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Nouvelles des deux "Grandes"

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Academic year: 2022

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(1)Nouvelles des deux "Grandes". Autor(en):. Baumann, Bertrand. Objekttyp:. Article. Zeitschrift:. Actio : un magazine pour l'aide à la vie. Band (Jahr): 95 (1986) Heft 8. PDF erstellt am:. 30.01.2022. Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-682311. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) Quel plaisir de t'entendre et de te lire. Ainsi, tu me demandes de mes nouvelles. C'est bien volontiers que je te dis comment fonctionne notre «Red Cross», au pays des gratte-ciels, du base-bail et du. •. mm «i. hamburger. Mais tout d'abord, '. —» un peu d'histoire. Je crois qu'il. rwww est d'usage. Sir. de commencer. u parla.. Nous aussi avons notre hé••»M»*roïne, notre «Red Cross heMV« roe»: Clara Barton, fondatrice de notre société Croix-Rouge. '. |. I. i. |. Deux ans après la bataille de Solférino, mais bien avant qu'elle n'entendît parler du grand Henry. Dunant, Clara Barton avait vécu une expérience similaire à celle de l'homme illustre. Elle travaillait à Washington lorsque la ville fut touchée par la guerre civile. Avec quelques autres femmes, elle organisa le secours aux blessés et mit sur pied un service de recherches pour En disparues. personnes 1869, elle entreprit un voyage en Suisse, où elle se familiarisa avec la Croix-Rouge. A son retour, Clara Barton fit beaucoup pour populariser l'idée de la Croix-Rouge aux Etats-Unis et fit campagne auprès du gouvernement de son pays pour qu'il ratifie les Conventions de Genève, ce qu'il fit en 1882. Notre pays est immense, comme tu le sais. La nature a offert à l'Amérique une grande diversité de climats et de paysages. Mais nous connaissons aussi tous les déchaînements naturels possibles et imaginables: ouragans, inondations, raz de marée, avalanches, tremblements de terre, etc. L'aide en cas de catastrophes naturelles, ça nous connaît! Mais il n'y a pas que ça. Les noms de Love Canal et Three. Mile Island évoqueront sûre* ment quelque chose pour tor Oui, rappelle-toi de Love Ca' nal: des émanations toxiques provenant d'un dépôt chiné que des environs empoison' nent le sol de cette localité da l'Etat de New York. Très vit®' nous sommes intervenus, mettant au point un plan d'éva' cuation selon les catégories d'habitants, remplaçant tous les sommiers et lits conta' minés, octroyant des aides f'' nancières et surtout apportai un soutien moral à la popul®* tion. Lois Gibbs, habitante da Love Canal, et qui fut un peu la la porte-parole des victimes de catastrophe déclara: «les gens se sont adressés aux vO" lontaires de la Croix-Roug® pour expliquer leurs pré blêmes.» Et Bill Mauk, prés'' dent de la section des Niagara Falls d'ajouter: «La CroiT la Rouge a été probablement seule organisation qui a jo®' d'une grande crédibilité auprès de la population de Lov® Canal».. Mais enfin, et fort heureuse' ment, tout cela n'est pas quotidien. Nos efforts concentrent surtout autour d® l'amélioration du bien-être d® la population. Tu n'ignore® sans doute pas les caractérisé ques de l'«American way life», et notamment son côt® un peu «agité». Dans le but®® promouvoir une meilleure hV' giène de vie et une pl® grande sécurité, nous avo® développé toute une gam^ de cours à la population: ®'' tons le classique cours de pr® miers secours, et la moié classique introduction aux m®' thodes de réanimation massage cardiaque, l'inform® tion pour les futurs parents, mesure de la tension artériel!®' Au total, chaque année, 7 m'' I lions d'Américains reçoive® | une attestation Croix-Roug®' I ce qui fait du nous la premi^ institution d'éducation de^ 1 adultes. Mais nous nous occ®. jsu/'fe p..

(3) A la découverte des sociétés de la Croix-Rouge soviétique et américaine. Nouvelles des deux «Grandes» En ce mois de la Conférence internationale de la Croix-Rouge, la curiosité nous a poussés à faire plus ample connaissance avec les Sociétés Croix-Rouge des deux grands. La «Sovietskii Krasnii Krest» et l'«American Red Cross» nous ont répondu aimablement. C'est sous la forme de deux lettres fictives adressées à leur sœur lointaine, la Croix-Rouge suisse, que nous vous les présentons.. BML,. -J. IM. ^. ". •. |Moscou, le 6 septembre 1986. ^orogaya s/'osfra,. »guerre de Crimée, la guerre :.i j'entrepris de panser les plaies la s russo-turque, et j'en passe. A:«de la guerre et celles de » chaque fois, des femmes s'or- L guerre civile, qui ravagea le. !gs>. «vétérans»,. Aujourd'hui. core, beaucoup d'entre * viennent raconter aux. j. en-. eux plus. J'ai bien reçu ta missive et ganisèrent pour porter secours g pays pendant quatre années, LJ jeunes leurs exploits et font reaux blessés, des femmes hé-jgJe développai l'hygiène publi- w vivre ces moments de soufjjs t'en remercie. C'est avec un '9rand plaisir que je te donne roïques comme Darya Alexanque dans les campagnes, luttai fc, france et d'héroïsme. Ils sont j de mes nouvelles et te conte drova, qui s'illustra à Sébasto- LT contre les épidémies, aidai les H un exemple pour notre jeui toute l'histoire de ma vie, depol. Mais c'est à moi que re- !|| mères et les enfants. Sais-tu, j* nesse. .Puis ces années où nous nous vint l'honneur de prendre le yj que dans les années trente, je B Doroguy Krasnii Krest de la H gérais plusieurs milliers d'insti- B lointaine Helvétie, je suis de-1 tommes quelque peu perdues * nom de Croix-Rouge. de vue. % Tu auras très certainement 3 tutions médicales, d'hôpitaux, venue comme toi une respec- f table grand-mère, une «ba-j Bien que nous soyons près- Rappris tous les bouleverse- jgde policliniques, de dispenbouchka», comme l'on dit ?Ue contemporaines, tu auras, || ments qu'a connus notre pays ^saires, de pharmacies et de Is pense, oublié les circons- — en 1917. Un jour, Lénine m'apchez nous. Mais je garde l'es-: maisons de repos, et même, tonces de ma naissance. Je te - pela et me dit: «Croix-Rouge, i^des bains publics, des boutiprit jeune. Sais-tu qu'aujour'®s d'hui, j'ai plus de 127 millions) un autre destin t'attend. Tu ques de barbiers et de coifrappelle donc. Je suis née ®h 1867. L'un de mes pères de «tchlieni» (comment dites-1 feurs! dois participer à la construeL'heure des épreuves sonna vous?, des membres, je crois), tion de la Russie nouvelle». Je fondateurs était le grand phichangeai de nom pour devenir une nouvelle fois: durant la Se- p soit 45% de la population. Lé'tothrope et homme de Science une organisation de masse jÇconde Guerre modiale, nom-1| nine serait fier de moi. Pour Nikolai Pigorof 1810—1885): il me destinait à baptisée I'«Alliance des so- !|bre de mes enfants se sont 9mon centenaire en 1967, j'ai; été citée à l'ordre du fondateur j 'amélioration du sort des ciétés Croix-Rouge et Croisdistingués par leur bravoure au slessés et des malades, en milieu des champs de bataille i|jde la Russie nouvelle, sant-Rouge d'Union soviétitos de guerre surtout. Des jque». Je ne manquais pas de et dans les villes dévastées. É Ma famille, mes petits-en- j Les survivants de ces années jffants vont tous bien, mais ils 9uerres, mon pays en a connu, [travail alors, tu peux me croire. tout au long de ce siècle. La [Sur demande des autorités, (su/te p. 24j i terribles, nous les appelons les L. t. g. |. j. '. j. j.

(4) Croix-Rouge suisse. INTERNATIONAL (su/fe c/e /a p. 23J. A/fi'cbe /nw'fanf tes/eunes à apprendre /es bases du secourisme. £ 'aff/'cbe esf un moyen de propagande très uri//sé par te Cro/x-Rouge sow'érique.. tespecfeurs san/'fa/'res eriec/uanf teur frava/V de confrôte. la CroixRouge so iriét/gue esf très présente dans tes entreprises. Cbague entreprise d/spose d'un «sanpost», poste san/fa/'re, où tes acc/dentés du frava/7 reço/Venf tes prem/ers soins.. 24. ACTIO. travaillent dur. On les appelle les «activistes». Ils sont partout: dans les usines, les écoles, les bureaux, les sovkhoses, les kolkhoses. Ils tiennent ce que l'on appelle les «sanposti», les postes de premiers secours, où ils dispensent les premiers soins en cas d'accidents du travail. Mais ils doivent aussi contrôler que les mesures d'hygiène soient bien appliquées. Ils sont aussi au bord des «magistrali», les grandes routes qui sillonnent notre grand pays, prêts à porter secours en cas d'accident de la route. Bref, ils sont toujours sur la brèche, mes «activistes». Tu n'ignores sans doute pas ce qui s'est passé ces derniers mois, à Tchernobyl. Je crois que l'on en a beaucoup parlé chez vous aussi. Eh bien, les «activistes» de la Croix-Rouge soviétique y sont allés en force. Ils ont été très «actifs» dans la mise en œuvre des mesures prophylactiques contre les dangers des radiations, ils ont surveillé l'état de l'eau potable et des produits alimentaires et ont contrôlé l'état sanitaire des camps de pionniers. La pollution est vraiment un problème qui nous concerne tous. Quand il le faut, nous n'hésitons pas à intervenir au plus haut niveau, jusqu'au conseil exécutif du Soviet des députés du peuple. Ainsi nous avons récemment exigé que. soient filtrées les cheminées de deux usines, afin de limiter la pollution de l'air. Plus prosaïquement, tu sais que nombre de mes compatriotes ont gardé un penchant séculaire pour notre alcool national, la vodka. Là aussi, nous essayons de sensibiliser la population contre ce fléau, qui empoisonne toute notre vie sociale. Ce qui m'inquiète le plus,. chère sœur, c'est la tension internationale et la course aux armements. Alors je m'engage pour la paix et cherche à mobiliser mes sœurs sur ce problème. En collaboration avec d'autres sociétés de pays socialistes en particulier, j'organise des concours d'affiches sur le thème de la jeunesse et de la paix, des sénni' naires et des rencontres. Dorogaya siostra, je pourrais encore t'écrire des pages et des pages sur ce que je fais, en particulier pour la propa' gande. Peut-être lis-tu réguliè' rement ma revue, qui tire s plus d'un million d'exertiplaires. Tu es trop loin pour recevoir la télévision ou la radio de chez nous. Sinon, tu m'Y verrais et m'y entendrais plus souvent. Je te quitte donc, eO espérant apprendre bientôt ce que tu deviens. Do zvidania. 0. Séance rie pré/èvemenf rie sang, le rion riu sang est cons/riéré en t/RSS comme un «rievo/r pafriof/gue»..

(5) INTERNATIONAL (su/'fe de /a p. 22J. pons aussi beaucoup de sport: la natation et le sauvetage nautique le kayaking, etc. Je crois que nous sommes très «pragmatical» et que nous enla visageons Croix-Rouge comme une organisation, qui outre ses tâches traditionnelles, doit apporter un peu de «fun» dans la vie des gens. Vous vous moquez souvent de notre enthousiasme, de notre côté «bon enfant». Mais cela provient du fait que nous sommes un pays jeune. Dear sister, tu auras peutêtre estimé hystériques les réactions de certains de mes compatriotes à propos du Sida. Et c'est vrai qu'une véritable panique s'est emparée de la population américaine. Dans. -. Une affaire. -. somme toute déli-. cate, nous avons réagi très raPidement et nous avons, comme l'on dit, «mis le paPuet». Il fallait tout d'abord rassurer et informer la population. C'est ce que nous avons fait. en étroite collaboration avec les services de santé publi-. pue: spots, émissions de télévision suivies d'un débat, collaboration à la mise en place de Permanences téléphoniques Pour répondre à des appels souvent angoissés. Puis, il fal'ait parallèlement développer. l'information sur la maladie elle-même. Là encore, nous avons misé sur les médias, en Produisant un film d'une heure, intitulé «Beyond fear» (en français «Au-delà de la. peur»), commenté par le grand acteur Robert Vaughn. Ce film présente la maladie et les moyens de prévention d'une manière objective. Il faut encore mentionner tous les efforts entrepris dans nos «chapters», nos sections, au niveau local: mise en place de cours pour les parents ou amis de patients atteints du Sida, d'entraide, progroupes grammes d'information sur les chaînes de radio et de télévision locales et au siège des sections, diffusion d'un abondant matériel d'information tel que brochures, diaporamas, etc. Je crois que nous étions particulièrement appelés dans cette affaire par le fait que notre Croix-Rouge gère plus de 50 centres de transfusion de sang dans tout le pays (ce qui représente la moitié du nombre total des donneurs), mais aussi parce que nos principes d'humanité et d'impartialité faisaient de nous l'organisation idéale pour intervenir d'une manière objective dans cette question délicate. Well, dear sister, comme tu le vois, nous sommes très occupées en ce moment. Je pourrais encore te parler de mille et une choses fantastiques que nous sommes en train de faire, de nos moyens de propagande très à la page, des «comics» que nous avons publiés pour la jeunesse. Oui, je crois que nous sommes toujours des Red Cross fans. Bye. j. Red Cross. (/ne affic/ie éfogueirte cfe te manière dont te Cro/x-flonge américaine conpo/f sa mission.. Bye.. Cour® de premiers secours pour vo/oofa/res.. Cours de nafaf/on pouryeunes enfanfs. ia Croix-Rouge américaine a m/s sur p/ed foufe une gamme de cours dans te domaine des sports aguafigues. ieur dut est de promouvoir une p/us grande sécur/fé ef par /à même d'accroifre te p/ais/r gue /'on peut retirer de te praf/gue de ces sports,. ACTIO. 25.

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