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Systèmes de pâturage pour un estivage ovin durable

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Systèmes de pâturage pour un estivage ovin durable

Le cheptel ovin suisse a notablement augmenté ces dernières années: il atteint presque l’effectif d’il y a cent ans (cheptel ovin 1999: 423’521 têtes). En plaine, les moutons pacagent surtout des zones limitrophes délaissées par les bovins. La moitié (52 %) du cheptel ovin suisse passe l’été sur les pâturages alpins, de moins en moins occupés par les bovins. En montagne et souvent en plaine, le pâturage ovin colonise des milieux de haute valeur écologique. Mais on dit du mouton qu’il paît de manière très sélective et détruit plusieurs plantes sensibles. D’où une réduction de la valeur écologique des sols. Est-ce là une situation inéluctable ou pouvons-nous y remédier à l’aide de certaines techniques permettant d’exploiter durablement ces terres? Voici quelques réflexions à ce propos.

> Jakob Troxler

Garde / Management

Un estivage ovin durable

Sans estivage, une détention ovine rentable est impensable, en Suisse. Nous devons donc impé- rativement assurer la durabilité des pâturages alpins occupés par les moutons. A cet effet, les trois éléments suivants revêtent une importan- ce capitale:

• délimitation des surfaces pâturables

• choix du système de pâture (conduite de la pâture, resp. du troupeau)

• fixation d’une charge raisonnable.

Surfaces pâturables

En principe, seuls les terrains modérément pen- tus, présentant une végétation bien développée, compacte, se prêtent au pacage. Les surfaces érosives ou celles dont la composition bota- nique présente un taux élevé de végétaux sen- sibles doivent en être exclues. Dans les hautes alpes, où les pâturages s’étirent sur de très grandes surfaces, il n’est pas toujours facile de délimiter les zones non pâturables, lorsque l’on a recours au pâturage tournant. Le gardiennage permanent permet généralement d’éviter ces zones.

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Der Autor des Artikels / L’auteur de cet article

Jakob Troxler, Ingenieur Agronom ETHZ, ist wissen-schaft- licher Mitarbeiter an der Eidgenössischen Forschungsanstalt für Pflanzenproduktion in Changins.

Er befasst sich mit der Futtermittelproduktion und den Wei- desystemen.

Jakob Troxler, ingénieur agronome EPFZ, est collaborateur scientifique à la Station fédérale de recherches en production végétale de Changins. Il s'occupe de la production

fourragère et des systèmes de pâture.

Système de pâturage

Le choix du système de pâture doit être subordonné à un change- ment régulier de parcelle, soit dans la règle, selon un tournus hebdomadaire. Tous les systèmes ne répondent pas à cette exi- gence. Les descriptions suivantes donnent un aperçu sommaire des avantages et des désavantages des trois systèmes couram- ment appliqués chez nous, et de leurs conséquences.

Pâturage avec gardiennage permanent (troupeau transhumant):

Un berger, accompagné de chiens expressément formés à cet effet, conduit chaque jour son troupeau sur des pacages qu’il a choisis. Le soir venu, il rassemble ses moutons dans un endroit approprié pour passer la nuit. L’idéal est de pouvoir changer tous les soirs de «dortoir», afin de ne pas endommager les herbages et d’éviter une accumulation excessive de déjections. Le moment et l’intensité de la pâture sont ainsi continûment adaptés aux divers emplacements et au stade de végétation. Ce système est lié aux terres largement découvertes et - pour des raisons écono- miques – aux troupeaux importants. Il offre aussi une certaine protection contre les grands prédateurs. Raison pour laquelle il jouit d’un regain de popularité. Dans les pâturages situés en très haute altitude, occupés en août, le gardiennage permanent se révèle parfois très difficile car les possibilités d’hébergement sont souvent rares. Le gardiennage est insuffisant s’il se borne au seul contrôle quotidien.

L’introduction d’un échelonnement des contributions d’estiva- ge dès 2003 va augmenter l’attrait de ce système. Il s’agira par ailleurs de valoriser la profession de berger par le biais d’une meilleure formation et, en ce qui concerne les alpages, d’adapter les infrastructures de manière à ce que les bergers puissent y séjourner dans des conditions acceptables. Les premiers efforts dans ce sens sont en cours. Alors seulement, ce système pourra de nouveau se propager chez nous.

Pâturage tournant

Le troupeau est régulièrement déplacé selon la surface clôturée et la charge. Dans le pâturage tournant, les moutons broutent une parcelle après l’autre. Cette rotation créée des pauses qui permettent à la végétation de croître en toute tranquillité. Un temps de repos et de croissance dont profitent aussi bien les graminées et les trèfles que les nombreuses autres plantes de haute valeur, tout aussi dignes de protection.

Plus on fractionne la surface disponible, plus on augmente la part de temps de croissance sur la période végétative totale, à condition de respecter une durée de rotation identique. Idéale- ment, le troupeau devrait changer de parc au moins toutes les semaines. L’ordonnance sur l’estivage prescrit au maximum

toutes les deux semaines.

Les pâturages devraient compter au moins 5-8 parcs. Plus le terrain, l’exposition, les diffé- rences de niveau et la végétation sont hété- rogènes, plus il faut de fractions pour obtenir une défoliation régulière.

Au-dessus de 2300 – 2500 m d’altitude, on ne peut exercer qu’un seul pâturage par saison, et dans la règle du début août au début septembre.

Même à cette altitude, il est très important de réguler le pâturage au regard de la végétation.

De nombreux essais ont démontré que l’on peut détenir beaucoup plus de moutons par unité de surface sur les pâturages tournants que sur les pâturages permanents. La pâture fractionnée permet d’améliorer et d’entretenir les peuple- ments végétaux de qualité moyenne. De plus, la répartition des déjections est très homogène.

On peut installer des clôtures électrifiées de haute puissance à des coûts (matériel et travail) relativement minimes. Sur les pacages alpins productifs, de basse altitude, le rapport entre la longueur de la clôture et la charge en bétail est généralement bon. Dans les zones plus élevées, moins productives, il faut beaucoup plus de clôture par mouton. Mais, pour des motifs liés au coût, on ne devrait pas dépasser 10 m courants par mouton.

Pâturage permanent

Les moutons passent encore très souvent tout l’été sur le même pâturage. Ce système primitif se nomme pâture permanente. Le mouton étant très sélectif, il broute si possible d’abord les surfaces les plus élevées, plus longtemps en- neigées. La pression du pâturage sur la surface totale est donc très inégale. Sur les pacages permanents, les zones situées en hauteur sont généralement rasées, alors que d’autres restent presque intactes. La défoliation constante affai- blit les plantes les plus savoureuses. Le système racinaire s’épuise; la formation des graines est inhibée; la sensibilité envers la sécheresse estivale augmente. On voit alors apparaître des endroits dénudés, érosifs, ou des trouées colonisées par des mauvaises herbes. Ailleurs émergent des touffes de hautes herbes

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Elektrozäune mit 4 Leitern, Kunst- stofflitzen oder Aluminiumdrähte mit hoher Leitfähigkeit, haben sich in Hochalpen auch für Schafweiden grosser Zaunlängen bewährt.

Les clôtures électrifiées à 4 conducteurs, fils en matière synthétique ou fils en alu- minium à haute conductibilité, ont prouvé leur efficacité sur les alpages de haute altitude, même pour les très grands parcs.

(Photo: J. Troxler)

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(graminées), surtout d’espèces de qualité médiocre (brachypode penné, Festuca varia, nard et canche cespiteuse dans les endroits humides). Des plantes épineuses peuvent aussi s’implanter entre ces touffes. Sans l’intervention de l’homme, les mauvaises herbes envahissent les pâtures permanentes, au fil des ans. Ce système entraîne inévitablement un embuissonnement et une reforesta- tion, surtout dans les régions forestières, sauf si l’homme inter- vient de temps à autre pour contrecarrer cette évolution. Peu coûteux, il est très répandu sur les alpages de haute altitude, pâturés par les moutons. La nouvelle ordonnance sur les contri- butions d’estivage le désavantage pour des motifs d’ordre écologique.

On considère généralement que la charge en bétail doit être fixée très bas (50 % de réduction par rapport au pâturage tour- nant) pour prévenir le surpâturage. De plus, ce système n’offre aucune protection contre les grands prédateurs.

Fixation de la charge en bétail

Elle dépend du rendement, du système, de la proportion de sur- faces non pâturables et des espèces végétales non consommées (nard, brachypode penné, canche cespiteuse, Festuca varia etc.).

Il est très difficile de déterminer la charge appropriée pour les pâturages alpins car la végétation, la richesse du sol et le bilan des éléments nutritifs sont très hétérogènes. De plus, il existe très peu de données sur la productivité de notre végétation

alpine, surtout dans les régions maigres, sises au-dessus de la lisière des forêts. Il est urgent d’entreprendre des recherches à cet égard. Les expériences de longue date faites par les exploi- tants et de bonnes observations objectives quant à l’intensité du pâturage fournissent de précieuses informations sur la charge idéale.

Mieux vaut travailler avec une charge infé- rieure, aussi bien pour de bonnes performances animales individuelles que pour le maintien d’une végétation variée. La gestion des pâtu- rages revêt une grande importance. Les chiffres relatifs aux charges pratiquées jadis doivent parfois être considérés avec circonspection car les exigences envers l’indice de consommation ont augmenté. Nous avons tout intérêt à tra- vailler avec des charges inférieures à celles d’il y a 50 ans.

La prise en compte de ces trois éléments permet de pérenniser l’estivage ovin tout en évi- tant les dégradations écologiques. La Confédéra- tion verse des contributions pour les moutons estivés, contributions qui dès 2003 seront fixées différemment selon le système de pâturage (voir déclarations de Moritz Schwery, page 16).

Garde / Management

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Dort wo die Geländeneigung es erlaubt, wäre für die Erhaltung einer vielfältigen Vegetation eine Mischweide von Rind und Schaf gemeinsam zu befürworten.

On préconise le pacage simultané des bovins et des ovins pour le maintien de la biodiversité végétale, lorsque l’inclinaison du sol s’y prête.

(Photo: J. Troxler)

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Remarques complémentaires concernant le pâturage tournant

Une clôture électrique efficace

Ces dernières années, nous avons examiné la possibilité d’utiliser des clôtures électrifiées (pas de filets en matière synthétique) sur deux alpages valaisans, sis au-dessus de 2000 m d’altitude. Nos observations nous permettent d’affirmer que les clôtures électriques haute puissance, à 4 fils (aluminium très léger et très conductible ou fils synthétiques avec 9 conduc- teurs) se prêtent bien pour aménager des parcs, même sur de vastes territoires. Mais elles doi- vent être refaites chaque printemps et entrete- nues pendant l’été. Un contrôle régulier, deux à trois fois par semaine, est conseillé. Le fil infé- rieur doit être tendu le plus près possible du sol; il n’est pas électrifié. Il sert ainsi de conduc- teur neutre et devrait être enterré par-ci par-là.

Si la végétation se montre trop exubérante (canche cespiteuse, orties, buissons etc.) et vient à toucher le deuxième fil, il faut l’éliminer à l’aide d’une faux à moteur. Pour les moutons, la tension doit absolument être supérieure à 4000 Volts. Ce type de clôture présente deux avan- tages par rapport au treillis noué en acier: la charge de travail que constituent le montage et le démontage est inférieure de 50 %, et l’adapta- tion aux terrains accidentés est bien meilleure.

Les filets en matière synthétique ne sont pas admis pour les clôtures permanentes dressées en haute montagne, car ils sont dangereux pour la faune sauvage. Ils ne sont utilisables que pour des durées limitées et sous constante surveillance. Reste à déterminer dans quelle mesure une clôture - et quel type de clôture – protège efficacement les moutons contre les grands prédateurs.

Pâturages mixtes

Dans de nombreux pays, il est d’usage de faire pâturer ensemble plusieurs espèces animales domestiques ayant les mêmes exi- gences alimentaires. Les pâturages jurassiens où bovins et che- vaux font pâture commune sont un exemple typique. Les deux espèces y trouvent leurs plantes et leurs emplacements et préférés. En montagne, les bovins abandonnent de plus en plus les hauts pâturages désormais largement dévolus au seul menu bétail. L’idéal serait d’y faire paître à la fois (lieu et temps) des bovins et des moutons. L’association génisses d’élevage, vaches mères suitées, brebis et agneaux est tout à fait réalisable. L’ en- graissement extensif simultané de bœufs et d’agneaux est tout aussi envisageable. Les chèvres pourraient également servir à réguler l’embuissonnement.

Avantages du pâturage mixte

• Amélioration de la productivité par animal et par surface.

• Diminution de la pression parasitaire.

• Simplification de la gestion des pâtures.

• Défoliation plus homogène; moindre risque de surpâturage.

• Meilleurs peuplements végétaux; proportions plus équilibrées entre graminées, trèfles et crûtes.

• Plus grands troupeaux = baisse de coûts.

• Amélioration de l’acceptabilité quant à l’exploitation de sites de haute valeur écologique.

Règles générales concernant les pâturages mixtes

Dans de bonnes conditions botaniques, il faut viser une même charge en bétail par espèce animale. Mais si le taux des plantes évitées par les moutons augmente, la proportion de moutons doit être réduite.

La mixité ne peut être judicieuse que s’il s’agit d’un pâturage tournant ou d’un troupeau sous gardiennage constant. Sur les pâturages permanents présentant d’importantes différences de niveau, les génisses pâturent le bas et les moutons le haut.

Nous préconisons une intensification du dialogue entre les détenteurs de bovins et les détenteurs de moutons. Il faudrait également approfondir les recherches concernant ce système d’exploitation. o

Bibliographie:

- Hofer Ch. et al., 2002: La pâture des moutons; Utilisation des prairies ADCF/SRVA No. 9.4.5, 1èreédition mars 2002, 8 pages.

- Troxler J., 1998: La pâture mixte avec des ovins et des bovins; Revue suisse Agric.

30 (2): 53–56.

- Anonyme, 1999: Estivage ovin durable; Rapport du travail «Estivage ovin durable», 34 pages (informations: J. Troxler, RAC, Changins, Nyon).

Comportement des animaux

Les moutons pâturent de préférence les terrains plus élevés et broutent d’abord les jeunes pousses des espèces végétales plus savoureuses. Ils négligent, par contre, les surfaces herbagères situées en contrebas ou exposées au sud, dont le stade de développe- ment est déjà fort avancé. Ce qui favorise l’apparition d’une végétation buissonneuse indésirable. Pour garantir une pâture réguliè- re, il est indispensable d’aménager des parcs ou de garder les moutons en permanence. Les moutons étant contraints de mieux brouter les pacages situés plus bas, plus tôt libérés de leur manteau neigeux, la pression exercée sur les zones plus sensibles, sises plus haut, diminue.

En principe, les hauts pâturages ne devraient pas être occupés avant le début août.

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L

’Ordonnance sur les contributions d’esti- vage, du 29 mars 2000, entrée en vigueur le 1ermai 2000, avait déjà modifié le systè- me de paiement desdites contributions.

Calculées jusqu’alors par animal estivé, elles ont été désormais fixées en fonction du pâquier normal. Un pâquier normal correspond à l’estivage d’une UGBFG pendant 100 jours. Les montants alloués aux moutons (sans les brebis laitières) et aux autres animaux consommant des fourrages grossiers (bovins, caprins, che- vaux etc.) étaient différents. Alors que les autres animaux donnaient droit à Fr. 260.- par pâquier normal, les détenteurs de moutons ne recevai- ent que Fr. 120.--.

La modification du 24 avril 2002 répare en partie cette inégalité de traitement puisqu’elle introduit un système fondé sur plusieurs taux de contributions. Dès 2003, les exploitations d’estivage occupées par des moutons touche- ront des contributions plus élevées. Mais l’im- portance de celles-ci dépendra du système de pâturage appliqué. Les estives ovines placées sous gardiennage permanent auront droit à Fr. 300.- par pâquier normal. Les exploitations pratiquant le pâturage tournant recevront Fr. 220.- par pâquier normal. Les autres rece- vront Fr. 120.- par pâquier normal, comme jusqu’à présent. Les contributions les plus

Modification de l’Ordonnance sur les contribu- tions d’estivage

Le 24 avril 2002, le Conseil fédéral a modifié l’Ordonnance sur les contributions d’estivage, du 29 mars 2000, en introdui- sant un nouveau mode de paiement des contributions d’estivage en fonction du système de pâture.

élevées sont donc liées à des exigences et à des prestations écologiques supplémentaires considérables, destinées à garantir la durabilité des pâturages. Les coûts supplémentaires qui en découlent doivent être indemnisés par ces contributions d’estivage.

L’Ordonnance de l’OFAG sur la gestion des exploitations d’estivage, du 29 mars 2000, défi- nit clairement les systèmes de pâturage cités pour les moutons (tableau 1). L’article de Jakob Troxler publié dans ce numéro de Forum (page 12-15) donne des informations détaillées sur les systèmes de pâturage.

Les exploitations d’estivage qui devront sup- porter des frais supplémentaires inhérents au gardiennage des troupeaux ou à la parcellisa- tion des pâturages seront financièrement plus à l’aise, avec ce nouveau système. Reste à voir combien d’estives ovines pourront satisfaire aux conditions et aux prescriptions restrictives, dans le cadre d’une exploitation durable, c’est- à-dire des contraintes économiques qui en ré- sultent. Quoi qu’il en soit, l’application des modifications prévues devra se faire dans un cadre plutôt restreint, pour des motifs d’ordre économique mais aussi pratique et technique. o

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Schafe auf freier Weide durchlaufen täglich grosse Distanzen immer nach Suche nach besseren, schmackhafte- ren Pflanzen. Dies führt zu den typischen Wegbildungen.

Les moutons qui pacagent en totale liberté parcourent chaque jour de grandes dis- tances, toujours en quête des plantes les plus savoureuses. D’où la formation de sentiers typiques.

(Photo: J. Troxler)

> Moritz Schwery

Garde / Management

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Ordonnance de l'OFAG sur la gestion des exploitations d'estivage

Art. 4 Charge maximale et définition des systèmes de pacage pour moutons

2Il y a surveillance permanente par le berger, lorsque:

a. les troupeaux sont gérés par un berger avec l'aide de chiens;

b. le troupeau est conduit journalièrement à un pâturage choisi par le berger;

c. l'utilisation des pâturages est appropriée et le pacage équilibré, sans pâture excessive;

d. la durée de séjour sur une même surface pâturable ne dépasse pas une semaine;

e. le troupeau est gardé sans interruption par un berger;

f. les places pour la nuit sont gardées par un berger ou clôturées et servent une semaine au plus sans interruption, et g. l'exploitant tient un cahier des pâtures.

3Il y a pâturage tournant, lorsque

a. pendant toute la durée de l'estivage, le pacage se fait dans des enclos entourés d'une clôture ou clairement délimités par des conditions naturelles;

b. l'utilisation des pâturages est appropriée et le pacage équilibré, sans pâture excessive;

c. il est procédé à une rotation régulière en fonction de la surface des enclos, de la charge en bétail et des conditions locales;

d. le même enclos sert au pacage pendant deux semaines au maximum et qu'il est réutilisé au plus tôt après quatre semaines;

e. les enclos sont reportés sur un plan, et f. l'exploitant tient un cahier des pâtures.

4Lorsque les troupeaux sont surveillés en permanence par un berger et dans le cas des pâturages tournants:

a. les animaux peuvent être pâturés au plus tôt vingt jours après la fonte des neiges;

b. des filets synthétiques ne peuvent être utilisés que pour clôturer les places pendant la nuit ou pour une aide temporaire au pacage.

5En cas de pacage d'animaux après le 1er août, les cantons peuvent, s'ils respectent les autres exigences, renoncer aux restrictions d'utilisation visées à l'al. 3, let. d, sur des portions de terrain situées à haute altitude.

Tableau 1: Définition des systèmes de pâture pour les moutons

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Eine gute Weidetechnik erlaubt die Erhaltung einer vielfältigen Pflanzen- welt.

Une pâture bien gérée permet de maintenir la biodiversité végétale.

(Photo: J. Troxler)

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