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Si

l'on

brosse à grands traits

l'évolution

de ce système de placement

des indigents, on constate qu'à l'exception de Courrendlin, le recours aux enchères publiques, attesté dès le

milieu

des années 1840, se généralise durant le demier quart du

XIX"

siècle dans toutes les communes étudiées.

Cette pratique n'est certes pas exclusive, car elle se combine avec les placements en

institution

et

n'exclut

pas des arrangements entre autorités et privés, directement de gré à gré, sans

publication officielle

dans le

vil-läge. Néanmoins, elle demeure

le

moyen le plus prisé pour mettre en pension les indigents.

Qu'elle

se déroule à l'occasion de l'assemblée communale ou dans un

cadre plus restreint ne réunissant que le conseil et les adjudicataires po-tentiels, la mise aux enchères assimile l'être humain à une marchandise.

A

partir des années 1880, quelques communes, dont Develier,

introdui-sent une variante: si l'annonce du placement se

fait

toujours selon la for-me ordinaire, les autorités locales demandent aux enchérisseurs de dépo-ser leurs soumissions cachetées à la mairie. Les conseillers discutent les offres écrites des particuliers et prennent une décision sans que ces der-niers soient présents.

Ainsi il

ne peut y avoir de sous-enchères verbales de dernière minute, l'aspect de mise en vente d'êtres humains diminue

bien que le principe de base, c'est-à-dire le placement au rabais, demeure.

Cette variante tendpeu à peu à s'imposer dans les années 1890. Plus dis-crête, elle est un peu moins

humiliante

pourles pauvres. Mais dès 1889,

des

voix

de

politiciens

et de simples citoyens s'élèvent publiquement pour demander une modification de la

législation.

Celle-ci est

rendue possible grâce à

la

révision de

la constitution

du Canton de Berne en 1893.

C'est ainsi qu'est promulguée, en 1897, la nouvelle

loi

cantonale ber-noise sur l'assistance publique et l'établissement, uniformisant

la

pra-tique de l'assistance sur tout le territoire du canton de Berne^. Jusqu'à cette époque, les districts de l'ancien Jura bernois avaient pu conserver l'assistance des pauvres par la commune d'origine, particularité héritée

„^.y <s£/

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>^£Z^z^y'

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Extrait du Règlement de la Commune municipale du Noirmont en application de la loi sur l'assistance publique et l'établissement du 28 novembre 1897 (OCC 810 FM, Le Noirmont, 31.12.1899.)

des

institutions

de l'ancien Evêché de Bâle. Désormais, c'est le principe

de l'assistance obligatoire par la commune de domicile qui est étendu à

la

«oMve/Zepartie rit/ canton. La

loi

est soumise au peuple. Presque toutes les communes jurassiennes

la

rejettent. Elles considèrent leur vote

cozzz-tne wn rierzzz'erre/z« à /a cezzfra/riafz'ozz z/zte /a zjwyorife riz/ cazzfozz iznpo.va

azzx ri/.vfz'/Y'ts' /zzz'a,v,vie/z,v '. Le conseil exécutif leur laisse une année pour s'adapter,

la

nouvelle

loi

n'entrant en vigueur dans l'ancien Jura bernois qu'en 1899.

Les autorités cantonales bernoises comprennent que cette

législation ait

rczzcozzfrc ries riz//'ctrifé.v riazzs /e zzoz/veaz/ cazzfozz, ozz c//c

était

foz/f à

/ait

notzve/ie et

par

cozzségz/ezzf assez petz poptz/aire^. C'est pourquoi elles organisent des cours,

publient

des circulaires explicatives, répon-dent par écrit à un grandnombre derenseignements, fournissent registres et différents formulaires nécessaires aux secrétariats des préfectures et des communes. Mais elles reconnaissent quandmême que foz/fcs' ces zzzesz/res zz'ozzf ptz fozzfe/ois vaizzere /es prevezzfiozzs gzz'ozz zzotzrrif cozzfre /a

/oi

t/azzs rieazzcozzp rie /oca/z'fés; z7/az/f reserver à /'avezzir

rie/aire

zzziezzx

cozzzprezzrire cette zzozzve/ie /égzs/afzozz.

Si elle ne convainc pas la majorité des citoyens de l'ancien Jura ber-nois, elle a le mérite, ce que d'aucuns désiraient, d'interdire la mise aux enchères de l'entretien des assistés permanents sur tout le territoire du canton de

Berne.

Le

point

de vue du directeur de l'assistance publique

du canton est sans équivoque:

(Jz/icozzz/z/c a jazzzais assisteà ries ezze/zères rie ce gezzre zzepoz-zrra zzier gzz'e/ies zz'aiezzf fozzfes espèces ri'izzcozzve'zziezzfs, <pz'e//es zze riege'zzèrezzf gz/e trop aisézzzezzf ezz ries ezze/zères atz rabais, ozz /e c/zoix rie /a pezzsiozz

est rie'ferzzzizze' trop sozzvezzf

par

/a zp-zesfiozz ri'argezzf et zzozz

par

/a

prise

ezz cozzsiriérafiozz rizz riiezz-èfre ries assistées, ezz/zz z7zz'e//es zze soiezzf rie

zzafzzre à ri/esser /'azzzozzr-propre riespazzvres".

Dans son rapport de 1901, la

Direction

de

l'Intérieur

relève qu'un cer-tain nombre de communes n'appliquent toujours pas ces instructions.

Aucun nom n'est cité. D'après les sources consultées dans les localités jurassiennes étudiées,

il

semblerait que la mise aux enchères publiques ait été abandonnée avec

l'introduction

des soumissions cachetées, c'est-à-dire avant

la

promulgation de la

loi.

Cependant l'aspect économique du placement continue à poser problème.

Laut-il choisir

la soumission

la

moins chère ou celle estimée la plus appropriée pour

l'indigent? Afin

de

combattre

l'option

de

la solution la

plus économique pour la commune,

la loi

de 1897 prévoit

la

rédaction dans chaque

village

de règlements avec

tarifs de pension selon l'âge, fixés uniquement par les autorités locales d'assistance, ainsi que la

visite

des indigents dans leur

famille

d'accueil par les inspecteurs des pauvres. Leurs informations ont servi à rédiger les comptes rendus

annuels

sur l'assistance publique du canton de Berne.

D'après leur point de vue,

il

ressort que l'entretien des assistés, et tout

particulièrement celui des enfants, s'est amélioré depuis l'entrée en vigueur de

la

nouvelle

loi.

Cependant

ils

constatent encore que dans certames p/aces, ou se Zwrae à /zaW7/er ef

nourrir

faaf Wen

gwe ma/ /es en/date sans s'occwper de /ear éditcaftYm. De temps en temps, des en/anfs do/veafanss/ êtee reft're'sparce gw'//s mançwenf teop sonvenf /'éco/e on t/ne /ear edncai/on esf comp/ètemenf nég//gée. Dans cerfa/ns cas on esf oW/gé de prendre des mesnres à

/'égard

de parente

nonrr/c/ers,

so/f

ponr

s'être rendns conpa/j/es de èrnte/dés envers /es en/ante gw/ /enr sont con/iés, so/f

ponr avo/r

emp/oyé dors depropos on

avo/r

dépassé /e

dro/f

de correcf/on. £Vmême des cas de manva/s

traite-mente exercés snr despensionnaires adn/tes se

prodniseni

encore.

A

/a vérité, ce sont /à de rares exceptions, niais

gai

devraient disparaître

On voudrait bien croire les inspecteurs. Effectivement, la

loi

prenddes précautions afin d'éviter que le placement dans des familles d'accueil ou dans des

institutions

se fasse d'après des critères d'économie comme lors

des mises aux enchères qu'elle abolit.

Elle

insiste aussi sur

la

nécessité de traiter les enfants avec affection et met sur pied des organismes de contrôle. Malheureusement, des lacunes demeurent. Les témoignages de personnes ayant vécu encore durant

la

deuxième partie du XX" siècle les situations dénoncées par la Direction de l'assistance publique du canton

de Berne en 1904, prouvent combien le changement des mentalités est un processus lent. Quede souffrances morales et physiques perpétuées

Mar/e-Angè/e Lovte, //cenc/ée ea /tteto/re, est enseignante à Dorren-tenv. £7/e s'intéresseà /

'émigration

des /nrassie/îs onfre-mer et

apnWié

différente arfie/es à ce sn/et. An cotfrs de ses rec/terc/tes, son attention

a été attirée

par

/e proWême des indigente mis anx enc/teres dans /es vi//ages dn dnra an

X/X'.

NOTES

Il s'agit de *Châtillon, *Corban, *Courchapoix, Courfaivre, *Courrendlin, Courtételle, Develier, Glovelier, *Mervelier,Mettembert, Montsevelier, Pleigne, Rebeuvelier, *Rossemai-son, Saulcy, Vermes, Viequeset *Vellerat.Leslocalités précédéesd'un * étaient incorporéesau

districtdeMoutieravantlacréation du Canton du Jura.

^Bonfol,Bressaucourt, CœuveetCornol.

^LeBémont, Epiquerez, Montfaucon, Muriaux, Le NoirmontetLe Peuchapatte.

*Ils'agitdescommunesdeBourrignonet deCourroux.

^Dans certainsvillages, lesdécisions sont prises par l'assembléedebourgeoisie n'incluant

que les bourgeoisde la localité;dansd'autres,elles sont du ressort del'assemblée communale où siègent ensemble bourgeois et personnes originaires d'autres villages; ces réunions sont parfoisdésignées parl'expressionassembléecommunalemixte.

®Lescitationsreprisesdesdocuments sontimpriméesenitalique.

'

Elle comprend les districts de Laufon, Delémont, Porrentruy, des Franches-Montagnes, deMoutier, Courtelaryet deLaNeuveville.

® Voir à ce sujet John Vuillaume,L'Zzösp/ce dzz C/zßteaw de Porrezz^rzzy (7837-7595),

///s-toz'red'zzzze ZzzifzYz/dozzde c/zarzYe,mémoirede licence,Neuchâtel, 1996,et DidierMoine,Arme

wzzdArmen/w/iTiA;m der A/oie 7870-7900, mémoiredelicence,Bâle, 1988.

^Archives de la commune deDevelier, registre des délibérations duconseil et des assem-blées 1846-1860, 2février 1855.

^ On ne peutexclure qu'un vocabulairemoins précisdans d'autres localités necache une réalitésemblable.

" Archives de la commune du Noirmont, registre des pauvres 1, adjudications au rabais pour 1885.

^Archivesdela commune deRossemaison, registredesdélibérationsduconseilcommunal 1833-1856,18août 1850.

^Etablissementpourhandicapés mentaux du cantonde Berne.

^ Archives de la commune de Develier, procès-verbaux des séances du conseil et de l'assembléedebourgeoisie 1868-1899, 24janvier 1869.

^Archives de la commune du Noirmont, registredes pauvres 1, adjudications pour 1881 et 1884.

^ Archives de la commune de Mervelier, registre des délibérations du conseil de la bourgeoisie, deshabitants et del'autoritétutélaire 1857- 1878, 10juillet 1870, 17juillet 1870,

19août 1870.

^ Les autorités communales citent pourpreuve sa conduiteétant donné qu'il s'est permis de faire l'idiot ezz öZZözz? sozzzzer /es cZoc/zes de Z'EgZZse dzraözzc/zep^sse vers mzVzzzzï ce gzzz

?roz/Zde seczzrzYe'/?wZ?Z/#zze, /mr mözzzere d'ögz'r. Archives de la commune de Pleigne,

registredesdélibérationsduconseilcommunal 1879-1887,25 mai 1886.

^Etablissementdetravail obligatoiredu cantondeBerne.

^ Archives de la commune de Pleigne, registre des délibérations du conseil communal 1879-1887, copie du rapportadresséau préfetdudistrictdeDelémont,28mai 1886.

^

zdera, protocole des assemblées et du conseil 1890-1895, 18 décembre 1890, 30 dé-cembre 1890.

^ Archives de la commune de Rossemaison, registre des délibérations de l'assemblée communale 1854-1887, 14 septembre 1879, 16 septembre 1880, 16 septembre 1883, 14 sep-tembre 1884. Registre des délibérations du conseil communal 1867-1890, 15 août 1879, 4 septembre 1885, 11 septembre 1886, 3 septembre 1887, 8 septembre 1888, 13 septembre 1889, 23 septembre 1890. Registre des inventaires et comptes de tutelle vol. 2, inventaire N° 21,compte 31.

^

Archives de la commune de Saulcy, registre des procès-verbaux du conseil, des assembléescommunale etdebourgeoisie 1879-1898,23 avril 1890,16 février 1892.

^

Archives de la commune de Courtételle, registre des délibérations de la commune 1868-1897, 11 mars 1877, 3 mars 1878, 9 mars 1879, 13 mars 1880, 6 mars 1881, 19 mars 1882,11 mars 1883,9mars 1884,8 mars 1885.

^

Archives de la commune de Montsevelier, registre des procès-verbaux du conseil communaletdesassemblées 1885-1894,7mars 1890.

^ Archives de la commune de Saulcy, registre des procès-verbaux du conseil, des assembléescommunale etdebourgeoisie 1818-1879, 15avril 1878.

^

Archives de la commune du Bémont, registre des délibérations des assemblées communales 1867-1916,4 décembre 1886.

^

Archives de la commune de Saulcy, registre des procès-verbaux du conseil, des assembléescommunale etdebourgeoisie 1879-1898, 12juillet 1893.

Office cantonal de laculture (OCC), Archives du Canton du Jura(ARCJ) 140

-

FM96,

Franches-Montagnes, Correspondance Extérieure, 1864.

^

LepréfetdeDelémontestavertide son comportementetla commune deSaulcy demande son internementdans une maison de travail pour femmes pour la durée d'un an. Chose faite.

JoséphineKlingerseconduitmême sibienque lesautoritésprolongentsonséjourd'uneannée, étant donné gw'orc s'occupe de sorc ms/ruc/ionefde edwcadon. On peut réelle-ment douterde l'efficacitéde l'éducationreçue, car, unefois saliberté retrouvée, elle aura en-coresixenfants naturels, tous nésdansdes localitésdifférentes.

Archives de la commune du Noirmont, registre des pauvres 1, adjudications au rabais pour 1885.

^ /dem.

^

Archives de la commune du Bémont,registre des délibérations des assemblées commu-nales 1867-1916, 16novembre 1881.

^

Archives de la commune de Glovelier, registre des procès-verbaux du conseil et des assemblées 1843-1862,9avril 1860.

^

Archivesdela communedeRebeuvelier, procès-verbaux 1875-1896,9juin 1887.

^ Archives de la commune de Vieques, registre des procès-verbaux du conseil et des as-semblées 1868-1899, entre mai et débutjuillet 1892.

^

Archives dela communede Mettembert, registredes délibérationsdu conseilcommunal deshabitantsetbourgeois 1876-1898,15août 1897.

"

Archives de la communede Vermes, protocoledes assemblées etdu conseil 1854-1891, 2août 1881.

^

Archives de la communede Courtételle,registre desdélibérations dela commune 1868-1897.23novembre 1873,8décembre 1878.

^

Archivesdela commune deRossemaison, registredesdélibérationsduconseilcommunal 1833-1856,18août 1850.

^

Archives de la commune du Noirmont, registre des pauvres 1, placements pour 1888.

Atitre comparatif,unelivredepain coûte 19centimesen 1878, 15 centimesen 1884et 18 cen-timesen 1892. En 1878,un litrede lait revientà20 centimes,un œufà 12centimeset unelivre

de bœufà79 centimes. Si un enfant neconsommait qu'unedemi-livredepain etundemi-litre de lait par jour,ladépense s'élèveraità20centimesenviron.En regardduprix depension ver-sé,elle paraît élevée et pourrait inciteràunegrande parcimoniedans les rations. Sans exclure ce typede comportementde la part des adjudicataires, ilest notoire qu'àla campagne ces ali-ments peuvent être produits par l'occupation des enchérisseurs. Par conséquent,la nourriture d'unenfant coûtemoinsque dansun contexteurbain.Compte tenudes servicesqu'ilrendet de

la somme verséepar la commune, son entretien peuts'avérerun revenucomplémentaire inté-ressant dansunmilieururaltoujoursàcourtd'espèces.

^ Archives de lacommunede Pleigne, protocoledes assemblées etdu conseil 1890-1895, 25 novembre 1890,15 avril 1891,24novembre 1891,26avril 1892, 17novembre 1892,6avril 1893, 23 novembre 1893, 24 avril 1894, 26 novembre 1894. Registre des délibérations du conseil dela commune bourgeoise 1895-1905,28 novembre 1895, 16 avril 1896, 24 novembre

1896.24novembre 1897, 24avril 1898, 1"décembre 1898,26 décembre 1899.

^

Archivesdela communedeMuriaux, protocoledesassemblées 1879-1912,30juin 1884.

^

/dem,8juillet 1886.

^

Archives de la commune du Bémont, registre des délibérations des assemblées communales 1867-1916, 14avril 1883.

^

Archives de la commune de Cœuve, protocole des délibérations du conseilcommunal 1865-1911,15septembre 1878.

^

Archives de la commune de Saulcy, registre des procès-verbaux du conseil, des assembléescommunale etdebourgeoisie 1879-1898,28janvier1894.

Archives de la communede Vermes, protocoledes assemblées etdu conseil 1854-1891,

21 novembre 1886, 22 novembre 1886.

^

Archives de la commune de Saulcy, registre des procès-verbaux du conseil, des assembléescommunale etdebourgeoisie 1879-1898,8 décembre 1885.

^

/Aem, 19août 1888.

Archives de la commune de Montsevelier, registre des séances du conseil et des assemblées 1874-1884,22 mai 1881.

Autresexemplesdeconvention pour l'entretien d'indigents adultes, handicapésmentaux:

Le premier concerne Louis Chételat, dit roclo, de Montsevelier, archives de la commune de Montsevelier, registredesséancesduconseiletdes assemblées 1885-1894, 26 mars 1885: 7. L'ew/re/zew, /'AoAA/ewzewZ, /o wowrrz/wre, /e /ogewzew/ Aw s/ewr CAè/e/o/LowA roc/o, o//ezw/

A'o//èwo//ow mew/o/e,serow/mwewoA^wA/co/zowowroAozse/ cepor7'owr.

2. Aw cos ow A A// o/Awè5'èvoAero/Z, A swrve///ow/ 50A /'oA/wAAo/o/re es/ respowsoA/e Aes

/ro/s,Aowwwoges occos/owwèsporso/w//e.

5. L'oA/wA/ca/o/re op/e/we //Aer/è A'ewip/oyer ce/<2/ATApowr/w/ o/AerAows ses /rovowxo A

cowipogweow Aows/o/orè/,wio/s /owjowrssowsso respowsoA/A7è.

4. L'oAJwA/co/o/re ve/Z/ero Aeprès#we A A/?CAè/e/o/ Low/swe c/rcw/e p/wsowss//régwewiwiew/

gw'ow/re/o/spowrè/reewcow/oc/ ovecApwA/A.

5. Vw sow è/o/ A'o/AwoAow, /'ew/rèe Aes owAerges, Aes AèA//s c/owAes//ws, e/c. es/ zw/erA//e ow AALow/sCAè/e/o/.

6. L'oAJwAAo/o/re pew/AprewAresowssoswrve///owceAèsow/owrA'/zw/.

7. Ce//ecowvewowce es//o//epor70wr e/powrroè/rerès/A'èe Aès gw'ows'opercevro#we

/'o/A-woAow oA/sporwow^wA/Aewip/reAewzow/èreowep/wspowvo/rAcowAw/re.

8. Ces cowAA/ows e7ow/ occep/èes por /'ossewiA/èe e/ por cewx A/sposès o se cAorger Ae /o swrve///owce Aw AALow/s CAe7e/o/ roc/o, A sAwrLocAo/AosepApos?///ow s'ewgogeoprewAre CAe7e/o/Low/spowr Apr/xAe85cew/wwespor70wr,e/ceowx cowAA/owsprèc/A'es.

Le deuxième contrat concerne l'entretien de Florentin Keller, de Pleigne, archives de la communedePleigne,protocoledesassemblées etduconseil 1890-1895,30décembre 1890:

MowsAwrFr/AoA'w Crevo/sero/ s'ewgogeowowrr/r F/orcwAw Le//er,(Aowc o /w/ Aowwcr o wiow-gerAo/s/o/s por7'owr) e/ ccpewAow/ ww ow o cowipArAw 7"7'owvAr 7897; cAoWj/fer, Aewx/o/s por7'owrAwioAwe/o wi/A/ (Aso/r, // es/sèvèrewzew/ Ae/ewAw) /o cAowiAreocôAowes/ew/erwzè

7A//er; /w/v/Acrsespr/vès,/owsAsAw//7'owrs; wioyewwow/poyerows/cwrCrevo/sero/wwc sowz-wîcowwwc/A Ac Aewxeew/s/rowes.

CcAc oA/zgo//ow cowiprcwA: A roccowiwioAogc, /'ew/re/Zew Acs ve/ewzew/s, Ac /o co//fwre o/ws/

#we Acs Aos; cw//w cw ww wio/ Ac A Aw/r propre cw oyow/ so/w Ac /e roser ow wio/ws wwc/o/s cAogwe wzo/s, /w/ cowpcr /es cAevewx owss/Zo/ #we /e Acso/w s'ew sewZ/ro, o/zw #w'z7 wc v/cwwc rewip//Acvcrwi/wc.

Locowiwiwwcs'ewgogeo/'AoA///crgwowAsesvè/ewzew/sserow/wscs.

Lw ow/rc, //es/ perwz/sows/cwrCrevo/scro?AcA/o/reAovo///crpcwAow/ /'cAc,cw oyowZso/wAc

A swrveA/erpowr ^w'// wcprcwwc /o /wAe ow/ossc Ac wiowvo/ses ocAows.Mows/cwr Fr/Ao//w Crcvo/scro?es/rcspowsoA/cAcs oc/Zows^wc77orew//wLc//cr/cropcwAow/ /'owwce7897,so//cw AcAorsso//AcAowsso cAowiArc.

7/es/Ac/cwAw owpwA/AA'cw/rcrAows/oce//w/eAcLe//er,o /'cxcepZ/owAc /'ow/or//c cowiwiwwo-A«yw/es//ewweAcswrvc///crs/Crevo/scro/rewip////escowA///owsprcscr//cs.

^ Archives de la commune de Courtételle, registre des délibérations de la commune, 1868-1897,11 mars1877.

^

Archives de la commune de Rossemaison, délibérations du conseil communal 1867-1890,8septembre 1888.

^

Archivesdela communedeRebeuvelier, procès-verbaux 1875-1896,13 décembre 1885.

^

Archives de la commune de Rossemaison, délibérations du conseil communal 1867-1890,27janvier 1883,11 septembre 1886.

^Archives de lacommunede Châtillon, délibérations debourgeoisie 1870-1912,2février 1888.

^

Archives de la commune bourgeoise de Courrendlin, procès-verbaux du conseil et de l'assemblée 1851-1877, 15 juin 1876. Protocole des délibérations de bourgeoisie 1877-1894,

10janvier 1883,4mars 1883,12mars 1883,8juillet 1883,21 octobre 1883,31juillet 1884.

^

Archives de la commune de Montsevelier,registredes séances duconseilet de l'assem-blée 1874-1884, 11, 13 avril 1880, 9, 16 mai 1880^8, 19 mai 1881,21 mai 1883, 17, 22 mai

1884.

^

/dem, registre duconseiletdel'assemblée 1885-1894,29janvier 1889.

^

/dem, cartondecorrespondance 1817-1870.

^

/dem, registre duconseiletde l'assemblée 1885-1894, 31 mars 1889: lettre du préfetdu 28 mars 1889.

/dem, pièceséparses.

^

Archives de la commune du Bémont,registre des délibérations des assemblées commu-nales 1867-1916, 14mai 1868.

^

/dem,4mai 1878.

^

/dem, registredesdélibérationsduconseilcommunal 1867-1889,5juillet 1880.

^ Archives de la commune de Cœuve, registre des assemblées communales 1857-1911, 18février 1872.

^

Archivesdela commune deMervelier,registre duconseildebourgeoisie etdeshabitants 1857-1878,26octobre 1862.

^

LeDémocrate, 15août 1889.

^

Archives de la commune de Develier, procès-verbaux des séances du conseil et de l'assembléedebourgeoisie 1868-1899, 16décembre 1888,28 avril 1889.

^

Il s'agit d'Emile Boéchat,préfet du district de Delémont de 1889 à 1902 et conseiller national de 1899 à 1902. Radical modéré, il estjournaliste et fondateur du Démocrate, le journal quiamisenlumière le casdeDevelier.

OCC, ARCJ,copiesdesrapports du préfetde Delémont, 1889.

^ /dem, 1891.

^

Voiràce sujet François Noirjean,Les ßowrgeo/s/esywrass/emzes öwXLVs/èc/e,mémoire de licence, Fribourg, 1973.

^

/dem, p. 168.

OCC, ARCJ, Rapport sur la gestion de la Direction de l'assistance publique pendant l'année 1899, p. 24.

^

/dem, p. 24.

^

Un bref tour d'horizondelaSuisseromande concernant cette pratique révèleles informa-tionssuivantes:

Le canton de Vaud abolit les mises aux enchères des indigents par /et /o/ swr /'öss/starcce des /mwvres ef /'e'dwcö/dm des e«/ö«/s ma//zewrewxe/ûèflndôm«du 24 août 1888, art. 22. Elles sont également interdites dans le canton de Neuchâtel lors de la promulgation de la /o/ swr

Le canton de Vaud abolit les mises aux enchères des indigents par /et /o/ swr /'öss/starcce des /mwvres ef /'e'dwcö/dm des e«/ö«/s ma//zewrewxe/ûèflndôm«du 24 août 1888, art. 22. Elles sont également interdites dans le canton de Neuchâtel lors de la promulgation de la /o/ swr