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Dans l'après-midi, le commodore Lushington demanda à

son tour, mais encore en vain, la liberté des détenus

poli-tiques.

Il

les prenait sous sa protection et cherchait à les

lui

arracher par la ruse et l'astuce.

Il

s'engageait à les garder et même à les rendre sur la réquisition du gouvernement

napo-litain.

Le

2,

Gross fut amené à supposer que les insurgés

tra-vaillaient à rétablir la batterie duMôle. On disaitqu'ils avaient

eu le temps de fondre des canons, des mortierset des boulets.

Mais

il

ne trouvait personne qui, pour de l'argent, se hasardât dans la ville pour le mettre au courant de ce qui s'y passait.

En attendant, sa supposition n'était pas sans fondement, car, dans l'après-midi, le commodore

lui fit

annoncer que le

Dull-do</ allait quitter son ancrage dans le port, puis que lui-même

se croyait relevé de sa parole et renonçait à la ligne de com-merce obtenue de lui le 31 janvier.

Le colonel Gross

lui

fit alors observer

qu'il

avait déjàrompu la neutralité, du moment qu'abrités derrière la Fragrance, les insurgés avaient relevé la batterie de la Garita.

Il

lui écrivit

qu'il

n'était pas admissible que derrière une ligne neutre, une puissance, elle-même neutre, permît la construction d'un ouvrage de défense quelconque.

Il

exigea de

lui qu'il

sommât

le comité général de rétablir cette batterie dans son état

pri-mitif,

sous la surveillance d'un officier anglais et d'un officier napolitain.

Il finit

par

lui

démontrer clairement que ce n'était

pas la construction d'une batterie occupée par de misérables ennemis qui le portait à la faire disparaître, mais son devoir et le droit des gens.

Une heure après,

il

aperçut beaucoup d'hommes réunis à la Sanità, et supposa qu'ils s'occupaient à établir une seconde fois une batterie à la Garita. Seulement, le front de cet ou-vrage, qui fait face à Castellamare, n'était pas suffisamment découvert.

Il

se persuada donc qu'on travaillait à

l'intérieur

du front de mer, pour gêner ses communications avec les vapeurs napolitains.

Il

envoya quelques boulets dans cette

direction et crut avoir dérangé les travailleurs, en les voyant sortir

l'un

après l'autre.

A la tombée de la

nuit,

le commodore

lui

écrivit en anglais

qu'il

avait pour instruction stricte de garder la neutralité.

Gross, qui avait naturellement ignoré cette circonstance, lui répondit qu'à son avis

il

l'avait déjà violée par les raisons

in-diquées, et qu'à la première occasion

il

en ferait rapport au

roi.

Le

3,

vers 10 heures du matin, l'enseigne de vaisseau Florès apporta à Castellamare les décrets du 23 et du 29

jan-vier, que le roi voulait encore communiquer au peuple de Palerme, et où

il lui

promettait la même constitution qu'au peuple napolitain. A cette nouvelle, la joie des détenus et de la garnison du fortfut grande, mais de courte durée. Le peuple de la ville la partagea jusqu'au moment le comité général répéta sa déclaration du 19 janvier, en y ajoutant que le vœu général était de s'unir au royaume de Naples par des liens spéciaux, que le parlement sicilien devait sanctionner, et de former ensemble deux anneaux de la belle confédération

ita-lienne.

Le

roi,

après s'être

roidi

contre toute idée de réformes politiques, avait donc fini par proclamer une constitution avant tous les autres princes italiens, et ce qui prouvait une fois de plus son caractère peu sanguinaire, c'est le propos

qu'il tint

à un officier suisse de l'état-major, le

jour

même du 29.

Il

le chargea de dire aux officiers de ses régimentssuisses qu'en donnant un statut,

il

avait agi franchement et loyale-ment, puis voulu éviter l'effusion du sang et épargner ainsi sa pauvre armée,

qu'il

aimait tant.

Mais la dernière concession

qu'il

venait

d'offrir

aux

$ici-liens était d'autant plus tardive, que Messine, Caltanissetta, Trapani, Girgenti et le

fort.de

Termini -avaient, depuis ce

même 29 janvier, adhéré au mouvement insurrectionnel. Le

31 janvier, d'ailleurs, le chevalier Bozzelli devenait un des ministres de Ferdinand.

Dans toute cette débâcle, qui en était bien une aux yeux

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même de la cour, le colonel Gross était seul resté debout sur son rocher de Castellamare, suivant une ligne de conduite dont rien au monde ne pouvait le faire dévier.

Vers une heure après

midi,

le commodore Lushington pro-posait encore d'échanger les détenus politiques contre vingt-deux officiers napolitains au choix de Gross, et toutes les fa-milles. Toujours même refus de la part de ce dernier.

Cependant l'heure du dénouement approchait, car le

4,

dans la matinée, le vapeur napolitain Sannt'fa arriva deNaples et fut étonné de trouver sur rade tous les navires marchands étrangers et le /îu/f-do//, tandis que la Vengeance démasquait la batterie du Môle et allait se placer plus en avant dans le port.

Le Saumta, commandé par le capitaine (colonel) de vais-seau Jauch, originaire du canton

d'Uri,

avait à son

bördle

major Charles-de Steiger, de Berne et du suisse, officier d'ordonnance du

roi,

et le capitaine Buonopane, comme

lui

attaché à l'état-major napolitain.

L'état de la mer, après une nuit de tempête, ne permit pas

d'abord de communiquer avec qui que ce fût.

Vers une heure après

midi,

une chaloupe de la Vengeance s'approcha du fort, mais sans pouvoir aborder. Elle

fit

toutefois comprendre à son commandantdene pas fairefeu sur les cha-loupes qui se dirigeraient sur la Garita sous pavillon anglais.

Une chaloupe venait précisément de se détacher du Sanmïa et d'aborder à la Sanità, mais sous pavillon parlementaire.

Elle amenait le capitaine Buonopane, chargé de faire savoir au comité général que le roi lui- ordonnait d'embarquer la garnison de Castellamare.

Il

était accompagné de l'enseigne de vaisseau Florès. Mais ces deux officiers ne tardèrent pas à être recueillis par un particulier dans une maison du Cassaro.

En effet, dix minutes s'étaient à peine écoulées depuis leur débarquement, quand on aperçut distinctement du Sanm'fa la

Vengeance hisser un pavillon en guise de signal.

Là-dessus, une batterie démasqua trois pièces placées dans l'établissement des Enfants-Trouvés. Une autre

fit

jouer un

-

-obusier et un mortier établis dans un magasin plusen arrière, du côté de la Porta Feiice, et cachés aux yeux des défenseurs

de Castellamare. La batterie du Môle se mit de la partie, ainsi qu'une autre formée par des sacs à terre sur la terrasse d'une maison duBorgo, enfin une chaloupe canonnière armée d'une pièce de 24. Toute cette

artillerie,

dirigée surtout par les deux transfuges Longo et Orsini, qui connaissaient

l'intérieur

du

fort,

formait une ligne de feux de la Porta Felice au Môle en passant par le Borgo. Elle envoya donc une pluie de

gre-nades, de boulets, de bombes et même de fusées à la congrève dans Castellamare; en même temps, un feu de mousqueterie très nourri partait de la maison des Enfants-Trouvés et de tout le voisinage jusqu'à l'angle de la Porte San Giorgio.

A ce feu, le colonel Gross répondit immédiatement avec une grande vigueur. Au bout de quelques coups bien dirigés,

il

ne restait déjà plus à la batterie du Môle qu'une seule pièce, et encore elle ne

tirait

plus quelentement. La chaloupe canon-nière avait envoyé trois boulets avant qu'on

fit

attention à elle.

Mais alors le second boulet du fort Castellamare, rasant son côté

droit,

l'obligea de rentrer, non sans peine, dans le port.

La batterie des Enfants-Trouvés et celle du Borgo furent bien-tôt démontées par une seule pièce de 8 de la batterie San Pasquale et un mortier de 12 pouces. Celle de la Porta Felice répondit encore de loin en loin à 3 pièces de la batterie San Pasquale et à une de la batterie Sanità, qui faisait face à la Garita. Un mortier de 8 pouces de la batterie SanPietrolança beaucoup de bombes sur les ouvrages ennemis.

Quant à la fusillade, qui» fit peu de mal au fort, la seule garde des batteries du fort y répondit. Le gros de la garnison resta sous les armes, avec sa droite près de la porte de mer, prêt à tout et donnant des hommes pour préparer et trans-porter les munitions sur les batteries.

Mais voyant les vapeurs napolitains dans une inaction qu'il

ne pouvait s'expliquer, le colonel Gross doit leur avoir jeté de loin le reproche de trahison.

Il

ignorait leurs instructions et leurs motifs.

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Le capitaine Jauch et le major de Steiger étaient tout prêts

à faire écraserla batterie du Môle et même la ville par les caronades du SernmVa et du Bo&erto, qui venaient d'être char-gées. Mais c'eût été inutile et n'eût fait que compromettre la vie des deux officiers descendus à terre et leur mission paci-tique.

On écrivit en conséquence au commodore Lushington pour le prier de faire cesser le feu des insurgés et le prévenir des intentions du roi. Ensuite, le major de Steiger, accompagné de l'enseigne de vaisseau Bosco (frère du général de

Fran-çois

II),

se rendit, à travers la canonnade, à Castellamare.

Mais la mer était si grosse, qu'au lieu d'y pouvoir aborder, leur canot chavira, et ils durent gagner à la nage les rochers qui conduisent à la porte de secours, abrités alors par le saillant gauche de l'ouvrage à corne contre le feu de la batte-rie du Môle.

Le colonel Gross leur ouvrit lui-même cette porte, dans un accoutrement des plus bizarres.

Quand le major de Steiger, qui le connaissait personnelle-ment, l'informa du but de son arrivée, le colonel, très exalté par le çombat, se récria, prétendant n'être pas encore au bout de ses ressources et déclarant ne vouloir sortir du fort qu'avec une capitulation honorable.

A 4 heures, le commodore

fit

cesser le feu de la batterie du Môle. Celui des «autres ouvrages insurgés continua encore un moment, mais en s'afiaiblissant. Gross allait faire taire son

ar-liberie, quand, suivant une version napolitaine, les canonniers le prièrent à haute voix d'attendre encore, craignant que ceux qu'ils appelaient les p.aysans ne mentissent comme toujours et

ne prétendissent que le fort avait demandé à capituler.

Il

céda

un moment à cet élan louable en lui-même. Enfin, le combat finit par une fusillade entre les deux partis laquelle cessa à

son tour. Le capitaine Buonopane et l'enseigne de vaisseau Florès avaient enfin pu parvenir au comité général, sous la protection d'une patrouille de la garde nationale. Deux

mem-bres de cette atitorité révolutionnaire les avaient ensuite ac-compagnésjusqu'à l'entrée du fort.

Grâce au peu de justesse de leur

tir,

les insurgés n'avaient

pas fait tout le mal qu'on pouvait redouter. Des 30 ou 40

gre-nades qu'ilsavaient lancées, bien peu avaient éclaté. Leurs

pro-jectilesavaient endommagé quelques parapets, quelquespiliers, quelques toitures, quelques blindages et brisé une pile

d'as-siettes dans la cuisine du colonel, au

vif

chagrin duvieux

Phi-lippe, qui eut d'autant plus à faire pour servir le souper de son maître.

Tel avait été proprement le seul engagement sérieux que Castellamare eût essuyé et après lequel sa garnison soupirait, lasse qu'elle était du rôle assez passif auquel elle s'était vue

' condamnée. Cette lutte avait duré trois heures et demie, coûté la vie à un

artilleur

et à un auxiliaire de l'infanterie et blessé 8 hommes et un officier du 2"= de ligne.

Le commodore Lushington était arrivé au fort en même temps que le capitaine Buonopane.

Lui,

auquel le colonel

Gross avait plus d'une fois crié sa façon de penser, en le voyant traverser ses opérations, comme on l'avait distincte-ment entendu le

jour

même à bord du Sa/mita Lushington, disons-nous, aborda le commandant de Castellamare en'le fé-licitant de sa belle défense et en

l'invitant

à aller dîner sur son vaisseau. Celui-ci

lui

répondit

qu'il

ne voulait pas dîner avec un homme qui s'était conduit comme

lui

à son égard.

Cela n'empêcha pas l'Anglais de

lui

rendre noblement justice comme on le verra plus loin.

Mais d'abord

il lui

annonça avec le capitaine Buonopane la conclusion d'une trêve, qui fut immédiatement respectée. Ils

lui

montrèrent une lettre du capitaine de vaisseau Jauch, commandant l'escadre napolitaine ; elle contenait les condi-tions de la cession du fort. En même temps, le major de Steiger lui remit une lettre du roi conçue dans les termes les plus flatteurs et une autre du ministre de la guerre, constatant que la première était bien de la main royale.

Le commodore engagea alors sa parole d'honneur de la

part de son gouvernement, que le fort devant être évacué par ordre duToi et laissé dans l'état

il

se trouvait, la garnison en sortirait avec les honneurs de la guerre ;

qu'il

obtiendrait du comité généralla promesse de respecter etde faire respecter les magasins d'habillement jusqu'à leur embarquement. Cette convention fut conclue à 5 heures du soir.

Une de ses conditions était la restitution des détenus non militaires etleur échange contre les prisonniers de guerre na-polilains et les familles retenues en otage par l'insurrection.

Le commodore obtint donc enfin leur mise en liberté, en s'en-gageant également à faire procéder à leur échange.

Ils avaient été réunis le matin du 30 dans un meilleur local, un rez-de-chaussée. Ce changement avait été réclamé par eux

à plusieurs reprises. On les avait d'ailleurs traités avec le plus d'égards possible et jusqu'à mécontenter le soldat, qui les voyait communiquer avec leurs familles par le moyen de par-lementaires. Toutefois ces détenusvenaientde voir éclater une bombe devant leur porte et l'avaient ainsi échappé belle. Ils sortirent du fort en remerciant chaleureusement le colonel Gross de l'humanité de ses procédés envers eux et en donnant la main aux officiers présents.

Quant au commodore Lushington,

il

écrivit le même soir une lettre au roi Ferdinand

II. Il lui

rappelait entr'autres que son père avait été consul général britannique àNaples et

ajou-lait

:

« Je me flatte que V. M. daignera m'excuser si je prends la liberté d'appeler son attentiou sur la conduite valeureuse et loyale du colonel Gross, commandant la forteresse de Castel-lamare. On n'a jamais vu de défense plus habile ni plus intré-pide ; pendant l'espace de 22jours, par untrès mauvais temps,

ce brave vétéran a toujours été au poste du danger et je puis assurer

V.M.,

par mon expérience personnelle, qu'elle n'a pas

à son service d'officier plus brave ni plus loyal, ni plus digne de récompense que le colonel Gross x

On eût désiré embarquer la garnison de Castellamare dans la soirée même, mais l'obscurité, la pluie et l'état de la mer

colonel Gross n'avait plus d'huile dans sa lampe,et dans cette dernière

nuit,

plusieurs patrouilles des insurgés ne purent s'empêcher de

tirer

en passant sur ses postes avancés. Le 5, à

8 heures du matin, une députation du comité général se

pré-senta pour conclure en présence du colonel Gross, de ses offi-ciers, du capitaine Buonopane et du commodore Lushington, la capitulation basée sur la convention de la veille. Elle la

si-gna à 11 heures.

Ces formalités remplies, le colonel Gross rassembla sa gar-nison pour

lui

adresser quelques mots sur l'attitude qu'elle devait observer vis-à-vis de la population. Après

cela,,il fit

ouvrir la marche par les blessés, que des hommes du peuple portèrent sur des brancards, puis par sept pièces de 4 hissées à dos de mulet et la musique du 2" de ligne, à la suite de laquelle

il prit

place entre le commodore Lushington, dont

il

refusa le bras, prétendant n'en avoir pas besoin, et le com-mandant du ßuü-dogr. Ses six compagnies fermaient la mar- '

che, tambours battant et le drapeau du 2° de ligne déployé.

Celui du

fort,

plus lourd à porter, avait été mis en lieu sûr aux bagages qui suivirent la troupe. Le grotesque ne devait pas manquer dans cette circonstance. Levieux Philippe faisait partie du cortège, portant un dindon dépluméetsuspendu àun bâton. Histoire de prouver au peuple

qu'il

y avait encore dans le fort de quoi vivre.

Les maisonsen face deCaslellamare etla ruedu Borgo étaient pleines de gens qu'un témoin oculaire a prétendu armés

jus-qu'aux dents et tirant en

l'air

en signe dejoie.

A peine était-on sorti, qu'un flot de peuple pénétra dans le fort et yarbora le drapeau tricolore. Pendant le trajet, la popu-lace se rua sur les musiciens pour enlever ceux qu'elle recon-nut pour Siciliens. Au Borgo, une foule de gens abordèrent le colonel Gross en.lui donnant la main, et rendirent justice à la bravoure dont

il

avait fait preuve et à l'humanité avec laquelle

il

avait traité les détenus politiques.

Il

emportait en outre les

bénédictions des marins et d'autres personnes du voisinage

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auxquels

il

avait fait du bien pendant les neuf années de son commandement. Touché de ces démonstrations,

il

doit avoir

dit à plusieurs reprises : « Siciliani, brava gente. »

A la hauteur de l'église de Santa Lucia, la colonne entendit tout à coup comme le pétillement d'une fusillade entremêlé de fortes détonations, le tout dans la direction du fort Castel-lainare, au-dessus duquel s'élevait une épaisse fumée. Elle fut sur le point de rétrograder, croyant à une attaque. Mais on

apprit bientôt que le peuple, violant déjà la capitulation ga-rantie par l'Angleterre, s'était mis à saccager le fort.

Il

avait

jeté au milieu de la place intérieure tous les meubles effets d'habillement et de casernement et mis le feu aux paillasses

il

se communiqua à des cartouches égarées. On jeta même tous les fers de

lit

dans le feu comme si c'était du combus-tible.

Quand Gross atteignit le Môle, tous les fronts s'inclinèrent, toutes les têtes se découvrirent. Son front si serein en

iinpo-sait à ces masses. On y ferma la grille derrière le dernier sol-dat, afin de pouvoir procéder avec plus de sécurité à l'embar-quement de cette garnison ainsi que de tous les prisonniers de guerre et de toutes les familles qu'on put emmener. Le reste de ces malheureux eut son tour de partir le 8. Le major de Steiger avait fait approcher pour cela les deux frégates à va-peur le Sannfîa et le iîoôerto. Les chefs insurgés de la batte-rie du Môle vinrent sur ces entrefaites causer poliment avec les officiers napolitains, ainsi que leur commandant Scalia, ancien capitaine de vaisseau marchand.

Le Sannita et le .Roôerto quittèrent Palerme dans la soirée et s'éloignèrent de cette Sicile, le

roi

ne possédait plus que les citadelles de Syracuse et de Messine. Après 20 heures

Le Sannita et le .Roôerto quittèrent Palerme dans la soirée et s'éloignèrent de cette Sicile, le

roi

ne possédait plus que les citadelles de Syracuse et de Messine. Après 20 heures