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par le D'' Greppin

Im Dokument Actes de la Sociét&eacute (Seite 94-102)

Le tableau géologique que nous avons l'honneur de présenter à la Société jurassienne d'émulation est le résumé de notre «

^reolo-</i<7«c sur le dura sw'sse

î

; c'est un aperçu clairet facile àsaisir de nos dépôts sédimentaires. Un travail de ce genre était utile et opportunen présence de la physionomie e'ctoelée que prend la géologie du Jura entre les mains de la commission géologique fédérale. Dans les mé-moires que publiccelte commission, c'est à peine si nous y

reconnais-— 132

sons les travaux classiques de nos éminents géologues MM.Thurmann, Mérian et Gressly. Desgroupessi bien établis parcessavants, tels que les groupes corallien, astartien,ptérocérien, y sont mutilés, même effacés.

Le Jura ne pouvait rester indifférent devant ce mode d'agir. La publication de ce tableau, en rendant à ces travaux leur véritable ca-ractère, devenait nécessaire.

Le commencement de notre s £ssai r/eo/oyè/HC» est consacré à un abrégé historique de la géologie du Jura, à la définition de quelques expressions techniques nécessaires pour l'intelligence du texte; qua-rante étagesou époques y sont successivement passéesenrevue, touten faisant ressortir leur physionomie particulière, leurfaune ou leurflore, leurs caractèresminéralogiques etstratigraphiques, leur côté utilitaire.

D'un coup-d'œil jeté sur ce tableau, on embrasse toute cette richesse de faits aussi bien coordonnés que possible; on aperçoit la possibilité de réunir des collections de roches primitives desVosges, de la Forêt-Noire et des Alpes, sans sortir duJura. Pour faire comprendre les mou-vements et l'étendue des mers la direction des courants d'eau les oscillations du sol, lerôledu terrain erratique, l'aspect du Jura pendant ces âges géologiques,

il

était nécessaire de sortir un instant du cadre jurassien et de faire une légère digression dans ces chaînes de monta-gnes. La courte esquisse de terrainsprimiti/s, qui se trouve à la base du tableau, a donc sa raison d'être.

Au-dessus des roches primitives, on remarque les /brmafions

/w/c'o-soïfjrue et îri«.w/HC. Comme ces formations neconstituent pas de reliefs bien considérables, dans le Jura suisse, elles ne font que figurer dans le tableau ; trop négligées jusqu'à présent, elles seront bientôt mieux connues. Les ressources immenses qu'elles présentent, telles que la houille, le sel, les gypses les pierres de construction, la chaux

liy-draulique, les argiles le commandent. La voie à de nouvelles

recher-cites est ouverte.

J.es ferraitisyarass/f/HM, divisés en 13 étages, sont traités à un point do vue souvent neuf. Chacun de ces étages ou époques est représenté dans le Jura suisse par des assises formées de restes organiques d'une puissance de 5 à 100 mètres, puissance qui implique la durée énorme de chacune d'elles. La disposition, l'arrangement de cesdébris organi-ques est tel, que l'idée de cataclysmeviolent, qui aurait présidé à leur formation, est rejetée en faveur do celle de sédiments lents et régu-liers, comme ceux que nous voyons aujourd'hui s'effectuer dans les mers modernes. Grâce à l'appui bienveillant qu'ont bien voulu nous prêter MM. P. Mérian et Malhey, les terrains jurassiques n'ont jamais été étudiés dans le Jura suisse avec autant de soin et de détail.

I

133

Les terrains iiasù/ucs yapparaissent avec uneconcordance étonnante avec ceux de l'Allemagne et de la France.

Nous voyons, dans l'éta/ye Jq/'ocie/i l'ooiit/ie /ferri/^rineuse, qu'on a ex-' ploitée aux Orties, E. de Bellerive, aux forges d'Undervclier et à Grange-Guéron ; au-dessus,des bancs de Polypiers recouverts d'Echi-nides, de Mollusques et de Céphalopodes.Couches à Ammonite So-wer% et Cidaris Coarteoudiaa. Cesbancs qu'on peut observer au Creux du Vorbourg, dans la Combe de Bollmann, 0. de Glovelier, et

ail-leurs, ont été retrouvés avec les mômes caractères en Allemagne en France et en Angleterre.

L'étape éai/wrien conserve les sous-divisions déjà établies par MM.

Thurmann et Gressly. 11 a une puissance de près de 100 mètres ; sa faune renferme plus de 200 espèces;

il

fournit de bonnes pierres de construction. Ces deux derniers étages par leur nature poreuse ramas-sent bien les eaux-atmosphériques et les marnes basiques sous-ja-centes, étant imperméables, réunissent et donnent le jour à un grand nombre de sources.

L'eïai/e ca//oi>te« renferme le/èr soiis-oz/ordte», qui a souvent été exploité dans le Jura français; 2" les marnes ça/ioniennes à /ùss/tes^n/-riteiae, de Montvouhay, dans la chaîne de Monterriblc, de Châlillon, de Graitery; le ca/caire à Sci//>/ties in/ën'enr du Jura méridional et orien-tal. L'étude nouvelle de cet étage est remarquable tant par son agen-cement naturel que par sa faune aussi riche que bien conservée.

De jolis fruits de Palmiers: Enterpc Tèmioisi, Th recueillis dans les marnes calloviennes avec des fossiles marins rappellent une zone chaude et côlière et une des plusintéressantes publications deJ.

Thür-mann. « Airs/jam Gnr/neiin. »

L'Ox/ôrdie» offre dans le Jura un beau type comme étage. Les faciès habituels aux mers d'une époque y sont réprésentés. La bonne chaux hydraulique de ce terrain, sa vaste étendue sa puissance de plus de 100 mètres, sa faune très-riche en font ressortir l'importance.

L'éto/e raar«cî'e;i oit coraffte» possède aussi deux faciès, l'un coral-ligène représenté par les bancs deCoraux et de Nérinées de la Caque-relie l'autre pélagique plus au Sud-Est, que tout le monde connaît par les rochers pittoresques des gorges du Vorbourg, du Pichoux et

de Moutier. La puissance de plus de GO mètres de cet étage, sa faune, aussi riche que bien conservée, sa grande étendue géographique, sa

valeur au point de vue technique et hydraulique, et surtout les obser-valions très-remarquables dont

il

a été l'objet de la part de M. A.

Gressly, en font un des membres les plus intéressants de la formation jurassique; néanmoins

il

est exclu du cadre de nos terrains parla

commission géologique fédérale.

-

134

Les c'faf/cs sc'yuanie» (asfarficnj, Aimmcridiera, sfromàien et porfian-die», quoique possédant des faunes souvent inconstantes, c'est-à-dire dont les espèces passent d'un étage à l'autre, ont cependant chacun en particulier, un ensemble pétrographique et paléontologique très

re-marquable. A l'exemple de MM. Thurmann et Elallon, ils sont donc conservés comme étages. Pendant leur formation une oscillation du sol gigantesque, mais lentement effectuée vers le Sud, fait voir ces étages successivement s'amincir et mourir vers le Nord. Alors le Jura septentrional, devenu terre ferme, est habité par des colonies de

tor-tues d'eau douce, dont plus de 100 exemplaires ont été trouvés dans les carrières de Soleure, de Porrenlruy et du canton de Neuchâtel.

Ces quatre derniers étagesjurassiques, essentiellement calcaires et poreux, recueillent bien les eaux. Comme ils reposent sur des assises oxfordiennes marneuses imperméables, c'est à leur pied ou dans leurs flancs déchirés (ruz), qu'on voit naître les plus fortes sources juras-siques.

Vers la Un de l'époque jurassique, le Jura devient terre ferme ce

qui est attesté par les marnas paràec/a'cnnas, de Villers-le-Lac, que l'on observe aussi dans le Jura méridional occidental, de Bienneà Neu-châtel et dans la partie supérieure du Val de St-Imier ; mais une oscillation du sol a lieu et cetteterre ferme estrecouverte par les eaux

salées de l'époque crétacée. La /ormafio» crefacee renfermedes étages dont la distribution fait reconnaître divers mouvements du sol. On

re-marque en effet, tel étage se développer vers le Nord, tel autre plus vers le Sud, ou l'inverse. Cependant legrand mouvement vers le Sud-Ouest, que l'on a déjà consta vers la fin de la formation jurassique,

se continue ; car, pour retrouverles étages crétacés supérieurs,

il

faut

quitter le Jura et s'avancer vers les Alpes ou le midi de la France.

Afin de ne pas laisserdelacunes dans notre tableau, nous yconsignons

ces étages et ces divers phénomènes et nous passons aux terrains fer-fiaircs.

Le premier étage tertiaire, le suesson/e» manque dans le Jura ;

tan-dis que le deuxième, l'c'far/e paris/enin/ër/enr, a été découvert dans le Jura neuchûtelois par M. C. Nicolet, de la Chaux-de-Fonds, et dans le Jura soleurois par M. le curé Cartier. Dans une publication antérieure

à celle-ci, nous avons établi que le ferrai» siderofifAiyae avec sa mine de fer en grains, ses argiles, ses sables vitrifiablcs, son nagelfluh

ju-rassique, serattachaità l'éfa^e parisien supérieur. Nous établissons éga-lement dans le Jura la présence de l'e'fa</e fo;ijrie», dépôt marin qui était confondu avec l'étage lielvétien. Au-dessus de l'étage tongrien nous reconnaissions un dépôt continental, l'efaje deiémoufie» avec ses grès à feuilles, ses marnes et ses calcaires fossilifères. Nous prouvions

«

135

que cet étage, à son tour, avait été recouvert par les dépôts de /a mer Mre'fienne. Enfin les sables et les galets à Dinotherium, dont les gros cailloux d'origine vosgienne ou hercynienne, sont utilisés pour le pavé

de nos petites villes, étaient classés parmi les terrains quaternaires, devenaient tertiaires par le fait de la découverte d'animaux de celte époque dans ces dépôts. Ces sables à Dinotherium avec les calcaires, marnes et grès d'eau douce de Vermes et de Corban,qu'on confondait avec les roches de l'étage delémontien, constituaient l'etof/e œninpie».

Aujourd'hui nous confirmons ces découvertes touten apportant quel-ques nouveaux faits et observations sur la physionomie de ces sept étages tertiaires. Quatre fois le Jura est représenté comme continent avec des animaux, ou desplantes particulières, avec un climat sublro-pical, et deux fois comme mer. La première de ces mers, la mer ton-grienne a un cachet septentrional, la seconde méridional, et chose remarquable, pendant ces deux mers, le Jura est rive maritime. La formation tertiaire n'est pas la partie la moins curieuse de notre tra-vail.

La fin de la formation tertiaire se relie au soulèvement des chaînes des Alpes occidentales et du Jura. Les sommités de ces chaînes se

re-couvrent de glace les régions moyennes et basses d'animaux et de plantes : l'homme y apparaît. Dans les vais et les bassins remplis d'eau, se déposent le terrai» erratique olpis, les ai/ai'ions anciennes et le iœss, en même temps que s'arrange le premier système de berges ou de terrasses.

Cet état de choses, après une très longue durée, est profondément modifié par une oscillation du sol très étendu. L'Atlantis de Platon, une partie de l'Afrique et de l'Asie sont enfoncés et submergés : c'est le déluge historique. Les eaux de nos bassins, de nos vallées se reti-rent vers ces régions enfoncées ; le deuxième système des berges de nos cours d'eau se forme la température se refroidit, la faune et la flore sont en partie détruites. Enfin l'Afrique est de nouveau émergée, et sous l'influence des vents chauds du sud, la température et l'état actuels de notre région s'établissent. Tels sont sommairement les

di-versphénomènes que nous avons voulu rendre dans leprésent tableau.

136

in

Q>

c

Division:

Roches.

Fossiles.

Puissance

en

1. Terrains modernes : Alluvions mo-dernes tufs, détritus, éboulements, tourbes.

2.Terrains diluoiens on çwafernaires:

Alluvions anciennes stratifiées, fossilifë-res; blocs,graviers, sables, limon,lehm ou lœssprovenantdu Jura, des Alpes, des Vosges et de la Forêt-Noire, et ter-rain erratique des Alpes non stratifié.

Tourbièresanciennes, détritus.

y

1. Flores etfaunes actuelles.

2. Flepbasprimigenius, Blumb.,Bosprimigenius, Boj., Cerouspriscùs, Kaup., i/rsusspelaeus, Êguus /ossilis, Cuv., 7/e/ùc arbustoram, L., 77. bispida, Mu., //. pulcliella, Mu., Pupa marginata, Drp., P.

secale, Drp., Succinea obîonga, Drp., Clausilia paruula, Studer,Pinns allies, P.si/toestris, Tains

baecata, Con/llus aueliana, il/eniantbes tri/oliata,

ßuercus robur, Pbragmifes communis.

>a

39° Etage: Snbapennin.

a. Facies marin, à b. » continental à

Cardlum /dans, Pecten /acobaeus, Panopaca

Al-drooandi, flostelZaria pespelicani.

Jl/astodon artiernensis, A'/ep/iasmeridlonalis, Bid-noceros etruscus.

38° Etage: Oeningien.

1. Facies /iuoio- terrestre ou

sape-rieur: Sablesrouges, calcaires, marnes;

calc. marno-compactebitumineux;

mol-lasse sableuse.

2. Facies /luuiatile ou in/ëricur :

Galets,sables, limon duJura, des Vos-ges et de la Forêt-Noire, ou Nagelfluh u'eau douce.

1. Ancldiberium aurelianense, Myr.,

Palaeome-sjj/.-c Boj'ani, Myr., Lagomgs il/epcrt, Fs., Aërita Grateloupana, Fér., Testaeel/a zeZîil, Kl., Acba-tinaproducta, Reuss.; i)/clanopsfs callosa, Al. Br., jl/elania Fscbcri, Brg., Clausilia antique, Schiibl., Belia; insignis, Schiibl., 77. gyrorbis, Kl., B. costu-lato-strlata, Grepp.

2. fi/iinoceros incisions, Cuv., Dinof/icrium gi-ganteum, Kaup., Cieusi/ia antigua, 1/eli.cinsignis, ggrorbis, Populus mufabilis, H,, P. balsamoïdes, Gp., Podogonium Fnorri, ßuercus mediferranca,

Ung., Lauras princeps, II. 18

m.

37° Etage : Helvétien.

Grès coguillier ou il/usc/ieisandstein : Mollasse, grès, nagelfluhmarin composé de cailloux, de sables, de limons vos-giens, hercyniens, jurassiques.

Lamna dubia. L. contortidens, Carcbarias mega-ladon, Ag., Turitella triplicata, Brc., Ccrit/dum

crassum, Dj., Ostrea crassissima, Lk., P/iolas ca-losa, Lk., Pectenpalmatus, Lk.,P.scabrellus. Lk., Cardlum ccbinatum, Lk., Psammecblnus mlrabi-lis, Des.,ScufcllaPaulensis, Ag. 10

à

200 m,

36° Etage : Delémontien.

1. Calcaires et marnes d'eau douce in/ër. : Calcaires gris, jaunes, brunà-très, verdâtres, compactes, marno-com-pactes, siliceux, souventbitumineux, al-ternant avec des marnes de mêmes cou-leurs, onctueuses, sableuses etmicacées;

30 mètres.

1. 7/elte rugulosa, Mart.,7/. Bamondi, Brg., Plo-norbis depressus, Grepp.,P. soiidus, Limnacus su-booatus, Hartm., Paludina globulus, Dcsh., Cgclos-toma bisulcatum, Ziet.

\

137

Pie-plias pr/mfgen/ijs, du café duVorbourgà Pos pri/?iiV/e-nlus; graviersdes environs deSoleure, des vallées du Jura: Orvin,Cortébert, Pé-ry, Tavannes, Mouther, De-lémont, Goumois suisse, de Laufon. Terrain erratique

des chaînes méridionales.

Tourbières des Fr.-Montag.

2. Graviers, lœss ou lehm du bassin du Rhin. Ca-vernes à ossementsdu Jura, de la France et de

l'Aile-magne.

Le commencementdes temps modernes se

ratta-che probablement au soulèvement du Sahara comme la findesdépôts diluviens proprementdits i

à l'affaissement d'une partie de l'Afrique et de l'Atlantis,soitau délugehistorique.L'époque ter-tiaire a se terminer parla formationdes

chai-nésduJura etdes Alpes principales.Lestrois sys-tèmes de bergesoudeterrasses qu'on observe dans leJura,dans lesplaines suisse, alsatique et ailleurs

en Europe, doivent également être attribuésàces oscillationsdusol.Rocheéruptivedecette époque:

Amph/yénHe. Apparition de l'homme.

Manque.

'

Pliocène; cray des An-yla/s; mantes

sniapenni-•nés de 17/at/e.

-1. Vermes, Corban, val de Moutier et de Tavannes Locle.

2. Cornol, Fregiécourt, Bois-de-Ilaube dans le val

de Dclémont, valde Laufon, Brislach, Steinenbühl,

Lo-cle.

1. j)/ollasse d'eau dot/ce supérieure de la Suisse d'Oeningen, deVVœlfliswyl, du Siggenthal.

2. il/o/!asse ou soldes 1er-//airesàPlno/Aerlnm d'Ep-peisheim, de Bavière, du bassin de Vienne; galets et lignites de laBresse.

Température méditerranéenne.

Directiondes eaux : N.-S. Les courantsN., des Vosges, de la Forêt-Noire au Jura, ont non-seule-mentcharriéunepartiedesmatériauxdecetétage, maisils en ontencore fourni àl'étage suivant.

Soulèvement probable des Alpes occidentales.

Corban, Undervelier, Court, Sorvilier, Saicourt, Corté-bert, la Chaux-de-Fonds.

A/locéne supérieur; mol-lasse marine supérieurede la Suisse; Faluns de la Tou-raine etde Bordeaux. Etage falunien.

Physionomie du dura suisse: La partie méri-dionale et centrale est occupée par la mer helvé-tienne ; tandis que le Jura septentrional, l'Alsace étaientune terre ferme peuplée par les animaux etles plantes dufaciès fluviatile de l'étage précé-dent.

Système du Sancerois.

1. Dans tous les vais du Jura : Chaud Recolaine, Sornetan, Bellelay, Courte-lary, Moutier, Liesberg, la Chaux-de-Fonds.

J/locéne moyen,' mollasse d'eau douceIn/ërleuredela Suisse.

Cale.deMœsskirch,d'Ulm,

deZwiefalten.

Cale, à Cérites et àHélices' du bassinde Mayence.

Pour la France: Cale, de

laBeauce.

Roches éruptives de cet étage : Pér/dol/lc,

Pasal/e, Dolérlle. 7'rachyfe, Leucos/lle,

Phono-11/e, A/lmosl/e.

Température subtropicale.

' 9'

138

Division:

Roches.

Fossiles.

Puissance

en

métra.

2. A/arnes el calc. b/yarrés p/soo/i-/Algues; 2 mètres.

3.tl/arnesnôtres, sc/tis/es&itumineua:, subies et grès à feuilles; marnes Jan-nés, ronfles, micacées; 20 mètres.

2. //elia: diamond! etruflulosa.

3. An/hraco/her/um hippoideum, Rüt.,Cyclosloma bisnlcainm; G'/iara A/ertani, Al. Br., F/abellaria rapbi/blia, Stbg., ßuercus daphnes, Gng.,

flaphno-genepolymorpha, Al. Br., Terminaliafladobojensis, Sapindus/"alci/blins, Al. Br.,Cassia Berenices, Gng.

S

CM

lO

35« Etage: Tongrien.

1. Facies H//oral: Calcaire sableux jaune.

2. Facies casernr: Marnes stratifiées, grumeleuses, grisâtres, noirâtres.

3. Facies ierresirc.

1. //alianassa Siuderi, Myr., lYaiica crassaiina, Desh., F/ioladomya pec/ina/a, Mer., Lucina Th/e-rensis, Héb., Pec/uncwlus sublerebra/ular/s, Lk., Spondylus iennispina,Sandb., Os/rea calli/era,Lk., G/iynchonella Gresslyi,'Grepp.

2. Tamna cuspidaia, Ag., Ceriihium plica/um, Lk., Chenopus il/aryeiini, Desh.,Panopaea//eber/i, Bosq., Cyiherea incrassa/a, Desh., Leda gracilis, Desh., Os/reacyaihula, Lk.

s

34« Etage: Parisien supérieur.

V.

Terrains tertiaires.

1. Terrejaune ei naflei/in/i j'nrassi-i/ne: Argiles calcaires, jaunes, grises, bariolées, renfermant accidentellement des blocsoudes veinesdegypsefibreux, des cale, blancs, jaunes, stratifiés,

sili-ceux et des galetsou sablesjurassiques.

I'uiss. 4-60 m.

2. Terrecendrée :Argilegriscendrée;

2 à 15 m.

3. Terre ut'sflucuse: Argile onctueuse

avec gypse;1 à 5 m.

4. Jl/orceaua;: Argiles plus ou moins réfractaires, moinsdures, généralement jaunes; 2 à 6 m.

5. Coins: Argiles réfractaires,rouges, jaunes; 1 h 8 m.

G. Sables blancs, rougeâtres, vitrifia-bles; mines de fer en grains; gypse et jaspe, 1 â 5 m.

1. Palaeo/herium crassum Cuv., P. medium, Cuv., //yapo/amus Gresslyi, Myr., Theridomys si-derolii/iîcus, Pictet, Limnaeus lonyisca/us, Brg., il/elania Kœchlini, Grepp., Auricula aisalica, Mer., Paludina circinaia, Mer., Planorbis ro/undus, C/iara Aelic/eres, Brg., C. sideroliihiea, Grepp., C. Greppin/, H.

41

à

100 m.

33« Etage: Parisien inférieur.

a. Facies marin.

1. Terrain nummn/iliflue: Grès et calcaireà

2. Flysc/i: Grès fin, grossier, schis-teux;marnes schisteuses,calc. argileux, foncé, h

b. Facies confinen/al.

3. Brèchesjurassiquesàiopltiodon...

1. Os/rea laleralis, Leym., Pec/en

suborb/cujft-ris, Fch/nocyamus alpinus, Ag., Orbi/oli/es

For/isii, d'Arch., iVummulina diamond!, Df., iV.

placen/ula, Dli., Opercul/na complana/a, Riit.

2. C/iondri/es in/r/ca/us, Br.

3*. Cynodon helne/lcus, Riit., Proriuerra (ypica, Riit., Oic/iobune dîobcr/iana, Gerv., Lophiodon Pre-ros/i, Gerv.,L.Car/ieri, Rüt., L.parisiens/s,Gerv., iopAio/Aerium cerrulus Riit., //yapo/berium Gresslyi, Myr.

— 139 — Pappel-mont,sud de Courgenay,val

deLaufon, Arlesheim, Ther-wyl.

1. Coeuve, Miécourt, De-velier,Brislach,Aesch, Lœr-rach.

2. Neucul, val de Delé-mont, Wahlen Brislach Ettingen.

3. Manque.

Pour /e minerai de /er:

Val deDelémont, de Mou-tier, de Matzendorf, de Met-temberg.

Pour les sables

riiri/ia-Ides :

Mümliswyl - Goldenthal

Moutier, Fuet, Bellelav,

Pi-choux.

Manque.

Existence probable à De-velier, au S. deDelémont et au moulinde Bourrignon.

Prée/ies à Lop/iiodon d'E-gerkingen et Ch.-de-Fonds.

Localités contemporaines très-connues.Sf/noni/mie.

3. il/ol/asse grise de Rup-pen, Aarwangen, Eriz,

Lau-sänne.

Jl/locéne in/ériewr,

mol-/asse marine in/ër.

Cou-ches à Ostrea cyathula du bassin de Paris; sables ma-rins du bassin de Mayence, de Fontainebleau; couche à Cérites des Diablerets, de Sanfleuron, dans le massif del'Oldenhorn,d'après MM.

RenevieretDucret.

RenevieretDucret.

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