : /oueyafle, brebis ;f de nos jours, on dit plutôt berbis ; berbi/'aife, brebiette, nuage moutonné.

Litt. : « qu'on lui disait », auquel on disait.

Une source de la région porte le beau nom de Bel-Oiseau.

Litt. : « tant qu'on était garçon ».

Le Capitaine, nommé parfois le Commandant, le Président ou le Maître.

Litt. : «celui qui venait derrière » (en arrière).

Litt. : « Le plus savant ».

Litt. : « choyait, tombait ». C'a! lu que y al fehoif, c'est lui qui a été nommé (dans cette élection).

Litt. : « celui qui avait un beau boute-dehors », qui était éloquent.

Bouteille d'une contenance d'environ 75 cl.

Toued/e ou aide', suivant les lieux, toujours.

Litt. : « comme qu'on voulait ».

Le verbe menlre, mettre, est de plus en plus supplanté par le verbe bolé, bouter.

Litt. : « croire ». Des a/ainfs que rte uœulanl /-en craire, des enfants très désobéissants.

marques ou écussous de familles, d'étudiants, etc.

ou Bacque-son, Brisac, .Wairiou, Marieur.

Tchou/re, compre, firie-fœus, tribut payé lors des accordailles ou d'un barrage de noces.

35) malédiction du genre de celle-ci, que les chanteurs de Nouvel-An décochaient aux gens chiches :

Nos uos remêchians de uolre solche cröfaffe, Vadyês-uos lai po /aire uofe sopalle... etc.

Nous vous remercions de votre sec croûton, Gardez-le-vous pour faire votre soupette... etc.

Litt. : « qu'on boutait à la porte ».

Litt. : « ivres comme des veaux ».

sac de blé, etc. ou de farine, pour une fournée de pain.

Au retour de fête, le dimanche après la fête. La dernière danse est la danse du coq. (Voir ma nouvelle, I'Aid/oZaffe, l'Ajoulote.)

et 4i) Ces deux mots difficiles à articuler signifient revigorer et gâteau,

se gaver, s'embecquer.

mairdgeiie, fille évaporée ; languette pendant au cou de certaines chèvres, de certains porcs, nommée aussi pendainZ d'araiZZe, pendyiyon.

qui étaient enceintes.

qui avaient un enfant de leur futur époux.

Euphémisme pour désigner le séant, etc.

couassie, creuassie, croqué ; vouloir couver ; courusse sf. couveuse, femme qui a beaucoup d'enfants, (ou coudie, cooiaisse, cououse.)

Fue des FeîZZes, ou des Fouedpes, desi PiZye-rés, de CarimenZran, Zc/iauonenne, heuffe.

Voir le Doubs /anfasZzque, dans le BuZZeZin pédayoyique, de mai 1938, de la « Société des instituteurs bernois ». Voir aussi ma nouvelle, Lai BoiZZe, dans les AcZes de 1943.

Voir ma nouvelle, le Benièssenère, dans les AcZes de 1944.

Marcher en arrière, comme des enfants ou des jeunes gens folâtrant, maira/dqe, ou fraiyïn, ZaZteiZiaZ, saiZiZtaiZ, Zioiican, russaZerie (v. russdZè) commerce, chamZia/'d, ZiritZ, bruit, train, tapage, vacarme, chahut, ou encZtannes (ens/tennes, enciennes, dans les Clos-du-Doubs). Voir Note 4.

Liitt. : « Il vous est bien aisé de dire ».

ou mode, côZunme, mode, coutume, habitude.

ouei/Z, dpi, suivant les lieux.

Litt. : « cela faisait mal-bien ».

C'dZ méchainne soueyuenne, c'est une mauvaise affaire, cela ne

pré-sage rien de bon, cela ne « sent » pas bon.

prononcer pra-yan.

L'Ecriveur oubliait ici que le mot Zyeni a un sens quelque peu péjoratif, preinnye 011 preznyne.

ou pa/ZZie. Prononcer ya-yie.

ou sains arraie, sans cesse, sans trêve, sans pause, sans

rc-pos, sans arrêt, ou aîne, anabaptiste.

chemisette ne descendant que jusqu'aux reins.

ou rouéyons (Epauvillers), /'ons (Les Bois). Prononcer ro-yons, rone-yons.

ou dyeronyes (Montagne des Bois). Prononcer d/non-ye, dj'ron-ye.

Litt. : « sans cela », malgré cela, néanmoins.

Litt. : « il était venu au coup ».

Lilt. : « cela se ne demande pas ».

Litt. : « il vous faut aussi dire », il est bon de dire.

Femme ou vache très inaigre.

GriZZenaZZe, personne si sèche, si mince, qu'elle est presque transpa-rente et dont on croit ouïr grelotter (yriZZenê) les os quand elle se déplace. (Voir ma nouvelle Lai GriZZenaZZe, Archives suisses des tradi-tions populaires, 1946.

74) Ziaidouiê, Zaiueié, yriné, miZcZioZê, rousselé, tacheté, tavelé, grivelé.

14

78

iVairis, s. m. peic/uis de né, narines, pertuis de nez.

Le patois dit pin/ndre, plaindre, pour se plaindre.

Litt. : « ne tenait jamais le lit ».

Malice s. f. ruse, malice, malignité.

Litt. : « ne lui avaient pas préparé toutes ses bouchées ».

Me s. f. mas, maison isolée, métairie, ou pralndpe.

Richebourg, hameau de la commune de Glères.

Litt. : « jouvenceaux », ou buafs, jeunes bœufs.

Prononcer qu'elle e rciéf, qu'elle rcie'l, en accentuant l'e de elle.

éerrhes (Bonfol) ; ierr/ies (Epauvillers) ; iérrhes (Les Bois) arrhes.

Litt. : « il ne s'en repentissit », ou repenféf, repentit.

Shés, ou eùés. (Voir note 4.)

Malrlc/ie-ljuinc, ou afrfche-baine, sorte de bahut, de coffre, pouvant servir de siège.

Tchaimbre-hdfe, chambre de l'étage ; fchaimbraffe, chambre du rez-de chaussée ; tchaimbraffe di méfie, sacristie.

«nfche'fre, « arche » à grain, etc., compartiment du grenier ; dimi-nutif : anfche'/ron.

Maindqe-Brussdles désigne aussi le vent du nord qui dissipe rapide-ment les brouillards.

enfchéfe/é v. disposer des noix, etc., en « château », 1 sur 3, par exemple, entasser.

Duemouenne des Boudins, le dimanche suivant l'abatage d'un porc_.

Un dîner l'on mange du porc apprêté de diverses façons est servi aux parents, amis et voisins. Aiuot les Boudins, prayi'e es B., allé és B.

Barofcbe, Bairœufche, Baroifche, Baroche, paroisse.

Litt. : « Ce n'est pas assez sûr », ce n'est certainement pas.

Le patois dit : « ressembler quelqu'un », et non à quelqu'un.

Litt. : « Elle ne retenait ni après »... Elle ne ressemblait pas à... Elle ne tenait pas de...

Chiqué, uéfre, aù/ue, aiyuere, vêtir, attifer, parer.

Gui'nqrendles, petits grelots, effilochures, parcelles d'excréments, de boue, pendant aux poils d'une pièce de bétail.

JB'eidc.heraf, revenant qui hulule dans les bois, chat-huant, chouette (ou fchuaffe).

Gela signifie encore : reconnaître quelqu'un, se souvenir d'où i]

vient, « le remener à la maison ».

Bossai, ou uéchefaf, baril, tonnelet, petit fût. D'aucuns ne parlent que d'un copaf, d'une coupe de cendres.

La rouge « proie » est le troupeau des bœufs et des vaches, la blanche

« proie », celui des chèvres, des moutons et des porcs.

énaillleres ou è/enieres, non portantes.

Grousse, vilaine vache, vilaine femme.

Cnibè v. tuer une vieille vache, abattre une pièce de bétail.

Raimé, Baimelle, nom donné à l'animal moucheté, rayé.

Pomme, Pommade, qui est pommelé, tacheté.

Gribé, Griuée, qui est -grivelé, tacheté.

Faiaf, Fafaffe, Fa/e, blond, fauve, jaune clair.

Boquaf, Boquaî/e, tacheté de rouge et de blanc.

Bisaf, Bisaffe, « biset », bis, gris.

C'menf, comment ; cman. comme.

us) Lfl/c/ia/, betteraves, etc., cuites avec du son.

II

y a aussi le « boire

aux veaux ».

un) Le bœuf le plus robuste, qui marche dans le sillon, est Zo bue de

/œur-main, Zo bue de Zai roue, le bœuf de la raie, du sillon ; l'autre, celui de gauche, est Zo bue de ZaZ rue, le bœuf de la roue..

117) yi'n, lien ; Zayi'n, lien, lacet ; Zayïn de Zchâsse, jarretière.

us) Les êZrimmes, maladie du bétail à cornes provoquée par un

refroi-dissement.

îin) Tchoir, choir, tomber. Ce mot se prononce Zcfiouêre. à Bonfol et Zc/iouère à Ocourt. Litt. : « Dieu sait sur qui elle veut tomber ».

120) Le verbe boZè, bouter, tend à supplanter, hors à l'infinitif, le verbe

meuZre, mettre. BeiZZie, bailler, a supplanté dœunê, donner.

i-i) Litt. : « mener large », tempêter, faire du bruit, causer du scandale.

122) Serue'/dZe, ouseroê/ainf, serviable, ou aibiêcZiainf, obligeant, aimable, ou de service.

128) nadye, ou noZ, neige.

124) Le « piqueur » de rive repoussait dans le courant le bois flotté, depuis le bord de la rivière ; le « piqueur » de nef dégageait, depuis sa barque, celui qui était arrêté par un obstacle.

125) Pâle, pelle, vanne d'écluse, rame ('raime).

i2o) Bös de couedye, « bois de corde », rondins, quartelage, flottés à bûches perdues.

127) airrdZe-bos, râfe-bos, ou e arrêts », barrage de poutres disposées obli-quement au travers d'un cours d'eau pour arrêter le bois flotté.

128) Ai dos-derrZe, « â dos-derrière », en marchant à reculons.

i2o) Litt. : « à pied gare gare », à cloche-pied.

130) Vous auriez frémi.

131) Prononcer : Sainfe-PdZyZe.

132) Chemin des schlitteurs (fchernïn de yuaffous) pour transporter (yuaZfê) du bois sur une «glisse », un traîneau ou une schlitte (yuaffe). Dans

les Vosges, la voie est faite de bûches équarries et, dans les côtes du Doubs, de gros rondins.

133) Bize s. f. sorte de très long chéneau formé de deux planches pour y couler du bois (rizê). Il se termine par une sorte de tremplin (mofon, mouton) qui projette le bois dans une rivière, etc.

134) L.itt. : « N'en voici un ».

135) Litt. : « le poulet du cou », le robinet du cou, la chantepleure du cou, le gosier. (ÂmpouZê, mettre en perce.)

i3o) Litt. : « qui ne pouvaient plus rien décrocher ».

137) Litt. : « C'est assez sûr ».

138) Litt. : « de plus mieux en plus mieux ».

130) TchZbreZê, danse échevelée dans le genre de la danse du coq. (Voir

ma nouvelle l'AidjoZaffe) : danse sabbatique.

140) Litt. : « n'en prirent ni n'en boutèrent ».

141) Litt. : « il ne leur en cbalait ». Les verbes chaloir et férir étaient ou sont, dans nos patois, usités à tous les temps.

142) Bemôfrê, remonter, représenter à quelqu'un ses torts.

143) Le verbe dire signifie ici dispute. ÉZZc dff foued/e, elle dispute, elle gronde toujours.

144) Piyaf, exécuteur des hautes et basses œuvres, bourreau (ou borrudf).

145) MofZou/e, ou paie, peler, écobuer.

na) GraZfZery, pâturage rocailleux de la commune d'Ocourt. Ce mot dési-gne, en patois, une profye, un terrain aride, pierreux, rocailleux.

147) Il n'avait pas peur, ce n'était pas un poltron.

148) Prononcer : d'Zc/iu. Suivant les lieux : dec/ius, dessus, delc/zus.

149) Upens d'a/rmes, s. f. gens d'armes, soldat, gendarme. En patois, dgens, gens, est en général du genre féminin, au singulier, et du genre mas-culin, au pluriel. Comme en français, l'adjectif précédant gens se met en général au féminin, et celui qui le suit au masculin : enne bouenne dgens une bonne gens, /es bouennes dgrens ne son/ pe me'/cha/nZs, les bonnes gens ne sont pas « méchants ».

LreZ/ssyes, lunettes, besicles.

Litt. : « dans l'anus, pour me faire reprendre sens ».

Sens figuré : il ne s'extériorisait que dans les mauvais moments, ou cman s'an Z'atoaîZ uachée, comme si on l'avait versée.

Litt. : « comme un chien qui ch... dur ».

Se sou/npn/e, se sangn/e, ou faire son nom di pere, se signer, faire le signe de la croix.

emprenraif, ou empara//, allumerait. Infinitif : empare, empo/re, em-prendre.

Litt. : « Vous allez voir le coup », voici l'affaire.

C/gon/ngne, C/panpne ou Cigogne, Cigogne.

Loue/chaZ, jeune bouc, bouc, personne très sèche, chevalet pour scier

le bois.

iVdZc/ia/Zchouere ou braque, broie ou brisoir.

Sei/e ou s/fe, séran ou sérançoir.

7jOuedrai;/e, errer, vaguer, rôder, vagabonder.

Léucb/Ze, ou reua/i, réuei/Ze, p. p. du verbe réveiller conjugué! avec

l'auxiliaire être ; re'uai7//e, p. p. du même verbe conjugué avec l'auxi-liaire avoir. Pe'ua/Z s. m. réveil, diane, réveille-matin.

Litt. : « Il n'osa bouter dehors ».

D/ai/e ai me, diable à moi, ou diaf/e /ai me* signifiant pour d'aucuns:

diable, las (hélas) moi, pour d'autres : diable, laisse-moi Litt. : « lui donner l'heure qu'il était », la saluer.

Litt. : « Sage à toi », gare, attention,, prends garde Litt. : « N'est moyen que tu deviens fou »

Litt. : « Pour un peu plus », un peu plus.

Litt. : « elle n'en voulait pas en avoir le nom », le reconnaître.

Litt. : « en au lieu de s'aller coucher ».

Les deux « carême-entrant », les deux masques.

Lai m/eneuZ, la minuit, /es m/eneû/s, les « minuits » ou m/eneuZ, minuit.

Litt. : « mais il n'y avait pas ».

Lené, tuyau de fontaine, ou ddge, no, auge, auge de fontaine, ou baissïn, bassin de fontaine, etc.

Litt. : « de tirer du côté de ».

ddfrd/c/uir/e ou deuouere", déchirer.

Litt. : « Il a eu un bon nez de », il a été bien inspiré de.

Litt. : « Puisque c'est de cela ».

<f FZ en pa/a/nf qu'an se dé/end », et en pétant qu'on se détend,

ajoute-t-on parfois.

ou n'ai'ui'nZ pe a/ue'f/e, n'avaient pas coutume.

Noms de diverses fermes : Seigne-Dessus, Seigne-Dessous, Seigne du du Milieu.

Voue'yeri, ronde, chanson à danser.

(Dans ma nouvelle Le Frondon, parue dans les Ac/es de 1945, lire

d/dnera/Zes et non b/ϞueraZZes, pour rousseroles ; vanneaux pour

uan-naZZes ; œû/erd/es et non Zcba/rmés (charmes) pour érables champêtres).