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Vorläufige Massnahmen zur Eindämmung des Schwarzfäulepilzes

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Academic year: 2022

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Der Gemüsebau/Le Maraîcher 8/2003 Der Pilz Thielaviopsis basicola ver-

ursacht bei vielen Kulturen eine schwarze Wurzelfäule (Abb. 1), die sich an den oberirdischen Pflanzenteilen durch unspezifi- sche Nährstoffmangel-Symptome und Kümmerwuchs bemerkbar macht. Bei befallenen Pflanzen ist die schwarze, von Dauersporen besiedelte Wurzelrinde weitge- hend zerstört und kann keine Wasser- oder Nährstofftransport- aufgaben mehr wahrnehmen.

Elisabeth Bosshard und Werner E. Heller, FAW, 8820 Wädenswil

Ökologie

Der Pilz bevorzugt kalkhaltige, mittel- schwere bis schwere Böden und Bo- dentemperaturen von unter 20°C, die in der Schweiz vielfach gegeben sind.

Wirtspflanzen

Einjährige Kulturen:

Karotten, Bohnen, viele Leguminosen, Nüsslisalat, Senf, Tomaten, Paprika, Tabak, aber auch Zierpflanzen, wie Weihnachtsstern und Viola.

Mehrjährige Kulturen:

Stachelbeeren, Johannisbeeren, Apriko- sen, Kirschen, Zwetschgen.

Wildkräuter:

Klee, Platterbse, Esparsette und andere.

Als Nicht-Wirtspflanzen werden in der Literatur genannt: Sonnenblume, Ge- treide, Raps, Broccoli und Zottelwicke. In eigenen Untersuchungen haben sich bisher Tagetes, Zottelwicke, Gerste und Roggen als wenig anfällig erwiesen.

Verbreitung und Infektions- zyklus des Pilzes

Der Pilz wird mit infizierten Jung- pflanzen, Boden, Substraten, aber

auch Bodenkrümeln, die an Schuhen, Fahrzeugreifen und Maschinen kle- ben, von Parzelle zu Parzelle weiter- verbreitet. In Gewächshäusern und Anzuchtbeeten kann der Pilz auch durch an befallenen Wurzeln parasi- tierende Schädlinge, wie z. B. Trauer- mücken, von Pflanze zu Pflanze über- tragen werden. Die Dauersporen (Chlamydosporen) des Pilzes über- dauern während mehrerer Jahre im Boden. Durch Wurzelausscheidungen von Wirtspflanzen werden sie zu Kei- mung und Infektion angeregt. Bereits kurz nach der Infektion werden auch wieder Chlamydosporen gebildet, die das weitere Überleben des Pilzes im Boden ermöglichen. T. basicola ist nicht in der Lage, abgestorbene Ernte- rückstände zu besiedeln. Der Pilz ist auf lebende Wirtspflanzen angewie- sen, um sich zu vermehren.

Die Infektion von Karotten ...

... erfolgt meist im Lager, weil die durch die Ernte verursachten Verlet- zungen der Rüben die Pathogene im anhaftenden Boden zur Keimung und Infektion anregen.

Bei der Auslagerung und beim Wa- schen der Karotten besteht wiederum höchste Infektionsgefahr: Die dabei unvermeidlichen Verletzungen er- höhen das Infektionsrisiko durch den Schwarzfäulepilz bei den Rüben enorm. Es ist deshalb auf eine mög- lichst schonende Behandlung der Ka- rotten während Ernte, Einlagerung und Auslagerung zu achten.

Ökonomische Auswirkungen

Sie sind je nach Kultur unterschiedlich schwerwiegend: so sind befallene Ka- rotten weitgehend unverkäuflich, Lin- sen, Bohnen und Erbsen leiden unter Kümmerwuchs und Vergilbung. Befal- lene Steinobstbäume und Strauchbee- ren kümmern und gehen oft 1–2 Jah- re nach der Pflanzung ein.

Vorläufige Massnahmen

Grundsätzlich kann nicht damit ge- rechnet werden, dass einmal mit T. basicolaverseuchte Flächen jemals wieder völlig von diesem Erreger be- freit werden können. Es wird in den besten Fällen möglich sein, die Kon- zentration des Krankheitserregers im

Boden auf ein verträgliches Mass zu senken, bei dem ausgehend von ge- sundem Pflanzgut eine nachhaltige Produktion möglich ist. Es gilt also, in den verseuchten Flächen mit diesem Erreger leben zu lernen.

Folgende Massnahmen können zur Eindämmung der Probleme mit T. basicola beitragen:

• Vermeidung der Verschleppung der Pilzsporen zusammen mit Substra- ten, Boden und Bodenkrümeln an Schuhen, Werkzeugen und Maschi- nen, d. h. Reinigung von Fahrzeu- gen und Maschinen beim überbe- trieblichen Einsatz!

• Auf Thielaviopsis-verseuchten Flä- chen ist wegen der Kontamina- tionsgefahr auf die so genannte

«Feldrand-Kompostierung» zu ver- zichten.

• Verzicht auf den Anbau anfälliger Kulturen, vor allem von Legumino- sen.

• Eine Fruchtfolge mit hohem Anteil von Nicht-Wirtspflanzen einhalten, vor allem vor dem Anbau von höchst- empfindlichen Kulturen wie Karot- ten. Zwischen Karottenkulturen auf der gleichen Fläche einen zeitlichen Abstand von 5–7 Jahren einplanen.

• Pflanzung von kontrollierten, ge- sunden Jungpflanzen. Ein Befall der Wurzeln mit T. basicola lässt sich mit Hilfe einer Rüeblifalle nach- weisen.

• Verwendung von sauer wirkenden N-Düngern (Harnstoff-Lösungen, Harngülle, Hornspäne u. ä.)

• Aktivierung der Bodenmikroorga- nismen durch Einarbeitung von organischen Düngern und Anbau und Einarbeitung von Gründün- gungspflanzen, wie Tagetes, Zot- telwicken, Grünschnittroggen oder Mischungen dieser Arten.

Weitere Auskünfte erteilen:

werner.heller@faw.admin.ch (Gemüsebau) und

elisabeth.bosshard@faw.admin.ch (Obstbau),

Tel. +41 (0)1 783 61 11.

Vorläufige Massnahmen zur Eindämmung des Schwarzfäulepilzes Thielaviopsis basicola

P F L A N Z E N S C H U T Z

Abb. 1. Linsenwurzeln mit Dauersporen (Chlamydosporen) von T. basicola.

(Foto: FAW) Fig. 1. Racines de lentilles contaminées par des spores stables (chlamydos- pores) de T. basicola.

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Der Gemüsebau/Le Maraîcher 8/2003

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Mesures provisoires pour contenir la

nécrose de racines Thielaviopsis basicola

Fig. 2. Début de pourriture racinaire engendrée par T. basicola sur une

plantule de lentille. (Photo: FAW)

Abb. 2. Beginnende Wurzelfäule, verursacht durch T. basicola, an einem Linsen- sämling.

(Trad.) Dans de nombreuses cul- tures, le champignon Thielaviopsis basicolacause une nécrose (pourri- ture noire) de racines (fig. 1, v.

p.10), laquelle se signale en surfa- ce par des symptômes peu spéci- fiques de carence en éléments nu- tritifs et affecte la croissance de la plante. L’écorce, noire et conta- minée par des spores stables, de la racine des plantes infestées étant en grande partie détruite, elle ne peut plus assurer le transport de l’eau ni de substances nutritives.

Elisabeth Bosshard et Werner E. Heller, FAW, 8820 Wädenswil

Écologie

Le champignon préfère les sols cal- caires, moyennement lourds à lourds, ainsi qu’une température du sol de moins de 20°C, ce qui est fréquent en Suisse.

Plantes-hôtes

Cultures annuelles:

Carottes, haricots, légumineuses en général, mâche, moutarde, tomates, poivron, tabac et aussi plantes orne- mentales, telles que poinsettias et vio- lettes.

Cultures pérennes:

Groseilles, cassis, abricots, cerises, prunes.

Plantes sauvages:

Trèfle, gesse, esparcette et autres.

Ne sont pas citées comme plantes- hôtes dans les ouvrages spécialisés:

le tournesol, les céréales, le colza, le brocoli et la vesce velue. Lors de nos propres travaux de recherches, les tagetes, la vesce velue, l’orge et le seigle se sont montrés peu sensibles.

Dissémination et cycle infectieux du champignon

La dissémination d’une parcelle à l’autre du champignon se fait par de jeunes plantes infestées, par le sol, par des substrats, mais aussi par des par- ticules de terre adhérente aux chaus- sures, aux pneus des véhicules et aux machines. En serres et dans les pépi- nières de semis, le champignon peut également être transmis d’une plante à l’autre par des ravageurs parasitant les racines infestées, tels la mouche scaride. Les spores stables (chlamydo- spores) du champignon survivent pendant plusieurs années dans le sol, les sécrétions des racines des plantes- hôtes induisant la germination et l’in- fection. Les chlamydospores produites peu après l’infection permettent d’ailleurs la survie du champignon dans le sol. Notons que T. basicola n’est pas en mesure de contaminer des résidus de récoltes et que le cham- pignon est tributaire de plantes-hôtes vivantes pour se multiplier.

La contamination des carottes ...

... se fait en général dans l’entrepôt, les blessures engendrées par la récol-

te induisant la germination et l’infec- tion des pathogènes présents dans les particules de sol collées. Le déstock- age et le lavage des carottes sont éga- lement des moments extrêmement délicats, les inévitables blessures aug- mentant le risque de contamination par le champignon de la pourriture noire. Il est donc particulièrement im- portant de manutentionner les ca- rottes avec le plus grand soin possible, tant pendant la récolte que pendant le stockage ou le déstockage.

Impact économique

L’impact économique varie d’une cul- ture à l’autre: les carottes infestées sont invendables, les lentilles, les hari- cots et les pois présentent une crois- sance déficiente et souffrent de jau- nissement et enfin les arbres fruitiers à noyaux et les baies infestés dépéris- sent et meurent souvent une à deux années après avoir été plantés.

Mesures provisoires

Il n’est par principe pas possible de dire si une surface infestée par le champignon T. basicola pourra être entièrement libérée de ce pathogène.

Dans le meilleur des cas, il sera pos-

sible de ramener la concentration du champignon dans le sol à un taux sup- portable, permettant une production durable avec des semences saines. Il faut donc apprendre à vivre avec ce pathogène.

Les mesures suivantes peuvent contribuer à contenir la dissémi- nation de T. basicola:

• Éviter de disséminer des spores du champignon par des substrats, par le sol ou par des particules du sol collées aux chaussures, aux outils et aux machines, à savoir nettoyer les machines et les véhicules lors de l’utilisation sur une autre exploita- tion!

• Renoncer au «compostage en bord de champ» sur les surfaces infe- stées par Thielaviopsis basicolaen raison du risque de contamination.

• Renoncer aux cultures sensibles, notamment aux légumineuses.

• Respecter une rotation présentant un fort taux de plantes qui ne sont pas des plantes-hôtes, notamment avant des cultures très sensibles, telles les carottes. Prévoir une pause de cinq à sept ans entre les cultures de carottes sur la même surface.

• Planter des jeunes plantes saines et dûment contrôlées. La contamina- tion par T. basicolapeut être mise en évidence à l’aide d’un piège.

• Utiliser des fumures azotées acides (solutions à base d’urée, purins (urines seules), copeaux de cornes etc.).

• Activer les microorganismes du sol en enfouissant des engrais organi- ques, ainsi que culture et enfouis- sement de plantes d’engrais vert, telles que tagetes, vesce velue, seigle en vert ou des mélanges de ces variétés.

Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à

werner.heller@faw.admin.ch (culture maraîchère) et

elisabeth.bosshard@faw.admin.ch (arboriculture),

tél. +41 (0)1 783 61 11.

P H Y TO S A N I TA I R E

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