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de l’agriculture suisse en 2010

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Impressum Edition:

Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, Tänikon, CH-8356 Ettenhausen, Traduction Regula Wolz, ART Les Rapports ART paraissent environ 20 fois par an.

Abonnement annuel: Fr. 60.–.

Commandes d‘abonnements et de numéros particuliers: ART, Bibliothèque, 8356 Ettenhausen T +41 (0)52 368 31 31 F +41 (0)52 365 11 90 doku@art.admin.ch

Downloads: www.agroscope.ch ISSN 1661-7576

La baisse de la prestation brute en production végétale a une grande influence sur le revenu agricole en 2010.

Auteurs

Dierk Schmid et Andreas Roesch, ART

dierk.schmid@art.admin.ch, andreas.roesch@art.admin.ch

Evolution économique

de l’agriculture suisse en 2010

Rapport principal n° 34 du Dépouillement centralisé des données comptables (série temporelle 2001–2010)

Septembre 2011

En 2010, les revenus ont à nouveau baissé considérablement par rapport à l’année précédente. Le revenu agricole des exploi- tations de référence se monte à 55 200 francs par exploitation contre 60 300 francs l’année précédente, soit une baisse de 8,5 %. La baisse du revenu est en moyenne moins marquée en région de collines et de montagne qu’en région de plaine. Ce résultat négatif est dû à l’important recul de la prestation brute autant de la produc- tion végétale comme que de la production animale. Les coûts réels enregistrent une faible baisse de 0,2 % et se situent donc pratiquement au même niveau qu’en 2009.

Le revenu agricole rémunère, d’une part, les 455 000 francs de fonds propres inves- tis dans l’exploitation, et d’autre part, le travail des 1,22 unités de main-d’œuvre familiale.

Le revenu du travail moyen par unité de main-d’œuvre familiale s’élève à 39 100 francs et diminue de 4,9 % par rapport à 2009.

Des résultats détaillés portant sur l’en- semble de l’exploitation se trouvent dans les tableaux des pages 10 à 19.

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Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

Principes

Les résultats du Dépouillement centralisé des données comptables se basent sur les données provenant d’exploi- tations agricoles dont la comptabilité de gestion a été éta- blié selon des critères uniformisés.

Divers documents relatifs aux aspects méthodologiques du Dépouillement centralisé des données comptables sont disponibles sur Internet, par exemple:

• Directives pour le catalogue de données du Dépouille- ment centralisé des données comptables

• Principes méthodologiques du Dépouillement centralisé des données comptables

• Glossaire des chiffres-clés sélectionnés du Dépouillement centralisé des données comptables

L’échantillon disponible n’est pas sélectionné au hasard.

Suivant la méthode appliquée, la composition de l’échan- tillon peut varier d’une année à l’autre. Certaines exploita- tions sont exclues de l’échantillon alors que d’autres y sont admises. Cette modification de la composition de l’échan- tillon peut avoir une influence sur les résultats agrégés (effet d’échantillonnage). L’effet d’échantillonnage peut être éliminé en ne tenant compte que des exploitations qui ont participé au dépouillement l’année en cours et l’année précédente (exploitations comparables). Le tableau 3 met en regard les résultats des exploitations de référence (variation en pourcentage par rapport à l’année précé- dente) par rapport à ceux des exploitations comparables.

Lorsque les résultats des exploitations de référence s’écar- tent trop de ceux des exploitations comparables, le tableau renvoie au texte. Le système est actuellement en cours de révision afin de permettre de sélectionner les exploitations au hasard.

Structure des exploitations

En 2010, les exploitations de la région de plaine emploient en moyenne 1,75 unités de main-d’œuvre (unités de travail annuel). Dans les exploitations des régions de collines et de montagne, ce chiffre s’élève à 1,58, respectivement 1,59 unités (fig. 1). En région de plaine, 34 % du travail est

effectué par des employés tandis qu’en région des collines et de montagne, ce pourcentage est nettement plus bas avec 23 %, respectivement 16 %. Ces dix dernières années, le nombre des employés et celui des unités de main-d’œu- vre familiale évoluent à contre-sens. Tandis que le nombre d’unités de main-d’œuvre familiale baisse, celui des employés augmente. Par conséquent, le pourcentage des employés a considérablement augmenté au cours des dix dernières années (région de plaine: +15,7 %, région des collines: +8,8 %, région de montagne: +12,8 %). La surface agricole exploitée par unité de main-d’œuvre s’est accrue dans les trois régions au cours de la dernière décennie (région de plaine: +12,6 %, région des collines: +11,0 %, région de montagne: +9,9 %).

Durant l’exercice considéré, la surface agricole utile par exploitation s’élève à 21,1 ha (fig. 1). Depuis 2001, la sur- face des exploitations a augmenté en moyenne de 2,0 hec- tares (+10,3 %), ce qui représente une hausse moyenne annuelle de 0,22 hectare. En région de plaine, la croissance par rapport à l’année précédente est de 2,4 %. C’est la région qui enregistre la croissance la plus élevée, tandis qu’en région de collines, la surface n’a augmenté que de 0,8 %.

En 2010, l’effectif animal s’élève en moyenne à 25,8 unités gros bétail (UGB), ce qui représente une légère hausse de 0,3 UGB par rapport à l’année précédente, soit 1,2 %. Cette augmentation est due à l‘évolution positive en région de plaine (+0,6 UGB), tandis que dans les deux autres régions, l’effectif animal stagne au niveau de l’année précédente.

Prestation brute

En 2010, la prestation brute moyenne des exploitations s’élève à 250 200 francs et a donc nettement baissé par rap- port à l’année précédente (fig. 2), soit de 5500 francs (2,1 %). Tandis que les prestations n’ont que peu varié dans les régions de collines et de montagne, la région de plaine enregistre une baisse de 3,7 %.

La baisse de la prestation brute par rapport à 2009 est due à des prix au producteur le plus souvent en baisse en pro- duction tant animale que végétale, ainsi qu’à des condi-

20 22 24 26 28

1.2 1.4 1.6 1.8

2.0 Région de plaine:

main-d’œuvre [UTA]

Région de montagne:

main-d’œuvre [UTA]

Région des collines:

main-d’œuvre [UTA]

Région de plaine:

surface agricole utile [ha]

Région de montagne:

surface agricole utile [ha]

18 1.0

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Région des collines:

surface agricole utile [ha]

SAU par exploitation UTA par exploitation

(les points zéro des axes se trouvent en dehors du graphique)

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

UTA = unité de main-d’œuvre annuelle Fig. 1: Unités de main- d’œuvre et surface agricole utile de 2001 à 2010.

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tions météorologiques défavorables pour certaines cultu- res. En production végétale, la prestation brute a baissé de 4000 francs (–10 %). La production céréalière est caractéri- sée par des récoltes plus faibles et des prix au producteur plus bas. Pour les betteraves sucrières, la réduction de la surface cultivée, la baisse des prix et une récolte plus faible au niveau du poids ont conduit globalement à une baisse de 28% de la prestation brute. Après une bonne année 2009, la prestation brute de la production fourragère a baissé en raison des récoltes plus faibles et du changement des prix indicatifs. La baisse de la prestation brute de 3300 francs (–2,8 %) observée en production animale est princi- palement due au prix du lait qui a continué à chuter. La prestation brute du lait a diminué de 1500 francs (–2,7 %) malgré une quantité de lait qui a légèrement progressé.

Une offre très importante de porcs de boucherie ainsi qu’une évolution défavorable du marché du bétail de rente et du bétail de boucherie avec des prix au producteur bas ont également causé une baisse de la prestation brute de la viande pour le bétail bovin et les porcs. Les prix du bétail de rente ont diminué suite à que l’on peut mettre sur le compte de l’ajustement des contributions à l’exportation, à la faiblesse de l’Euro et à la baisse du prix du lait. La pres- tation brute nettement inférieure ne peut pas être com-

pensée par l’augmentation des paiements directs de 1950 francs (3,4 %). Des montants plus élevés sont versés pour les terres ouvertes et les cultures pérennes ainsi que pour les terrains en pente raide. Le montant des contributions augmente en outre pour les haies, les bosquets champê- tres et berges boisées (compensation écologique) ainsi que pour l’agriculture biologique. La part des paiements directs dans la prestation brute totale augmente en moyenne de 23 % en 2009 à 24 % en 2010. Durant l’exercice considéré, c’est en région de plaine que ce pourcentage est le plus faible, avec 18 %, tandis qu’il est nettement plus élevé en région des collines avec 25 % et en région de montagne avec 39 %.

La prestation brute de la para-agriculture a également augmenté, grâce au développement des recettes tirées de la vente directe, des travaux effectués pour des tiers et de la location de machines.

Coûts réels

En 2010, les coûts se montent à 195 000 francs par exploita- tion et se situent pratiquement au niveau de l’année pré-

100 150 200 250 300 350

Para, diverses prestations brutes Paiements directs

Production végétale

Région de plaine Région de montagne

Milliers de Fr. par exploitation

Région des collines

0 50

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Autre production animale Lait

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

100 150 200 250 300

Coûts de structure 2 Autres coûts de structure matériels Amortissements

Coûts matériels, para-agriculture Coûts matériels, production végétale Région de montagne

Région de plaine

Milliers de francs par exploitation

Région des collines

0 50

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

* Autres coûts mat., production animale Aliments pour animaux Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Fig. 2: Rendement brut de 2001 à 2002 resp. presta- tion brute de 2003 à 2010.

Fig. 3: Coûts réels de 2001 à 2010.

* À partir de 2003 achats d’animaux compris

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Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

cédente. En production végétale, les coûts spécifiques diminuent de 590 francs (– 4,4 %) en raison de la baisse de prix des engrais. En production animale, les coûts spécifi- ques baissent de 890 francs (–1,6 %). Cela s’explique princi- palement par la baisse des coûts d’achat des animaux. Les coûts pour l’amortissement des machines et des bâtiments sont plus élevés. En 2010, les intérêts de la dette baissent en raison de la chute de 7,4 % du taux d’intérêt moyen pour les capitaux empruntés.

Revenu agricole

En 2010, le revenu agricole moyen s’élève à environ 55 200 francs, ce qui représente une baisse de 8,5 % (5100 francs) par rapport à l’année précédente (fig. 4).

La variation relative du revenu agricole est plus importante en région de plaine qu’en région de montagne. Le revenu agricole baisse en effet de 10,3 % dans la région de plaine et de 6,9 % dans la région des collines. Dans la région de mon- tagne, la baisse est de 5,4 %. L’évolution de la prestation brute et des coûts réels se répercute sur la variation du revenu agricole. Le recul du revenu agricole par rapport à l’année précédente est dû à la baisse considérable des prestations alors que les coûts, eux, restent pratiquement constants.

La baisse plus marquée du revenu en région de plaine qu’en

région de collines et de montagne peut s’expliquer par un recul considérable des prestations dans les exploitations de plaine, tandis que la prestation brute n’a changé que de manière insignifiante dans les régions situées à une altitude plus élevée. Cela peut s’expliquer notamment par la baisse marquée des prix au producteur pour les céréales et les porcs.

De plus, l’augmentation des paiements directs est moins importante à basse altitude, étant donné le pourcentage plus faible que ces paiements représentent dans la prestation brute totale.

L‘évolution du revenu agricole est liée à la modification de la composition de l’échantillon. La comparaison avec l’année précédente montre qu’en 2010, de nouvelles exploitations affichant un revenu plus bas que la moyenne ont été admises dans l’échantillon, tandis que des exploitations avec un revenu plus élevé que la moyenne l’ont quitté. Si l’on calcule la variation des revenus uniquement avec les exploitations qui ont participé à l’évaluation les deux années (2009 et 2010), la baisse des revenus représente 6,8 %. La différence de 1,7 % est donc due à la modification de la composition de l’échantillon.

La figure 5 montre que l‘évolution du revenu agricole varie considérablement en fonction de l’orientation de l’exploita- tion (type d’exploitation). Ainsi, le type d’exploitation «Trans- formation» accuse une baisse de revenu de près de 25 % par rapport à l’année précédente à cause de la chute du prix des porcs. Au cours des dix dernières années, le revenu des exploi- 30

40 50 60 70 80 90

Région de plaine

Région des collines Milliers de francs par exploitation

2010:

1.21 UTAF

415 000 francs de capitaux propres

2010:

1.16 unités de main d’œuvre familiale

522 000 francs de capitaux propres

0 10 20

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Région de montagne

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

2010:

1.33 UTAF

382 000 francs de capitaux propres

40 60 80 100

Autre bétail bovin Vaches-mères Cultures spéciales Transformation Grandes cultures

Chevaux/ovins/caprins

Milliers de francs par exploitation

0 20

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Fig. 4: Revenu agricole par région de 2001 à 2010.

Fig. 5: Revenu agricole de types d’exploitation sélec- tionnés de 2001 à 2010.

(5)

tations de transformation varie beaucoup plus que celui des autres types d’exploitation à cause de la fluctuation élevée du prix des porcs. Les exploitations de type «Autre bétail bovin» réalisent en moyenne des revenus nettement plus bas (–17 %), ce qui peut venir entre autre des conditions défavorables sur le marché des vaches de boucherie. La cause de la baisse des revenus dans les grandes cultures vient des récoltes plus faibles et des prix au producteur plus bas pour les céréales.

De plus, la surface cultivée et le prix des bet- teraves sucrières sont en recul. En revanche, la hausse, bien qu’à un niveau très faible, des exploitations de types «Chevaux/ovins/

caprins» et «Vaches-mères» (fig. 5) est un point positif.

Revenu du travail et salaire comparable

Le revenu du travail par unité de main- d’œuvre familiale (à plein temps) a dimi- nué de 4,9 % par rapport à l’année précé- dente. En 2010, il se monte à 39 100 francs en moyenne de toutes les exploitations. La diminution du revenu du travail est ainsi moins marquée que celle du revenu agri- cole. Cela est dû principalement à la dimi- nution des intérêts (–24 %) pour les fonds propres investis, qui, elle, est liée à la nette baisse des taux d’intérêt des obligations fédérales. Le revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale varie fortement d’une région à l’autre. En 2010, il se mon- tait en moyenne à 48 500 francs en région de plaine, à 37 000 francs en région des collines et à 27 400 francs en région de montagne.

Comme le montre le tableau 1 pour la moyenne des trois années 2008 à 2010, les médianes du revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale se situent nette- ment en dessous des salaires comparables non agricoles régionaux. Durant l’exercice considéré, en région de plaine, le revenu du travail par unité de main-d’œuvre fami- liale représente 66 % du salaire compara- ble (72 300 francs), 53 % dans la région des collines et 39 % en région de montagne.

Cela signifie que les salaires plus bas dans l‘agriculture sont nettement plus importants que dans les autres secteurs économiques, phénomène qui s’accentue encore avec l’al- titude.

Le tableau 2 montre que le quart des exploitations les plus prospères en 2010 ont réalisé un revenu du travail supé- rieur à 57 800 francs (quantile 75 %), tandis qu’un quart des exploitations ont dû se contenter d’un revenu du tra- vail inférieur à 16 300 francs (quantile 25%). Les revenus du travail par unité de main-d’œuvre familiale varient égale-

20 30 40 50 60 70 80 90 100

110 Milliers de francs par unité de main-d’œuvre familiale

Médiane

les 50% des expl. se trouvant au milieu

0 10 20

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

les 80% des expl. se trouvant au milieu

20 30 40 50 60 70 80 90 100

110 Milliers de francs par unité de main-d’œuvre familiale

-10 0 10

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Médiane

les 50% des expl. se trouvant au milieu les 80% des expl. se trouvant au milieu

20 30 40 50 60 70 80 90 100

110 Milliers de francs par unité de main-d’œuvre familiale

0 10

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Médiane

les 50% des expl. se trouvant au milieu les 80% des expl. se trouvant au milieu

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Fig. 6: Variation du revenu du travail en région de plaine de 2001 à 2010.

Fig. 7: Variation du revenu du travail en région des collines de 2001 à 2010.

Fig. 8: Variation du revenu du travail en région de montagne de 2001 à 2010.

ment considérablement au sein des régions. Les diagram- mes box plot présentés dans les figures 6 à 8 indiquent la disparité des revenus du travail dans les régions de plaine, des collines et de montagne au cours des dix dernières années. En 2010, les 10 % des meilleures exploitations en région de plaine gagnent 103 300 francs et plus (quantile 90 % dans le tab 2), tandis que les 10 % les plus faibles des régions des collines et de montagne affichent un revenu du travail négatif (quantile 10 %). Dans les exploitations qui ont un revenu du travail négatif, le revenu agricole

(6)

Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

ne suffit même pas à indemniser totalement les capitaux propres.

Les différences de revenu du travail ne sont pas seulement marquées entre les régions, mais aussi en leur sein. L’ampli- tude de variation (absolue) peut être mesurée grâce à l’écart entre les quartiles, la différence entre le 1er et le 3ème quartile. 50 % des exploitations se situent dans cet intervalle. Dans la région de plaine, l’intervalle entre les quartiles est nettement plus élevé avec 47 100 francs (= 7 900 – 23 800 francs) qu’en région de montagne avec 31 300 francs.

Il est possible de se prononcer sur la disparité du revenu du travail des trois régions à l’aide d’un indice de dispersion relatif, qui tient compte du niveau des valeurs. Le plus sim- ple est de faire le quotient du 3ème quartile et du 1er quartile: dans la région de plaine, ce quotient est de 70 900/23 800 = 3,0. Plus le quotient est élevé, plus la dis- parité entre le quart inférieur et le quart supérieur des exploitations est importante. Durant l’exercice étudié, l’in- dice de dispersion des exploitations est de 3,5 (Fr. 57 800 / Fr. 16 300 = 3,5). Cela signifie que n’importe quelle exploi- tation du quart supérieur atteint un revenu du travail au moins 3,5 fois plus élevé que n’importe quelle exploitation du quart inférieur. Les valeurs correspondantes sont de 3,0 pour les exploitations de plaine, de 3,4 pour les exploita- tions de la région des collines et de 4,1 pour la région de montagne. Par conséquent, la disparité en région de mon- tagne est plus importante que dans la région de plaine ou la région des collines. Dans la période considérée (2001 à 2010), la disparité à l’intérieur de la région de plaine reste plus ou moins constante (fig. 6), tandis que dans les deux autres régions, on constate une tendance à la hausse, au cours des trois à quatre dernières années notamment (fig. 7 et 8). Par rapport à l’année précédente, la disparité a considérablement augmenté dans la région des collines (de 0,5), tandis que la région de plaine n’a enregistré aucun changement par rapport à 2009.

Revenu total, consommation privée, constitution de fonds propres

En 2010, le revenu total s’élève à 90 000 francs par ménage en région de plaine, à 79 000 francs dans la région des col- lines et à 70 000 francs en région de montagne (fig. 9).

L’évolution du revenu total dans le temps dépend forte- ment de l’évolution du revenu agricole. En 2010, les ména-

ges agricoles atteignent un revenu extra-agricole moyen de 26 000 francs, ce qui est comparable à 2009. Les rende- ments légèrement inférieurs des placements financiers et des allocations familiales sont compensés par une légère hausse des revenus extra-agricoles. Les différences entre les régions sont faibles. Les activités lucratives permettent de générer en moyenne presque trois quarts des revenus extra-agricoles, sachant que presque deux tiers provien- nent d’activités lucratives dépendantes. Près d’un quart des revenus extra-agricoles provient de paiements dits de transfert (p. ex. allocations familiales).

Dans les années agricoles moins favorables, la part repré- sentée par les revenus extra-agricoles par rapport au revenu total est plus importante (p. ex. en 2010: 32 % en moyenne) que dans les bonnes (p. ex. en 2008: 27 % en moyenne), même si le montant absolu des revenus extra- agricoles fluctue en moyenne de façon moins marquée que le revenu agricole (fig. 10). En 2010, les revenus extra- agricoles représentent 28 % du revenu total en région de plaine, 35 % dans la région des collines et 39 % en région de montagne.

L’importance des revenus extra-agricoles varie en fonction de l’orientation de la production et de la taille de l’exploi- tation. Les exploitations de type «Vaches-mères», «Autre bétail bovin» et «Chevaux/ovins/caprins» sont les plus peti- tes en moyenne si l’on considère la prestation brute de la production agricole en 2010 (prestation brute inférieure à 40 000 francs). Les revenus extra-agricoles contribuent à plus de 40 % au revenu total. Dans les types d’exploitation cités, le revenu total est plus bas que celui des autres types d’exploitation en dépit de la part élevée des revenus extra- agricoles. Les grandes exploitations telles que les exploita- tions combinées «Lait commercialisé/grandes cultures» ou les exploitations de transformation combinées affichent la part de revenus extra-agricoles la moins élevée avec 23 %.

Tableau 2: Quantiles et indice de dispersion pour le revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale en 2010.

Quantiles en francs

Amplitude de variation (3ème quartile/

1er quartile) Médiane

Intervalle des 50 % des exploitations se trouvant au milieu

Intervalle des 80 % des expl.

se trouvant au milieu Limite des 25 %1

(1er quartile)

Limite des 75 % (3ème quartile)

Limite des 10 % Limite des 90 %

Toutes les exploitations 35 500 16 300 57 800 – 300 86 900 3.5

Région de plaine 44 700 23 800 70 900 5 000 103 300 3.0

Région des collines 33 700 15 600 52 300 –2 500 75 800 3.3

Région de montagne 23 500 10 200 41 500 –3 400 61 900 4.0

1 Limite des 25 % : 25 % de toutes les exploitations se trouvent en dessous de cette valeur. Limite des 10 % : 10 % de toutes les exploitations se trouvent en dessous de cette valeur

Tableau 1: Revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale et salaire comparable 2008/2010.

Région de plaine 2008/2010

Région des collines 2008/2010

Région de montagne 2008/2010 Revenu du travail

(médiane) Fr./UTAF 47 613 34 949 24 001 Salaire de référence

* (médiane) Fr./UTA 72 729 66 330 61 809

* Source: Enquête sur la structure des salaires de l‘OFS.

(7)

40 60 80 100

120 Milliers de francs par ménage

Région de montagne Région de plaine Région des collines

0 20

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Revenu extra-agricole Revenu agricole Consommation privée Formation de fonds propres

Source: ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

20%

30%

40%

50%

Région de montagne Région des collines Région de plaine Pourcentage au revenu total

Part des revenus extra-agricoles dans le revenu total de 2001 à 2010

10%

20%

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

80 70 60 50 40 30 20 10 0 –10 –20 –30 –40 –50

Amplitude de variation formation de fonds propres en 2010

Milliers de francs par exploitation

Médiane Les 50% des expl.

se trouvant au milieu

Région de plaine Région des collines Région de montagne 39%

42% 36%

Les 80% des expl.

se trouvant au milieu Pourcentage des exploitations avec consommation des fonds propres

%

Source: ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Fig. 9: Revenu, consomma- tion privée, formation de fonds propres de 2001 à 2010.

Fig. 10: Part des revenus extra-agricoles dans le revenu total de 2001 à 2010.

Fig. 11: Variation de la constitution/consommation de fonds propres en 2010.

Parmi les exploitations à gros revenu, où le revenu total dépasse les 85 000 francs, les «exploitations de grandes cultures et de transformation» sont celles où les revenus extra-agricoles représentent la part la plus importante dans le revenu total, avec près de 35 %. Cette situation est peut-être due au fait que ces types d’exploitation ont plus de disponibilités pour les activités extra-agricoles. Dans les exploitations de transformation, qui sont soumises à des fluctuations plus importantes des prix, le revenu extra-

agricole peut fournir des réserves supplé- mentaires.

Comme le revenu total, la consommation privée par famille diminue avec l’altitude.

En 2010, elle s’élève à 79 000 francs en région de plaine, à 68 000 francs dans la région des collines et à 62 000 francs en région de montagne. Dans les types d’ex- ploitation, la consommation privée est adaptée en fonction des différences de revenu total. Les types «Autre bétail bovin»

et «Chevaux/ovins/caprins» sont par exem- ple ceux qui ont la consommation privée la plus faible avec 61 000 francs tandis que les exploitations de grandes cultures sont cel- les qui affichent la consommation privée la plus élevée avec près de 85 000 francs. Un recul prononcé de la consommation privée dans les exploitations de transformation ces dernières années montre que lorsque la situation des revenus change, il faut adap- ter la consommation.

La constitution de fonds propres diminue dans la moyenne des années, plus l’altitude est élevée (fig. 9). Au fil des ans, elle varie considérablement suivant les fluctuations du revenu agricole. Il existe au sein des dif- férentes régions d’importantes différences entre les exploitations en termes de consti- tution de fonds propres (fig. 11), sachant que la variabilité est la plus importante en région de plaine et la plus faible en région de montagne. En 2010, 42 % des exploitations de la région de plaine, 36 % de celles de la région des collines et 39 % de celles de la région de montagne affichent une érosion des fonds propres. Cela signifie qu’en 2010 ces familles vivent «sur la substance de l’exploitation».

Cette situation peut s’avérer problématique si elle dure plusieurs années et si l’exploitant a l’intention de poursui- vre l’exploitation à long terme. A court terme, les périodes affichant une constitution de fonds propres faible, voire

(8)

Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

60 80 100 120

Prélèvements privés

Cash-flow monétaire avant prélèvements privés Cash-flow monétaire de l’agriculture (ESO après intérêts financiers)

Cash-flow monétaire Milliers de francs par exploitation/ménage

Opérations courantes entreprise et privé du tableau de financement de 2001 à 2010

0 20 40

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

30 40 50 60

Investissements de 2001 à 2010

Autres investissements

Contingent laitier

Machines et outils

Installations fixes Milliers de francs par exploitation

0 10 20

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Bâtiments d’habitation

Bâtiments ruraux

Bâtiments et installations fixes

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Fig. 12: Opérations courantes entreprise et privé du tableau de finance- ment de 2001 à 2010.

Fig. 13: Investissements de 2001 à 2010.

négative, ne doivent pas forcément être préoccupantes. Une consommation de fonds propres enregistrée dans certaines années peut par exemple être due au fait que l’exploitation est soumise à d’impor- tantes fluctuations de prix sur le marché («cycle du prix du porc»).

Cash-flow monétaire, investis- sements, financement

Le tableau de financement indique l’évolu- tion des liquidités, les opérations d‘inves- tissement et les sources de financement. Le dépouillement centralisé considère l’unité

«entreprise et privé». Par conséquent, la modification des liquidités tient compte non seulement de l’activité de l‘exploita- tion (flux monétaires de l’agriculture), mais aussi des flux monétaires issus des activités non agricoles et des prélèvements privés.

Le fait de corriger le revenu agricole des effets comptables qui n’agissent pas sur les liquidités permet d’obtenir les flux moné- taires de l’agriculture (ESO après intérêts financiers). En termes de valeur, cette cor- rection concerne principalement les pos- tes suivants: amortissements, loyer calculé pour le bâtiment d’habitation ainsi que variations des stocks et de l’actif animal. En 2010, les flux monétaires de l’agriculture s’élèvent à 78 500 francs par exploitation (fig. 12). De 2009 à 2010, autant le revenu agricole que les flux monétaires de l’agri- culture baissent. Le recul des flux monétai-

res de l’agriculture (–3,0 %) n’est pas aussi important que celui du revenu agricole (–8,5 %), car les amortissements ont augmenté (coûts calculés influençant le résultat, mais sans effet sur les flux monétaires) et les taux d’intérêts en baisse ont entraîné une réduction de la valeur locative cal- culée en fonction des coûts (prestations calculées influen- çant le résultat, mais sans effet sur les flux monétaires). En outre, en 2010 les tarifs d’évaluation de l’actif animal n’ont pratiquement pas évolué, ce qui entraîne des variations moindres de l’inventaire de l’actif animal (prestations cal- culées influençant le résultat, mais sans effet sur les flux monétaires). Les fluctuations plus importantes du revenu agricole par rapport aux flux monétaires de l’agriculture sont causées en premier lieu par les variations de l’inven- taire de l’actif animal et des stocks, comme par exemple la revalorisation de l’actif animal en 2007.

Les flux monétaires avant prélèvements privés (flux moné- taires de l’agriculture plus flux monétaires hors exploita- tion) ont augmenté entre 2005 et 2009. En 2010, ils sont redescendus au même niveau qu’en 2008 pour s’élever à environ 105 000 francs par ménage. La situation est due au recul des flux monétaires de l’agriculture pour des flux monétaires hors exploitation inchangés. Les flux monétai- res avant prélèvements privés peuvent être utilisés pour

des prélèvements privés, des investissements, le rembour- sement de dettes, des retraits privés ou encore pour l’épar- gne.

En 2010, les prélèvements privés représentent 58 400 francs, ce qui se traduit par un cash-flow monétaire (opé- rations courantes entreprise et privé) de 46 700 francs par ménage. Durant la période considérée, cette évolution suit largement celle du cash-flow monétaire avant prélève- ments privés, car les prélèvements privés varient relative- ment peu et augmentent dans les mêmes proportions. Par rapport à l’année précédente, le cash-flow a reculé de 12 % dans la région de plaine, mais il faut savoir que cette valeur est due à environ 50 pourcent au changement de la com- position de l’échantillon. Dans la région des collines et la région de montagne, le cash-flow est resté pratiquement stable.

En 2010, les exploitations ont investi 50 100 francs en moyenne (fig. 13), sachant qu’en valeur absolue, les inves- tissements diminuent plus l’altitude est élevée. En propor- tion de la somme du bilan, les investissements sont un peu plus bas en région de plaine (5,5 %) que dans la région des collines et la région de montagne (6,0 et 5,8 %).

(9)

être financés par les flux monétaires qu’en 2007 et 2008. Si l’on considère les régions séparément, les régions de plaine et de montagne ne connaissent un excédent monétaire que durant quelques rares années. L’importance d’un manque ou d’un excédent de financement s’exprime par le rapport cash-flow/investissements.

En 2010, le rapport cash-flow/investisse- ments était de 93 %.

La situation dépend cependant largement de l’âge du chef d‘exploitation. Les inves- tissements diminuent considérablement plus le chef d’exploitation avance en âge (fig. 14), car les adaptations aux nouvelles exigences se font généralement après le changement de génération. Les chefs d’ex- ploitation de moins de 35 ans sont de loin ceux qui investissent le plus (2010: 66 000 francs). C’est pourquoi dans cette classe d’âge le rapport cash-flow/

investissements est très bas, avec 80 %.

Le manque de liquidités peut être compensé par l’emprunt de capitaux. Dans les dix années considérées, le total du bilan, les fonds propres et l’endettement effectif augmen- tent (fig. 15). Comme le cash-flow n’augmente pas dans les mêmes proportions que l’endettement effectif, le facteur d’endettement (rapport entre l’endettement effectif et le cash-flow) est en hausse de 2001 à 2006. De 2007 à 2009, la situation s’améliore légèrement grâce à une augmenta- tion du cash-flow. En 2010, le facteur d’endettement moyen s’élève à 5,6. Avec un facteur de 5,5 (resp. 5,6), la situation est un peu plus favorable en région de plaine et en région de montagne qu’en région des collines (facteur de 5,9).

En 2010, les exploitations réussissent moins bien qu’il y a dix ans à s’adapter aux conditions du marché en mutation car elles parviennent à générer moins de moyens avec le capital à disposition. Durant la période considérée, le niveau des taux d’intérêt a fortement chuté (–39 %). Par conséquent, la situation est moins tendue, au moins à court et à moyen terme.

3 4 5 6

150 200 250 300

Facteur d’endettement de 2001 à 2010

Milliers de francs par exploitation/ménage Facteur

0 1 2

0 50 100

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10

Source: Agroscope ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé

Endettement effectif

Cash-flow monétaire

Facteur d'endettement 60

80 100 120 140

Cash flow monétaire avant prélèvements privés Prélèvements privés

Cash flow monétaire Milliers de francs par exploitation

0 20 40

Investissements totaux

Source: ART, exploitations de référence du Dépouillement centralisé Moins de 35 ans 35-45 ans 45-55 ans Plus de 55 ans

Age de l’exploitant(e)

Fig. 15: Facteur d’endettement de 2001 à 2010.

Fig. 14: Flux monétaires et âge de la personne dirigeant l‘exploitation en 2010.

Durant la période de 2001 à 2010, près de la moitié de ces investissements sont effectués dans les bâtiments et les installations fixes. A partir de 2003, il est possible de repré- senter ce poste en détail. Les investissements dans les bâti- ments ruraux ont considérablement augmenté en 2010 et s’élèvent à environ 14 000 francs, soit plus que ceux dans les bâtiments d’habitation (11 000 francs environ). Les investissements dans les machines et les outils constituent le deuxième poste important. En 2010, ils accusent un net recul avec une baisse de près de 1000 francs. Après une année d’augmentation en 2009, les investissements dans les installations fixes sont également en baisse en 2010 et perdent environ 600 francs pour atteindre 4000 francs.

La comparaison des opérations courantes entreprise et privé et des opérations d’investissement montre dans quelle mesure les investissements peuvent être financés par des moyens générés par l’exploitation et le ménage.

Un excédent monétaire signifie que les moyens générés par les opérations courantes sont plus importants que les investissements. Un manque de liquidités signifie que les investissements ne peuvent pas être financés totalement par les moyens générés par les opérations courantes. Dans les dix années considérées, les investissements n’ont pu

(10)

Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

Tableau 3: Variation en pourcentage par rapport à l’année précédente Toutes les exploitations et classement par région avec et sans effet d’échantillonnage

Toutes les exploitations Région de plaine

∆ en % de 2009 à 2010 ∆ en % de 2009 à 2010 Exploitations

de référence

Exploitations comparables

Exploitations de référence

Exploitations comparables

Surface agricole utile % 1.8 1.6 2.4 2.4

Cheptel vif total (en propriété) % 1.2 0.8 2.3 1.5

Famille et main-d’œuvre Travail

Main-d’œuvre de l’exploitation % 0.0 0.6 1.1 1.2

Main-d’œuvre familiale % 0.0 0.0 –0.8 0.0

Employés % 0.0 0.0 3.5 3.6

Utilisation du sol

Surface agricole utile (SAU) % 1.8 1.6 2.4 2.4

Terres ouvertes % 1.5 2.0 1.9 2.9

Surface herbagère % 1.6 1.5 2.2 2.1

Cultures pérennes % 9.8 0.0 9.0 0.0

Cheptel vif moyen en propriété

Cheptel vif total % 1.2 0.8 2.3 1.5

Bovins % 0.5 1.0 1.5 1.0

Divers animaux consom. fourrages grossiers % –9.1 0.0 –14.3 –14.3

Porcs % 6.7 0.0 9.8 4.9

Volaille % 0.0 0.0 6.7 0.0

Prestation brute

Prestation brute totale % –2.1 –1.7 –3.7 –2.4

Prestation brute de la production agricole % –4.7 –4.1 –5.2 –4.5

Production végétale % –10.2 –8.4 –11.2 –8.2

Production animale % –2.8 –2.8 –2.1 –2.6

Paiements directs % 3.4 3.2 3.3 3.1

Coûts réels

Coûts réels totaux % –0.2 0.0 –1.7 –0.5

Coûts matériels % –0.1 –0.1 –1.5 –0.8

Coûts matériels production végétale % –4.4 –3.0 –5.0 –2.7

Coûts matériels production animale % –1.6 –2.8 –1.0 –2.9

Coûts matériels para-agriculture % 4.3 4.1 –11.1 –1.4

Coûts de structure matériels (cts. de str. 1) % 1.3 1.7 –0.4 0.9

dont Amortissements totaux % 1.0 1.8 –1.1 1.0

Coûts de structure 2 % –0.6 0.4 –2.8 1.0

Coûts de structure propres (calculés) %

Intérêt calculé du capital propre de l’exploitation % –24.3 –22.7 –24.7 –22.8

Prétention de salaire de la main-d’œuvre familiale % –1.8 –1.2 –2.7 –1.3

Résultats de l’exploitation

Revenu social % –5.8 –4.4 –7.5 –5.1

Revenu agricole (RA) % –8.5 –6.8 –10.3 –8.7

Revenu du travail par UTAF % –4.9 –3.7 –6.3 –6.0

Résultats revenu extra-agricole

Revenu extra-agricole % 0.4 1.4 –5.8 –1.9

Résultats entreprise/privé

Revenu total % –5.8 –4.3 –9.1 –6.9

Formation de fonds propres % –32.6 –29.2 –41.8 –38.7

Tableau de financement TNG

ESO après intérêts financiers % –3.0 –1.0 –5.7 –3.3

Cash-flow monétaires hors exploitation % –0.1 0.6 –6.0 –2.0

Prélèvements privés % 1.2 1.8 –0.4 0.8

Cash-flow monétaire % –6.3 –3.4 –11.8 –7.4

Exploitations de référence: variation en prenent en considération toutes les exploitations de référence.

Exploitations comparables: variation lorsque seules sont prises en compte, les exploitations qui ont participé au

dépouillement l’année en cours et l’année précédente. Ce pourcentage représente une approximation permettant d’évaluer l’importance de l’évolution entre 2009 et 2010 lorsque l’effet d’échantillonnage a été éliminé.

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Tableau 3: Variation en pourcentage par rapport à l’année précédente Classement par région avec et sans effet d’échantillonnage

Région des collines Région de montagne

∆ en % de 2009 à 2010 ∆ en % de 2009 à 2010 Exploitations

de référence

Exploitations comparables

Exploitations de référence

Exploitations comparables

Surface agricole utile % 0.8 1.4 1.6 0.5

Cheptel vif total (en propriété) % 0.4 1.1 0.0 0.9

Famille et main-d’œuvre Travail

Main-d’œuvre de l’exploitation % 2.0 0.6 –0.6 0.0

Main-d’œuvre familiale % 0.8 0.8 –0.7 –0.7

Employés % 6.1 –2.9 8.7 0.0

Utilisation du sol

Surface agricole utile (SAU) % 0.8 1.4 1.6 0.5

Terres ouvertes % 0.0 0.0 –5.9 –11.1

Surface herbagère % 0.7 1.6 1.6 0.6

Cultures pérennes % 6.3 5.9 20.0 0.0

Cheptel vif moyen en propriété

Cheptel vif total % 0.4 1.1 0.0 0.9

Bovins % –0.4 1.3 0.5 0.5

Divers animaux consom. fourrages grossiers % 10.0 10.0 0.0 0.0

Porcs % 3.0 –6.1 –22.2 16.7

Volaille % 12.5 11.1 0.0 33.3

Prestation brute

Prestation brute totale % 0.4 –1.0 –0.7 0.2

Prestation brute de la production agricole % –3.9 –4.3 –3.5 –1.5

Production végétale % –7.8 –9.9 3.2 –2.3

Production animale % –3.3 –3.5 –4.0 –1.4

Paiements directs % 3.4 3.9 3.4 2.6

Coûts réels

Coûts réels totaux % 2.6 0.3 1.0 1.4

Coûts matériels % 2.4 0.5 0.8 1.6

Coûts matériels production végétale % –4.5 –5.3 10.1 9.4

Coûts matériels production animale % –2.6 –4.3 –1.5 0.6

Coûts matériels para-agriculture % 82.7 31.6 –5.3 0.0

Coûts de structure matériels (cts. de str. 1) % 4.1 3.3 2.0 1.9

dont Amortissements totaux % 4.9 3.8 1.0 1.1

Coûts de structure 2 % 3.9 –1.0 2.3 0.2

Coûts de structure propres (calculés) %

Intérêt calculé du capital propre de l’exploitation % –22.5 –21.5 –25.1 –23.7

Prétention de salaire de la main-d’œuvre familiale % –1.4 –0.6 –0.7 –1.7

Résultats de l’exploitation

Revenu social % –3.5 –3.8 –3.4 –2.4

Revenu agricole (RA) % –6.9 –5.0 –5.4 –3.4

Revenu du travail par UTAF % –3.8 –2.5 –1.5 1.7

Résultats revenu extra-agricole

Revenu extra-agricole % 2.6 2.7 9.4 6.1

Résultats entreprise/privé

Revenu total % –3.8 –2.5 –0.2 0.0

Formation de fonds propres % –21.9 –16.7 –18.4 –15.7

Tableau de financement TNG

ESO après intérêts financiers % 0.0 1.6 0.2 1.9

Cash-flow monétaires hors exploitation % 1.6 1.7 8.8 4.4

Prélèvements privés % 1.0 1.5 5.1 4.6

Cash-flow monétaire % –0.2 1.9 –0.2 0.2

Exploitations de référence: variation en prenent en considération toutes les exploitations de référence.

Exploitations comparables: variation lorsque seules sont prises en compte, les exploitations qui ont participé au

dépouillement l’année en cours et l’année précédente. Ce pourcentage représente une approximation permettant d’évaluer l’importance de l’évolution entre 2009 et 2010 lorsque l’effet d’échantillonnage a été éliminé.

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Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

Annexe

Toutes classées selon le revenu du travail

*G1 G2 G3 G4

2008 2009 2010 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10

Exploitations de référence Nbre 3 376 3 372 3 202 3 317 691 858 894 874

Exploitations représentées Nbre 49 397 48 375 47 166 48 313 12 083 12 079 12 080 12 072 Structure de l’exploitation

Main-d’œuvre de l’exploitation UTA 1.64 1.66 1.66 1.65 1.46 1.65 1.69 1.81

dont main-d’œuvre familiale UTAF 1.23 1.22 1.22 1.22 1.16 1.34 1.28 1.12

Surface agricole utile ha 20.44 20.69 21.06 20.73 15.45 18.64 21.70 27.14

dont terres ouvertes ha 5.38 5.38 5.46 5.40 2.78 3.31 5.25 10.27

dont surface herbagère ha 14.51 14.76 14.99 14.75 12.36 14.94 15.84 15.87

dont cultures spéciales ha 0.51 0.49 0.52 0.51 0.21 0.32 0.50 1.00

Surface de l’exploitation en fermage ha 9.34 9.36 9.69 9.46 6.57 8.20 9.82 13.26

Part des exploitations en fermage % 8.2 8.2 8.6 8.3 6.4 7.6 8.4 11.0

Cheptels vifs moyens en propriété

Vaches Têtes 14.8 15.1 15.2 15.0 11.1 14.6 16.6 17.9

Porcs d’élevage Têtes 2.2 2.5 2.8 2.5 1.7 1.7 2.4 4.2

Porcs à l’engrais Têtes 9.3 10.9 10.6 10.3 4.8 5.5 9.6 21.1

Cheptel vif total UGB 24.3 25.5 25.8 25.2 18.5 22.5 26.7 33.0

dont bovins UGB 19.6 20.4 20.5 20.2 15.0 19.4 22.2 24.1

dont divers animaux consom. du FG UGB 1.0 1.1 1.0 1.0 1.7 0.9 0.8 0.8

dont porcs UGB 2.6 3.0 3.2 2.9 1.6 1.7 2.8 5.6

Intensité

Charge en bétail UGB/ha SAU 1.16 1.20 1.19 1.18 1.15 1.17 1.20 1.20

Surface fourr. princip. par UGBFG a/UGBFG 79 79 79 79 84 84 79 73

Surface par main-d’œuvre ha SAU/UTA 12.44 12.48 12.71 12.54 10.57 11.33 12.81 14.99

Bilan de clôture

Actif total Fr. 825 000 859 543 873 205 852 583 722 717 736 877 892 536 1 058 375

Actifs de l’exploitation Fr. 779 294 807 930 823 594 803 606 680 103 696 675 836 658 1 001 153 Actifs circulants Fr. 115 499 121 523 121 325 119 449 84 664 102 211 123 767 167 189

Actif animal Fr. 55 149 57 050 56 942 56 381 44 316 52 244 59 951 69 023

Immobilisations Fr. 608 646 629 357 645 327 627 776 551 123 542 221 652 939 764 942

dont immob. corporelles meubles Fr. 65 655 68 138 69 146 67 646 63 545 59 470 65 541 82 038 dont machines et outils Fr. 58 895 61 069 62 168 60 711 56 363 53 161 58 563 74 766 dont immob. corporelles immeubles Fr. 536 178 555 378 570 404 553 987 483 430 477 620 580 943 674 061 dont bâtiments et installations fixes Fr. 418 986 434 031 446 029 433 015 404 372 382 179 447 264 498 302

dont sols Fr. 107 336 111 704 114 608 111 216 71 611 87 748 122 755 162 797

Actifs hors exploitation Fr. 45 706 51 613 49 611 48 977 42 614 40 202 55 878 57 221

Passif total Fr. 825 000 859 543 873 205 852 583 722 717 736 877 892 536 1 058 375

Capital étranger à court terme Fr. 19 600 19 449 20 623 19 891 17 090 14 505 20 237 27 735 Capital étranger à moyen et long terme Fr. 343 014 359 874 364 870 355 919 313 184 300 237 361 898 448 433 dont crédit d’investissement Fr. 53 502 57 576 59 589 56 889 43 702 49 110 60 851 73 906 dont crédit hypothécaire Fr. 191 938 199 805 204 709 198 817 189 088 172 520 193 513 240 179 Capital propre total Fr. 462 386 480 220 487 712 476 773 392 443 422 135 510 401 582 207 dont capital propre de l’exploitation Fr. 432 591 446 492 454 926 444 670 365 208 393 819 472 679 547 062 Prestation brute

Prestation brute totale Fr. 254 343 255 656 250 181 253 393 157 861 203 779 265 168 386 871 Prestation brute de la prod. agricole Fr. 161 562 155 851 148 586 155 333 85 931 117 480 161 725 256 279

Production végétale Fr. 37 531 38 916 34 959 37 136 14 041 22 794 37 534 74 201

dont céréales, pdt., bett. sucrières Fr. 15 012 13 984 12 427 13 807 5 750 7 399 13 376 28 716

dont cultures spéciales Fr. 14 350 16 512 14 955 15 272 3 966 9 828 15 748 31 558

Production animale Fr. 124 031 116 935 113 627 118 198 71 890 94 686 124 190 182 078

dont production bovine Fr. 90 959 83 018 80 412 84 797 55 751 76 344 93 074 114 045

dont lait, produits laitiers Fr. 58 941 50 729 49 665 53 112 30 225 47 314 59 212 75 719

dont production porcine Fr. 21 383 21 351 20 372 21 035 10 772 11 788 19 927 41 668

Paiements directs Fr. 51 522 57 924 59 874 56 440 45 052 53 013 58 584 69 123

dont contribution à la surface Fr. 23 828 24 628 25 125 24 527 17 617 21 431 25 570 33 498 dont animaux consommant des FG Fr. 7 663 10 411 10 583 9 552 8 549 9 466 10 164 10 030 dont garde d’anim. ds des cond. diffic. Fr. 5 462 7 143 7 206 6 604 7 145 7 940 6 623 4 706

dont compensation écologique Fr. 2 391 2 403 2 591 2 462 1 753 2 089 2 608 3 397

dont contributions éthologiques Fr. 4 694 4 971 5 105 4 924 3 429 4 093 5 229 6 946

dont culture biologique Fr. 657 631 691 660 498 666 615 860

Para-agriculture, div. prestations brutes Fr. 41 259 41 881 41 721 41 620 26 879 33 286 44 860 61 469 dont trav. pour des tiers, locat. mach. Fr. 6 139 6 495 6 729 6 455 3 630 5 182 7 209 9 800 dont vente directe, vinification Fr. 10 484 10 735 11 148 10 789 5 614 8 141 11 911 17 493

*G1: Moyenne des 25% meilleures exploitations, G4: Moyenne des 25% plus mauvaises exploitations

(13)

Toutes les exploitations de 2008 à 2010

Toutes classées selon le revenu du travail

*G1 G2 G3 G4

2008 2009 2010 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10

Exploitations de référence Nbre 3 376 3 372 3 202 3 359 691 858 894 874

Exploitations représentées Nbre 49 397 48 375 47 166 48 992 12 083 12 079 12 080 12 072 Coûts réels

Coûts réels total Fr. 190 197 195 351 194 999 193 516 146 511 158 683 194 332 274 597

Coûts matériels Fr. 159 483 164 209 164 060 162 584 124 202 136 060 164 645 225 475

dont coûts matériels prod. végétale Fr. 12 628 13 433 12 843 12 968 6 471 8 654 13 638 23 115

dont engrais Fr. 3 026 3 634 2 920 3 193 1 835 2 174 3 306 5 460

dont protection phytosanitaire Fr. 2 619 2 670 2 643 2 644 1 262 1 563 2 764 4 988

dont coûts matériels prod. animale Fr. 54 263 56 335 55 446 55 348 39 514 44 112 54 744 83 041 dont aliments pour animaux Fr. 26 469 27 394 27 182 27 015 18 221 21 382 26 521 41 947

dont achats d’animaux Fr. 15 839 16 317 15 292 15 816 10 494 10 920 15 337 26 520

dont coûts de structure mat. (c.d.str.1) Fr. 88 409 89 908 91 041 89 786 75 674 79 526 92 017 111 944 dont trav.p.des tiers, loc.de machines Fr. 9 649 10 103 10 160 9 971 7 120 7 716 10 486 14 564

dont machines et outils Fr. 27 112 26 904 27 476 27 164 23 315 24 192 27 128 34 027

dont réparations, petit outillage Fr. 10 454 10 711 10 974 10 713 8 946 9 754 10 885 13 269

dont amortissements Fr. 12 047 12 356 12 641 12 348 11 192 10 898 12 061 15 244

dont bâtiments et installations fixes Fr. 28 663 30 131 30 677 29 823 25 742 26 678 30 654 36 225

dont réparations, entretien Fr. 8 811 9 262 9 286 9 120 7 255 7 829 9 245 12 151

dont amortissements Fr. 17 980 18 865 19 445 18 763 16 620 16 935 19 411 22 091

dont coûts généraux Fr. 14 555 15 113 15 464 15 044 12 704 13 488 15 518 18 468

dont assurance accid./RC/mobilière Fr. 3 809 3 848 4 011 3 889 3 473 3 611 3 979 4 495

dont énergie électrique Fr. 3 177 3 593 3 657 3 476 2 916 3 173 3 596 4 217

Coûts de structure 2 Fr. 30 714 31 142 30 940 30 932 22 308 22 623 29 687 49 122

Coûts de la main-d’œuvre salariée Fr. 15 806 16 912 16 847 16 522 11 053 11 100 15 329 28 614

Fermage/location Fr. 7 041 6 856 7 102 6 999 4 286 5 279 7 135 11 300

Intérêts des dettes Fr. 8 065 7 462 7 053 7 527 7 010 6 350 7 366 9 382

Autres charges/produits financiers Fr. –198 –88 –62 –116 –41 –106 –143 –174

Résultats de l’exploitation

Revenu social Fr. 94 860 91 447 86 121 90 809 33 659 67 719 100 523 161 396

Revenu agricole Fr. 64 147 60 305 55 182 59 878 11 351 45 096 70 836 112 274

Intérêt calculé du capital propre de l’expl. Fr. 12 675 9 912 7 506 10 031 8 247 8 916 10 650 12 313 Prétention de salaire de la MO familiale Fr. 83 194 83 712 82 196 83 034 76 991 89 343 87 257 78 544 Bénéfice/perte calculé(e) Fr. –31 722 –33 319 –34 520 –33 187 –73 887 –53 163 –27 071 21 417

Rendement net Fr. –11 180 –16 033 –20 023 –15 745 –58 671 –38 003 –9 197 42 937

Rente des fonds propres Fr. –19 047 –23 407 –27 014 –23 156 –65 640 –44 247 –16 420 33 730 Revenu du travail de la MO familiale Fr. 51 472 50 393 47 676 49 847 3 104 36 180 60 186 99 961 Revenu du travail par UTAF Fr./UTAF 41 732 41 184 39 149 40 688 2 642 27 087 47 086 89 088 Relation revenu social/facteurs utilisés

Revenu social par main-d’œuvre Fr./UTA 57 711 55 135 51 984 54 943 23 014 41 172 59 324 89 175

Revenu social par ha SAU Fr./ha SAU 4 640 4 419 4 090 4 383 2 188 3 634 4 633 5 951

Relation Revenu social/Actifs de l’expl. % 12.2 11.3 10.5 11.3 5.0 9.7 12.0 16.1

Rentabilité

Rentabilité des fonds propres % –4.4 –5.2 –5.9 –5.2 –18.0 –11.2 –3.5 6.2

Rentabilité du capital total % –1.4 –2.0 –2.4 –2.0 –8.6 –5.4 –1.1 4.3

Revenu extra-agricole Fr. 24 131 26 204 26 308 25 548 39 854 23 034 19 969 19 326

Résultats entreprise/privé

Revenu total Fr. 88 278 86 509 81 490 85 426 51 205 68 130 90 805 131 600

Consommation privée de la famille Fr. 71 532 71 568 71 421 71 507 58 795 63 754 74 165 89 328 Constitution de fonds propres Fr. 16 746 14 941 10 069 13 919 –7 590 4 376 16 640 42 271 Mouvement financier av. le compte privé Fr. 1 718 2 147 2 323 2 063 11 087 4 910 757 –8 515 Modification des fonds propres Fr. 18 465 17 088 12 391 15 981 3 497 9 286 17 398 33 756 Paramètres du bilan

Liquidité degré 2 % 593 638 596 609 551 726 637 572

Degré de financement étranger % 44 44 44 44 46 43 43 45

Degré de couverture des immobilisations % 119 119 118 119 116 119 119 119

Tableau de financement TNG

ESO après intérêts financiers Fr. 80 399 80 901 78 459 79 920 31 678 63 555 89 981 134 512

Cash-flow monétaire Fr. 48 270 49 836 46 677 48 261 24 492 35 654 50 565 82 361

Excédent/manque monétaire Fr. –130 –1 613 –3 471 –1 738 –19 527 –5 942 4 503 14 023

Variation de la trésorerie nette globale Fr. 4 007 8 645 1 844 4 832 –183 3 118 5 162 11 232

Rapport cash-flow/investissements % 100 97 93 97 56 86 111 121

*G1: Moyenne des 25% meilleures exploitations, G4: Moyenne des 25% plus mauvaises exploitations

(14)

Evolution économique de l’agriculture suisse en 2010

Annexe

Région de plaine classées selon le revenu du travail

*G1 G2 G3 G4

2008 2009 2010 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10

Exploitations de référence Nbre 1 434 1 444 1 358 1 412 318 360 374 359

Exploitations représentées Nbre 22 306 22 100 21 543 21 983 5 506 5 499 5 507 5 470

Structure de l’exploitation

Main-d’œuvre de l’exploitation UTA 1.75 1.77 1.75 1.75 1.59 1.77 1.74 1.92

dont main-d’œuvre familiale UTAF 1.18 1.17 1.16 1.17 1.14 1.27 1.20 1.06

Surface agricole utile ha 21.63 21.66 22.17 21.82 17.58 19.44 22.67 27.63

dont terres ouvertes ha 9.92 9.78 9.97 9.89 6.90 8.00 10.06 14.62

dont surface herbagère ha 10.84 10.98 11.22 11.01 10.05 10.71 11.65 11.65

dont cultures spéciales ha 0.97 0.95 1.01 0.97 0.56 0.79 0.95 1.60

Surface de l’exploitation en fermage ha 10.30 10.38 10.64 10.44 7.67 8.89 11.06 14.16

Part des exploitations en fermage % 9.1 10.2 10.4 9.9 7.4 8.5 10.7 13.0

Cheptels vifs moyens en propriété

Vaches Têtes 15.2 15.0 15.3 15.2 13.4 15.1 16.7 15.6

Porcs d’élevage Têtes 3.2 3.6 4.0 3.6 2.7 2.8 2.8 6.2

Porcs à l’engrais Têtes 13.1 14.4 14.5 14.0 8.9 10.0 13.4 23.8

Cheptel vif total UGB 25.5 26.1 26.7 26.1 21.6 23.6 27.2 32.0

dont bovins UGB 19.6 19.8 20.1 19.8 17.4 19.1 21.7 21.2

dont divers animaux consom. du FG UGB 0.6 0.7 0.6 0.6 0.7 0.6 0.5 0.7

dont porcs UGB 3.7 4.1 4.5 4.1 2.8 3.1 3.6 6.9

Intensité

Charge en bétail UGB/ha SAU 1.17 1.20 1.20 1.19 1.21 1.21 1.19 1.15

Surface fourr. princip. par UGBFG a/UGBFG 63 63 64 64 66 64 62 64

Surface par main-d’œuvre ha SAU/UTA 12.36 12.25 12.70 12.44 11.09 10.98 13.02 14.39

Bilan de clôture

Actif total Fr. 956 736 990 381 989 105 978 741 902 114 882 527 996 071 1 135 424

Actifs de l’exploitation Fr. 903 745 926 845 929 868 920 153 850 467 824 412 933 043 1 073 867 Actifs circulants Fr. 147 731 155 102 150 854 151 229 122 381 133 965 159 466 189 389

Actif animal Fr. 55 354 56 159 56 401 55 971 49 873 52 098 59 186 62 786

Immobilisations Fr. 700 660 715 583 722 614 712 952 678 213 638 349 714 391 821 693

dont immob. corporelles meubles Fr. 67 772 69 047 68 136 68 318 61 483 60 194 68 873 82 837 dont machines et outils Fr. 60 909 62 224 61 292 61 475 54 628 53 697 62 198 75 481 dont immob. corporelles immeubles Fr. 624 612 639 278 646 981 636 957 610 537 572 084 637 297 728 612 dont bâtiments et installations fixes Fr. 463 427 472 860 476 328 470 872 474 439 431 220 459 528 518 650

dont sols Fr. 146 660 151 929 156 111 151 567 123 479 127 967 162 457 192 710

Actifs hors exploitation Fr. 52 991 63 537 59 237 58 588 51 648 58 115 63 028 61 556

Passif total Fr. 956 736 990 381 989 105 978 741 902 114 882 527 996 071 1 135 424

Capital étranger à court terme Fr. 24 588 25 812 24 397 24 932 21 944 22 606 24 632 30 559 Capital étranger à moyen et long terme Fr. 394 558 408 004 404 254 402 272 384 869 349 461 392 851 482 413 dont crédit d’investissement Fr. 52 853 56 737 58 626 56 072 43 367 50 809 56 818 73 461 dont crédit hypothécaire Fr. 223 588 229 353 228 737 227 226 234 262 201 354 213 636 259 799 Capital propre total Fr. 537 590 556 566 560 454 551 537 495 302 510 459 578 589 622 452 dont capital propre de l’exploitation Fr. 503 722 515 299 521 827 513 616 463 721 469 545 536 031 585 818 Prestation brute

Prestation brute totale Fr. 319 029 315 981 304 343 313 118 219 609 270 347 324 197 439 156 Prestation brute de la prod. agricole Fr. 216 417 206 343 195 654 206 138 137 486 176 217 209 639 301 864

Production végétale Fr. 67 880 69 952 62 125 66 652 35 300 58 561 64 503 108 531

dont céréales, pdt., bett. sucrières Fr. 29 828 27 387 24 483 27 233 16 266 21 267 29 340 42 169

dont cultures spéciales Fr. 26 161 30 214 26 524 27 633 11 764 27 695 23 231 47 971

Production animale Fr. 148 538 136 390 133 529 139 486 102 186 117 656 145 136 193 333 dont production bovine Fr. 101 714 90 034 87 084 92 944 75 144 86 172 103 514 107 066 dont lait, produits laitiers Fr. 69 685 57 341 55 802 60 943 46 550 57 477 68 390 71 431

dont production porcine Fr. 30 797 28 660 28 653 29 370 18 848 20 807 26 013 51 914

Paiements directs Fr. 47 734 53 593 55 378 52 235 42 439 46 577 54 427 65 604

dont contribution à la surface Fr. 27 000 28 414 29 113 28 176 22 241 24 936 29 228 36 363

dont animaux consommant des FG Fr. 5 910 9 303 9 476 8 230 8 061 8 070 8 746 8 044

dont garde d’anim. ds des cond. diffic. Fr. 346 515 521 461 486 479 398 482

dont compensation écologique Fr. 3 074 3 010 3 200 3 095 2 423 2 841 3 310 3 812

dont contributions éthologiques Fr. 4 920 5 061 5 272 5 084 4 026 4 574 5 303 6 444

dont culture biologique Fr. 482 435 540 485 307 438 390 808

Para-agriculture, div. prestations brutes Fr. 54 877 56 046 53 310 54 744 39 684 47 553 60 131 71 687 dont trav. pour des tiers, locat. mach. Fr. 7 213 7 947 8 004 7 722 5 311 6 987 8 351 10 262 dont vente directe, vinification Fr. 17 375 18 222 16 945 17 514 12 209 14 724 21 230 21 901

*G1: Moyenne des 25% meilleures exploitations, G4: Moyenne des 25% plus mauvaises exploitations

(15)

Région de plaine de 2008 à 2010 Région de plaine classées selon le revenu du travail

*G1 G2 G3 G4

2008 2009 2010 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10 2008/10

Exploitations de référence Nbre 1 434 1 444 1 358 1 412 314 378 402 376

Exploitations représentées Nbre 22 306 22 100 21 543 21 983 5 590 5 634 5 560 5 576

Coûts réels

Coûts réels total Fr. 240 459 243 908 239 715 241 361 199 638 213 061 240 695 312 536

Coûts matériels Fr. 197 444 200 233 197 255 198 311 165 656 177 192 199 578 251 190

dont coûts matériels prod. végétale Fr. 22 656 23 756 22 572 22 995 15 165 21 191 22 978 32 723

dont engrais Fr. 4 954 5 891 4 663 5 169 3 784 4 409 5 391 7 109

dont protection phytosanitaire Fr. 4 998 5 001 4 980 4 993 3 296 4 189 5 164 7 342

dont coûts matériels prod. animale Fr. 64 625 65 342 64 711 64 893 52 025 53 118 64 117 90 483 dont aliments pour animaux Fr. 31 813 32 101 31 822 31 912 24 696 25 807 30 185 47 056

dont achats d’animaux Fr. 20 955 20 950 20 403 20 770 16 149 15 966 21 661 29 362

dont coûts de structure mat. (c.d.str.1) Fr. 103 735 104 317 103 916 103 990 92 991 96 752 106 032 120 303 dont trav.p.des tiers, loc.de machines Fr. 14 189 14 969 14 883 14 680 12 211 13 031 15 391 18 118

dont machines et outils Fr. 30 148 29 487 29 499 29 711 26 069 27 044 30 458 35 322

dont réparations, petit outillage Fr. 11 619 11 807 11 883 11 770 10 290 10 952 12 061 13 795

dont amortissements Fr. 13 159 13 243 13 226 13 209 11 749 11 840 13 408 15 859

dont bâtiments et installations fixes Fr. 32 872 34 011 34 199 33 694 31 003 31 756 33 754 38 283 dont réparations, entretien Fr. 11 049 11 485 11 324 11 286 9 583 10 276 11 568 13 722

dont amortissements Fr. 20 044 20 656 21 057 20 586 19 699 19 635 20 406 22 619

dont coûts généraux Fr. 17 188 17 624 17 857 17 556 15 712 16 773 17 773 19 986

dont assurance accid./RC/mobilière Fr. 4 186 4 168 4 367 4 240 3 861 4 074 4 328 4 701

dont énergie électrique Fr. 3 422 3 810 3 842 3 691 3 331 3 498 3 741 4 199

Coûts de structure 2 Fr. 43 015 43 675 42 460 43 050 33 982 35 870 41 117 61 346

Coûts de la main-d’œuvre salariée Fr. 23 858 25 596 24 797 24 750 18 338 20 351 22 505 37 893

Fermage/location Fr. 9 641 9 362 9 670 9 558 6 879 7 633 10 438 13 303

Intérêts des dettes Fr. 9 713 8 787 8 080 8 860 8 868 7 918 8 309 10 352

Autres charges/produits financiers Fr. –197 –71 –87 –118 –103 –33 –136 –202

Résultats de l’exploitation

Revenu social Fr. 121 585 115 749 107 087 114 807 53 953 93 156 124 618 187 966

Revenu agricole Fr. 78 570 72 074 64 627 71 757 19 971 57 286 83 502 126 619

Intérêt calculé du capital propre de l’expl. Fr. 14 759 11 440 8 610 11 603 10 533 10 625 12 105 13 162 Prétention de salaire de la MO familiale Fr. 85 928 85 940 83 629 85 166 83 204 92 691 87 424 77 308 Bénéfice/perte calculé(e) Fr. –22 117 –25 305 –27 612 –25 012 –73 766 –46 030 –16 027 36 150

Rendement net Fr. 2 158 –5 150 –11 009 –4 667 –54 468 –27 520 4 251 59 461

Rente des fonds propres Fr. –7 358 –13 866 –19 002 –13 409 –63 233 –35 405 –3 922 49 311 Revenu du travail de la MO familiale Fr. 63 811 60 634 56 017 60 154 9 438 46 662 71 397 113 458 Revenu du travail par UTAF Fr./UTAF 53 885 51 700 48 458 51 348 8 249 36 578 59 357 106 740 Relation revenu social/facteurs utilisés

Revenu social par main-d’œuvre Fr./UTA 69 453 65 491 61 347 65 430 34 032 52 542 71 554 97 913

Revenu social par ha SAU Fr./ha SAU 5 621 5 345 4 831 5 266 3 091 4 797 5 493 6 817

Relation Revenu social/Actifs de l’expl. % 13.5 12.5 11.5 12.5 6.3 11.3 13.4 17.5

Rentabilité

Rentabilité des fonds propres % –1.5 –2.7 –3.6 –2.6 –13.6 –7.5 –0.7 8.5

Rentabilité du capital total % 0.2 –0.6 –1.2 –0.5 –6.4 –3.3 0.5 5.6

Revenu extra-agricole Fr. 24 877 26 565 25 016 25 486 37 580 24 893 19 436 19 999

Résultats entreprise/privé

Revenu total Fr. 103 447 98 639 89 643 97 243 57 551 82 179 102 938 146 619

Consommation privée de la famille Fr. 79 674 80 081 78 841 79 532 66 919 73 630 81 971 95 697 Constitution de fonds propres Fr. 23 773 18 558 10 802 17 711 –9 369 8 548 20 967 50 922 Mouvement financier av. le compte privé Fr. 2 059 2 417 3 881 2 785 20 385 3 422 267 –13 034 Modification des fonds propres Fr. 25 832 20 975 14 682 20 496 11 016 11 970 21 234 37 887 Paramètres du bilan

Liquidité degré 2 % 587 597 613 599 596 606 629 592

Degré de financement étranger % 44 44 43 44 45 42 42 45

Degré de couverture des immobilisations % 120 121 120 121 119 121 122 121

Tableau de financement TNG

ESO après intérêts financiers Fr. 96 596 95 054 89 659 93 769 43 092 77 820 104 817 149 737

Cash-flow monétaire Fr. 58 122 57 459 50 690 55 424 27 410 43 630 58 342 92 586

Excédent/manque monétaire Fr. 4 002 –3 133 –3 960 –1 030 –28 608 872 5 127 18 574

Variation de la trésorerie nette globale Fr. 7 078 9 383 1 526 5 996 978 3 840 7 090 12 125

Rapport cash-flow/investissements % 107 95 93 98 49 105 112 125

*G1: Moyenne des 25% meilleures exploitations, G4: Moyenne des 25% plus mauvaises exploitations

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