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La garde de chevaux en pension est-elle rentable?

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La garde de chevaux en pension est-elle rentable?

Une analyse de trois types d’exploitation sur la base d’une étude de cas

Autrices et auteurs Anja Schwarz et Christian Gazzarin, ART

Ruedi von Niederhäusern, Agroscope – Haras national suisse HNS, Avenches

Renseignements: Christian Gazzarin, e-mail: christian.gazzarin

@agroscope.admin.ch T +41 (0)52 368 31 84

Impressum Edition:

Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, Tänikon, CH-8356 Ettenhausen, Traduction: ART

Les Rapports ART paraissent environ 20 fois par an.

Abonnement annuel: Fr. 60.–.

Commandes d‘abonnements et de numéros particuliers: ART, Bibliothèque, 8356 Ettenhausen T +41 (0)52 368 31 31 F +41 (0)52 365 11 90 doku@art.admin.ch

Downloads: www.agroscope.ch ISSN 1661-7576

Novembre 2013

Fig. 1: La garde de chevaux en pension est-elle rentable? Une question de gestion des coûts. (Photos: Anja Schwarz, ART)

Ces dernières années, la garde de chevaux en pension a pris de l’importance pour les exploitations agricoles en Suisse. Afin d’analyser la rentabilité de cette activité, la branche de production a été analysée sur la base des coûts complets pour six exploita- tions avec détention en groupes et six exploitations avec détention individuelle.

On a comparé trois types d’exploitation courants (détention en groupes, détention individuelle avec petit effectif et détention individuelle avec gros effectif). La détention en groupes s’est avérée plus rentable que la détention individuelle: tandis que la déten- tion individuelle atteignait en moyenne un salaire horaire effectif de 33 francs (avec petit effectif) et de 29 francs (avec gros effectif), les exploitations pratiquant la détention en groupes réalisaient 52 francs de l’heure. Il faut cependant ajouter que quatre des douze exploitations étudiées au total, n’atteignaient pas le salaire horaire défini en termes de coût d’opportunité de la

main d’œuvre (28 francs). En termes de revenu également, les exploitations avec détention en groupes réussissaient nette- ment mieux avec 8952 francs par unité gros bétail (UGB) que les exploitations avec détention individuelle (7165 francs avec petit effectif et 5581 francs avec gros effec- tif). Le succès financier de la détention en groupes s’explique par des coûts plus bas.

Les coûts de la main-d’œuvre sont d’une importance capitale. Ils résultent en premier lieu du temps de travail nécessaire: les exploitations avec détention en groupes consacrent en moyenne la moitié moins de temps aux chevaux (15 minutes par cheval et par jour) que les exploitations avec garde individuelle (32 minutes par cheval et par jour). Dans la détention en groupes, les bâti- ments et les installations génèrent égale- ment des coûts moins élevés. Enfin, ce type d’exploitation bénéficie des contributions pour les systèmes de stabulation particuliè- rement respectueux des animaux.

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vaches laitières. Il a été défini au départ que le revenu de ces neuf exploitations devait provenir au maximum à 50 % de la garde de chevaux en pension, afin de conserver le caractère d’exploitation agricole. Les trois exploitations avec détention individuelle et gros effectif qui restaient sont de pures exploitations de garde de chevaux avec une importance secondaire des autres activités agricoles.

Contrairement aux premières, celles-ci doivent générer au moins 80 % de leurs revenus avec la garde de chevaux en pension. Enfin, on s’est également assuré que toutes les exploitations poursuivaient un but lucratif et se distin- guaient nettement de la garde de chevaux à titre de hobby.

Toutes les exploitations doivent préparer et distribuer le fourrage aux chevaux, nettoyer les écuries et les aires d’exercice extérieures, épandre la litière dans les boxes et les aires de repos. Tandis que le fourrage grossier est distri- bué à volonté ou périodiquement dans des râteliers dans la détention en groupes (exploitations 1–6), il est distribué

Problématique

Dans les exploitations agricoles, la garde de chevaux en pension occupe une position spéciale à plus d’un titre.

Etant donné son caractère de prestation de service, elle se caractérise par une grande hétérogénéité par rapport aux autres procédés de production. L’équitation et le cheval en général jouissent d’une popularité croissante. Le nombre d’équidés détenus en Suisse augmente environ de 3 % chaque année, 76 % de la population équine est détenue dans des exploitations agricoles (OFS 2012). Comme ces dernières ont en général d’autres branches de production hormis la garde de chevaux en pension, il est difficile et complexe de répartir correctement les postes de coûts généraux comme la main-d’œuvre, les machines et les bâtiments. Par conséquent, il n’existe à ce jour aucun calcul des coûts complets pour la garde de chevaux en pension en Suisse. C’est pourquoi il était pratiquement impossible jusqu’ici de se prononcer sur la rentabilité de cette activité.

Le présent rapport estime les coûts complets de trois types d’exploitation courants avec détention en groupes et détention individuelle et indique comment réduire les coûts. La rentabilité est calculée avec les prestations cor- respondantes. Ce document a pour but de fournir une base de décision aux exploitations qui ont déjà des che- vaux en pension ainsi qu’à celles qui souhaiteraient débu- ter dans cette branche.

Méthode et procédure

Sélection des exploitations

Les exploitations qui proposent de prendre des chevaux en pension se caractérisent par la grande diversité de leur configuration. Avant de sélectionner les douze exploita- tions participant à l’étude de cas, il s’agissait donc de fixer des critères permettant de tirer des conclusions pour les principaux groupes d’exploitation ayant des chevaux en pension. Pour tenir compte des deux systèmes de déten- tion les plus courants, nous avons sélectionné six exploita- tions avec détention en groupes (exploitations 1–6) et six exploitations avec détention individuelle (boxes indivi- duels, exploitations 7–12). Afin d’appréhender l’impact de l’effet d’échelle, la détention individuelle a été subdivisée en exploitations avec petit effectif de chevaux (exploita- tions 7–9) et avec gros effectif (exploitations 10–12). Les six exploitations de détention en groupes, ainsi que les petites exploitations avec détention individuelle pratiquent d’autres branches de production comme l’élevage de

Tab. 1: Abréviations et terminologie.

MOh heure de main-d’œuvre

MOmin minute de main-d’œuvre Valorisation du

travail

revenu du travail par heure de main-d’œuvre calcul: (prestations – coûts totaux sans coûts de la main-d’œuvre)/temps de travail total Break-Even Point prix de revient

calcul: (coûts totaux – paiements directs – produit des autres prestations de service) / nombre de chevaux

SST systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux

UGB(FG) unité gros bétail (consommant des fourrages grossiers), vache laitière = 1 UGB

UGB cheval cf. facteurs de conversion en annexe

PGB place gros bétail

PV poids vif

SAU surface agricole utile SRPA sortie régulière en plein air

MS matière sèche

Tab. 2: Caractéristiques des douze exploitations modèles en moyenne de chaque catégorie.

Détention en groupes Détention individuelle Petit effectif

Détention individuelle Gros effectif

Nombre de chevaux 15 11 31

Nombre d’UGB total 18,9 30,2 20,6

Nombre d’UGB chevaux* 9,4 7,7 20,5

Surface agricole utile (ha) 25,8 34,9 13,5

Surface herbagère exploitation (ha) 17,7 28,6 8,7

Surface herbagère chevaux (ha) 6,0 5,2 8,7

*Calcul des UGB en fonction du poids vif, cf. annexe tableau 5

Tab. 3: Répartition cantonale des exploitations analysées.

Canton Nombre d’exploitations

Argovie 1

Berne 2

Schwyz 1

Soleure 1

St. Gall 1

Zurich 6

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à chaque cheval dans les exploitations avec détention indi- viduelle, ce qui représente un surcroît de travail. Les trois exploitations avec détention individuelle et gros effectif ainsi qu’une exploitation avec détention en groupes dis- posent en outre d’un manège. Les principales caractéris- tiques structurelles des exploitations ainsi que la réparti- tion régionale des écuries sont indiquées dans les tableaux 2 et 3. La figure 2 classe chaque exploitation en fonction de la taille de son effectif. Les exploitations qui pratiquent la détention en groupes ont entre 10 et 20 chevaux, tandis que les deux catégories de garde individuelle sont un peu plus homogènes sur ce plan.

Calculs de coûts complets

Toutes les études de cas sont basées sur un procédé stan- dard de relevé de données ainsi que sur des bases de calcul identiques. Toutes les données nécessaires aux calculs ont été saisies sur place à l’aide d’un questionnaire détaillé.

Trois exploitations ont également mis à disposition des extraits de comptabilité qui ont permis d’étayer et de com-

pléter les calculs. La composition de l’effectif équin était différente d’une exploitation à l’autre (chevaux de grande et petite taille, poneys). Afin de pouvoir procéder à des comparaisons, tous les résultats ont donc été convertis en unités gros bétail «Cheval» (UGB cheval). Contrairement à la définition usuelle de l’UGB (cheval: 0,7 UGB, petit cheval et poney: 0,25 UGB), on a distingué les poneys des petits chevaux. Les poneys ont été évalués comme jusqu’ici à 0,25 UGB tandis que les petits chevaux (350–500 kg) étaient désormais évalués à 0,5 UGB. Selon ces facteurs de conversion (cf. annexe), une UGB cheval correspond à 1,43 chevaux de grande taille (1/0,7), deux chevaux de petite taille (1/0,5) ou quatre poneys (1/0,25). En vue du calcul des coûts complets, on a également distingué deux groupes de coûts: les coûts spécifiques et les coûts généraux.

Les coûts totaux sont toutefois encore plus importants puisque la structure des coûts peut varier considérable- ment suivant le modèle d’exploitation et l’organisation.

Les exploitations peuvent par exemple acheter tout leur fourrage ou le produire elles-mêmes. Suivant le cas, les 35

40

28 30 35 30

35

20

28 30

20 25

Détention en groupes

10

13 15 16 17 20

9 11

13 10

15 Détention individuelle petits effectifs

Détention individuelle gros effectifs 9 10 11

0 5

Nombre de chevaux g

8 3 7 9 1 2 6 5 4 11 10 12

Exploitation

Fig. 2: Taille des effectifs selon le type d’exploitation (classé par ordre croissant).

Fig. 3: Garde de chevaux en pension: limites du système.

1. Exploitation totale

Autres branches de production

Terres arables

Herbages Pâturage 2. Branche de production

Garde de chevaux en pension Bâtiments

Infrastructure Machines

Litière

Autres animaux Fourrage sec

Pâturage Fourrage sec Ensilage Fumier Travail

(unités de main-d’œuvre familiales)

Recettes tirées des pensions Paiements directs Autres recettes Aliments (achat) Autres moyens de production Travail (employés)

(4)

coûts spécifiques comprennent toutes les dépenses rela- tives au fourrage ou les coûts du fourrage sont compris dans les coûts de structure via la main-d’œuvre et le parc de machines. Tandis qu’une part des postes de coûts peut directement être attribuée à la branche de production

«Garde de chevaux en pension» (coûts spécifiques), des hypothèses doivent être posées pour l’évaluation correcte des coûts généraux (coûts de structure 1 et 2 ainsi que coûts propres) et les coûts doivent être ventilés à l’aide de différents facteurs d’allocation (fig. 3 et annexe).

Du côté des rentrées, il faut compter séparément les paie- ments directs pour les chevaux qu’ils soient liés aux sur- faces ou aux animaux. Les facteurs de conversion à appli- quer sont les suivants, 0,7 UGB pour les chevaux de plus de 30 mois et 0,25 UGB pour les chevaux de petite taille et les poneys (Agridea 2012a). Les coûts des machines ou des bâtiments ainsi que les coûts généraux d’exploitation sont fonction du pourcentage et de l’intensité d’exploitation de la branche ou du procédé de production correspon- dant. Toutes les hypothèses, bases de calcul et facteurs d’allocation, figurent dans le tableau 5 en annexe. Les indi- cations manquantes ont été estimées sur la base des moyennes de toutes les exploitations ou d’exploitations comparables ou encore calculées à partir des valeurs nor- matives et des prix du marché (Agridea 2012a, 2012b, 2013;

Gazzarin et Lips 2013). Les coûts du personnel de même que le salaire calculé de la main-d’œuvre familiale consti- tuent une partie importante des coûts généraux de la branche de production «Garde de chevaux en pension».

Pour calculer les coûts de main-d’œuvre et la valorisation du travail, on a demandé aux exploitations d’indiquer tous le temps de travail requis par la garde de chevaux en pen- sion. On a ensuite classé les activités en travaux spéciaux et travaux de routine (cf. annexe). Le temps requis par des activités qui portent sur plusieurs branches et par la pro- duction de fourrage a été ventilé et attribué en fonction de la quantité produite. Le temps de travail total calculé comprend un supplément de sécurité, qui équivaut à 20 % du temps de travail total (travaux restants). Le travail effec- tué par les unités de main-d’œuvre familiale est évalué à son coût d’opportunité, en l’occurrence 28 francs par heure de main-d’œuvre (Gazzarin et Lips 2013). Les coûts des unités de main-d’œuvre étrangère quant à eux figurent dans les informations relevées.

Pour toutes les exploitations, les intérêts des dettes ont été calculés à partir d’un pourcentage standard de capi- taux empruntés de 50 % pour les bâtiments et les installa- tions avec un taux d’intérêt de 3 % (Gazzarin et Lips 2013).

Les capitaux propres investis dans l’exploitation génèrent également des coûts théoriques et doivent être évalués en

Tab. 4: Résultats agrégés (moyennes) du calcul de coûts complets par UGB cheval*.

Détention en groupes Exploitations 1–6 n=6

Détention individuelle petit effectif

Exploitations 7–9 n=3

Détention individuelle gros effectif

Exploitations 10–12 n=3

Prestations, total 13019 15166 19350

Produit de la garde de chevaux en pension 11031 13170 18283

Produit des paiements directs 1988 1995 1067

Coûts, total 9731 15745 17815

Coûts spécifiques 910 676 1412

Concentrés, minéraux, sel 145 75 384

Achat de fourrage grossier 329 294 522

Achat de paille/sciure 393 253 470

Divers 43 54 37

Coûts généraux 8821 15068 16403

Coûts de structure 1 2765 3548 8369

Travaux effectués par des tiers/location de machines 383 363 2185

Machines et outils 618 577 609

Bâtiments et installations 1382 2033 4565

Coûts d’exploitation généraux 381 574 1010

Coûts de structure 2 392 3776 3988

Coûts de main-d’œuvre 34 3273 3142

Coûts de fermage 94 89 75

Intérêts des dettes 264 415 771

Coûts propres 5664 7744 4046

Salaire calculé de la famille 5289 7256 3103

Coûts des fonds propres 376 488 943

Chiffres-clés

Profit/perte de l’entreprise 3288 – 579 1535

Prix de revient par cheval et par mois (Break-Even) 401 777 875

Prix moyen de la pension réalisé CHF/cheval/mois 576 744 958

Revenu tiré de la garde de chevaux en pension CHF/UGB cheval/an 8952 7165 5581 Valorisation du travail pour la garde de chevaux en pension

CHF/MOh

52 33 29

Temps de travail total par UGB cheval et par an (MOh) 201 338 356

Temps de travail routinier par cheval et par jour (MOmin) 15 30 34

*Calcul des UGB sur la base de l’affourragement; cf. annexe tableau 5

(5)

conséquence. Les coûts des capitaux propres se basent sur un pourcentage standard de capitaux propres de 50 % pour les bâtiments et les installations ainsi que de 100 % pour les machines et les outils, avec ici aussi un taux d’inté- rêt de 3 % (Gazzarin et Lips 2013).

En soustrayant les coûts totaux des prestations, on obtient les bénéfices ou les pertes de l’entreprise. On peut alors en déduire la valorisation du travail. Elle correspond à la rémunération effective de la main-d’œuvre étrangère et familiale pour toutes les activités de la branche de produc- tion «Garde de chevaux en pension».

Il est intéressant de savoir si la valorisation du travail dépasse les coûts d’opportunité de 28 francs par heure de main-d’œuvre.

Résultats

Les résultats du tableau 4 sont donnés pour trois catégories, détention en groupes, détention individuelle avec petit effec- tif et détention individuelle avec gros effectif, ces catégories représentant chacune la moyenne de six ou trois exploitations.

Prestations

Les recettes générées par la garde de chevaux en pension se composent des revenus commerciaux (somme encaissée pour la pension, prestations de service supplémentaires) et des paiements directs relatifs aux animaux et à la sur- face (fig. 4). L’amplitude de variation est considérable no- tamment pour le poste de prestations principal, celui des

«pensions» qui varie entre 365 et 1350 francs par cheval et par mois. Les différences s’expliquent en partie par les prestations fournies et par l’infrastructure à disposition. Les exploitations de détention individuelle avec gros effectif réalisent les prestations les plus élevées avec un total de 18 283 francs par UGB cheval et par an. Cette somme cor- respond à une pension de 1524 francs par UGB cheval et par mois. Les exploitations de détention individuelle avec petit effectif réalisent des prestations légèrement supé- rieures à celles des exploitations avec détention en groupes (1098 francs par UGB cheval et par mois contre 919 francs).

Les paiements directs représentent en moyenne 13 % des recettes provenant de la garde de chevaux en pension.

L’exploitation 12, qui fait partie de la catégorie «détention individuelle avec gros effectif» n’a pas droit aux paiements directs et constitue donc une exception.

Fig. 4: Produits commer- ciaux et paiements directs par UGB cheval et par an (classé par catégorie et par ordre croissant).

Fig. 5: Coûts spécifiques et coûts de structure par UGB cheval et par an (classé par catégorie et par ordre croissant).

30000

20000 25000

15166 CHF

15000 Détention en groupes

10000

Détention individuelle petits effectifs Détention individuelle gros effectifs

Paiements directs 0

CHF par UGB cheval et par an 5000

1 4 6 2 3 5 8 9 7 10 11 12

Exploitation

13019 CHF

19350 CHF

24000 20000 16000

Coûts de structure de la détention en groupes 12000

Coûts de structure de la détention individuelle

4067 CHF 8000

petits effectifs Coûts de structure

de la détention individuelle

4067 CHF

0 CHF par UGB cheval et par an 4000

gros effectifs Coûts spécifiques

0

3 1 4 6 5 2 8 9 7 10 11 12 Exploitation

8000 CHF

13769 CHF

(6)

Coûts

Comme mentionné dans le chapitre «Méthode et procé- dure», la différence des prestations offertes et les modèles d’exploitation distincts se traduisent par des résultats dif- férents en termes de coûts. En moyenne seuls 7 % environ des coûts totaux sont des coûts spécifiques. La majeure partie des coûts totaux, soit 93 %, est donc due aux coûts généraux (coûts de structure et coûts propres). La figure 5 présente la structure des coûts et la grande hétérogénéité qui règne entre les exploitations. Le travail en tant qu’élé- ment des coûts de structure est le principal facteur de coûts et se répartit entre les employés (coûts du personnel) et les unités de main-d’œuvre familiale (salaire calculé de la famille) (fig. 6).

Pour les exploitations de détention en groupes, les coûts de main-d’œuvre s’élèvent au total à 5323 francs par UGB cheval et par an. Rapportée aux coûts totaux, la part de la main-d’œuvre représente donc 55 %. Les exploitations de détention individuelle avec petits effectifs atteignent 10 529 francs par UGB cheval et par an, soit un pourcen- tage de coûts de 67 %. Ces résultats sont dus surtout aux coûts supplémentaires requis pour le salaire relativement élevé d’un employé (exploitation 7). Avec en moyenne 6245 francs par UGB cheval et par an, les coûts de main-

d’œuvre des exploitations de détention individuelle avec gros effectifs sont eux nettement plus bas, ce qui tient à une stratégie de délégation du travail que nous aborde- rons plus bas.

La charge totale de travail par UGB cheval et par an varie essentiellement en fonction du système de détention (fig. 7). Alors qu’il faut compter en moyenne 201 heures pour la détention en groupes, les chiffres calculés pour la détention individuelle sont relativement proches, que l’ef- fectif soit réduit, 338 heures, ou plus important, 356 heures. La différence est particulièrement marquée lorsqu’on observe le temps consacré aux travaux de rou- tine. Les exploitations de détention individuelle consacrent en moyenne 32 minutes par cheval et par jour, soit plus du double du temps que les exploitations de détention en groupes consacrent à leurs chevaux (15 minutes par cheval et par jour). Ces différences s’expliquent essentiellement par la rapidité de l’évacuation du fumier et de l’affourra- gement, sachant que ces travaux ne doivent pas être effec- tués pour chaque animal, mais pour tout le groupe. Il existe d’autres facteurs d’influence qui ne sont pas spéci- fiques au mode de détention. Il s’agit de la différence des prestations offertes et de la fréquence des services four- nis, du degré de mécanisation variable et d’autres particu-

Fig. 6: Coûts du personnel et coûts de la main-d’œuvre familiale par UGB cheval et par an (classé par catégorie et par ordre croissant).

Fig. 7: Temps de travail né- cessaire par UGB cheval et par an (classé par catégorie et par ordre croissant).

14000

10529 CHF

12000

6245 CHF

8000 10000

Coûts de main-d’œuvre familiale

4000 6000

de la détention en groupes Coûts de main-d’œuvre familiale de la détention individuelle petits effectifs

CHF par UGB cheval et par an

Coûts de main-d’œuvre familiale de la détention individuelle gros effectifs

0 2000

1 6 3 2 5 4 7 9 8 10 11 12

Coûts du personnel

Exploitation

5323 CHF

450

350 400

250 300

Détention en groupes

200 Détention individuelle

petits effectifs

100 150

CHF par UGB cheval et par an

Détention individuelle gros effectifs

0 50

1 6 3 2 4 5 7 9 8 10 12 11

Exploitation

338 MOh 201 MOh

356 MOh

(7)

Fig. 9: Comparaison des coûts et des recettes tirées des pensions dans les différentes exploitations. Lorsque le point est au-dessus de la colonne de coûts, l’exploitation réalise un bénéfice. La différence entre le point et la colonne pleine (coûts réels moins les paiements directs) correspond au revenu de la garde de chevaux en pension.

10000 15000 20000 25000 30000

Coûts de revient

Coûts réels moins paiements directs

0 5000

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

CHF par UGB cheval et par an

Exploitation

Prix de la pension + autres prestations larités typiques de l’exploitation, comme les distances à

parcourir. En dépit de coûts de main-d’œuvre relativement bas, les exploitations de détention individuelle avec gros effectifs affichent des temps de travail comparables à ceux des exploitations de détention individuelle avec petits effectifs. Il existe une explication majeure: une exploita- tion de détention individuelle ayant un gros effectif a délégué les travaux de routine pour un nombre non négli- geable de ses chevaux. C’est pourquoi dans ce cas, le tra- vail effectué est comptabilisé dans la rubrique «Travaux effectués par des tiers» et n’apparaît pas dans les coûts de main-d’œuvre (tab. 3). Les travaux délégués à l’extérieur sont cependant pris en compte dans le temps de travail total indiqué. Etant donné le temps de travail similaire des deux groupes de détention individuelle, il n’est pas pos- sible d’observer d’effets d’échelle. On peut donc supposer que les éventuelles économies liées à une augmentation de l’effectif sont compensées par l’extension des presta- tions offertes, ce qui se répercute tout au moins dans la hausse du prix de pension.

Le poste de coûts «Bâtiments et installations» revêt, après la main-d’œuvre, également une grande importance et

présente, tout comme celle-ci, de grandes différences. Par rapport à la détention individuelle de petits effectifs, la détention en groupes a un avantage en termes de coûts d’environ 650 francs par UGB cheval. Il est probable que les dépenses liées aux équipements d’écurie (boxes) soient moindres et que les bâtiments anciens et amortis puissent être plus facilement aménagés pour la détention en groupes. Pour les coûts nettement plus élevés des exploi- tations de détention individuelle avec gros effectifs, il ne faut pas non plus oublier que les 4565 francs par UGB che- val comprennent également la mise à disposition du manège.

Chiffres-clés

La rentabilité de la garde de chevaux en pension peut être mesurée et contrôlée à l’aide de plusieurs indicateurs. La figure 9 donne une vue d’ensemble des bénéfices, des pertes et du niveau de revenu.

Elle part de l’hypothèse que le montant des paiements directs correspond exactement aux coûts générés par l’oc- troi de ces subventions (directives de protection des ani- maux, programmes éthologiques, prestations écologiques

Fig. 8: Dans la détention en groupes (à gauche), la charge de travail est nettement plus basse que dans les systèmes de détention individuelle.

(8)

requises), ce qui permet donc de déduire les paiements directs des coûts réels. Cette approche permet de compa- rer directement les coûts annuels (y compris coûts d’op- portunité pour le travail de la main-d’œuvre familiale et le capital) et les bénéfices annuels issus des pensions. L’extré- mité de la colonne de coûts représente le seuil de rentabi- lité (Break-Even-Point) et correspond au prix de revient qui garantirait la couverture totale des coûts (tab. 3, prix de revient par mois). La majorité des exploitations de déten- tion en groupes (n° 1–6) et des exploitations de détention individuelle avec gros effectif (n° 10–12) dégagent des bénéfices (fig. 9, les bénéfices des pensions sont au-dessus de la colonne de coûts), dans deux cas sur trois, les exploi- tations de détention individuelle avec petit effectif (n° 7–9) affichaient des pertes. Au total, huit exploitations génèrent des bénéfices, tandis que quatre exploitations

n’arrivent pas à couvrir leurs coûts et affichent une perte théorique. Trois de ces quatre exploitations font partie de la catégorie détention individuelle. Ramenés à l’effectif total, ces chiffres indiquent une perte ou un bénéfice allant de –22 470 à 81 446 francs par UGB cheval et par an pour la branche de production «Garde de chevaux en pension».

Les bénéfices et les pertes doivent être considérés en rela- tion avec les facteurs de production propres à la famille. En cas de bénéfice, la valorisation du travail, c’est-à-dire le salaire horaire effectivement réalisé, dépasse le montant des coûts d’opportunité de 28 francs de l’heure. Une perte signifie en général que la valorisation du travail, calculée indépendamment des coûts de main-d’œuvre, se situe en dessous de ce montant. Les exploitations de détention individuelle avec petits effectifs qui dépassent le tarif des coûts d’opportunité en dépit d’un résultat négatif font exception. Cela peut être expliqué par les coûts élevés pour les employés dans une exploitation (n° 7) qui, malgré les bons résultats obtenus, n’est pas en mesure de com- penser les pertes des deux autres.

La figure 10 présente les résultats des deux chiffres clés

«Revenu par UGB cheval» et «Valorisation du travail» pour chaque exploitation. Le revenu par UGB cheval se calcule en déduisant les coûts réels des prestations. Les résultats positifs à l’échelle des revenus garantissent une rentabilité suffisante aux douze exploitations (cf. également fig. 9: le point se situe au-dessus de la colonne pleine). Dans les exploitations de détention en groupes, le revenu s’élève en moyenne à 8952 francs et est donc nettement plus élevé que dans les deux catégories de détention indivi- duelle (CHF 7165.– et CHF 5581.–).

En moyenne des douze exploitations analysées, la valorisa- tion du travail se monte à 41 francs par heure de main- d’œuvre, mais l’on observe des différences très nettes entre les deux systèmes de garde. Les exploitations de détention en groupes atteignent en moyenne 52 francs, Fig. 10: Comparaison du revenu et de la valorisation du travail des différentes exploitations.

Fig. 11: En moyenne des douze exploitations analysées, la valorisation du travail s’élève à 41 francs par heure de main-d’œuvre.

60 100 14000

80 90 12000

10000 70

50 6000

8000 Détention en groupes

30 40

4000

Valorisation du travail (CHF/MOh total)

Détention individuelle petits effectifs Détention individuelle gros effectifs

10 20

Revenu (CHF/UGB cheval/an) Valorisation du travail

0 0

2000

4 1 2 6 5 3 7 8 9 12 11 10

Exploitation

8952 CHF 52.–/MOh

7165 CHF 33.–/MOh

5581 CHF 29.–/MOh

(9)

soit près du double du montant des coûts d’opportunité, tandis que les exploitations de détention individuelle (CHF 33.– et CHF 29.–) se situent à peine au-dessus. Si l’on fait la moyenne des six exploitations de détention indivi- duelle, on obtient une valorisation du travail de 31 francs, ce qui explique que les systèmes de détention en groupes aient des résultats 40 % supérieurs à ceux des exploitations de détention individuelle.

Discussion et conclusion

Pour étudier la rentabilité de la garde de chevaux en pen- sion en Suisse, la branche de production «Garde de che- vaux en pension» a été analysée dans douze exploitations sur la base des coûts complets. Même si la taille de l’échan- tillon et la grande hétérogénéité des exploitations ne per- mettent pas de tirer des conclusions générales, des ten- dances peuvent néanmoins être constatées.

Les calculs des six exploitations de détention en groupes et des six exploitations de détention individuelle se tra- duisent dans la plupart des cas par des résultats satisfai- sants à bons. A long terme, les exploitations de détention en groupes s’avèrent nettement plus rentables que les exploitations de détention individuelle du fait des béné- fices bien plus élevés et des coûts plus bas. A partir des résultats obtenus, on constate que les deux principaux postes de coûts «Travail» et «Bâtiments et installations»

ont une influence décisive sur le résultat de la branche de production «Garde de chevaux en pension». Les temps de travaux routiniers sont déterminants. Dans les systèmes de détention individuelle, ils sont en moyenne deux fois plus élevés que dans les exploitations de détention en groupes.

Il semble que dans ces dernières, les sorties au pâturage, l’évacuation du fumier et l’affourragement puissent être organisés de manière plus rationnelle que dans les exploi- tations de détention individuelle. L’aménagement des bâtiments et des installations est un autre facteur de coûts déterminant pour le résultat de la branche de production.

Du fait du mode de garde essentiellement extensif et de leur infrastructure souvent plus simple, les exploitations de détention en groupes ont des coûts moins élevés.

On constate des différences similaires entre les types de bâtiments. Dans la majorité des cas, il est par exemple plus rentable de reconvertir des bâtiments existants et de les aménager de manière à travailler rationnellement et à satisfaire les exigences du bien-être animal que de construire de nouvelles écuries.

En termes de bénéfices, la participation aux programmes éthologiques SST et SRPA (tab. 1) promet des recettes sup- plémentaires et représente un attrait de plus pour le client attaché au bien-être de son cheval. Les exploitations de détention en groupes bénéficient ici des contributions SST qui ne sont pas accordées aux exploitations avec détention en boxes. Avec ce qu’elles proposent, les exploitations de détention individuelle s’adressent plutôt à un groupe qui accorde de l’importance à un encadrement individuel intensif et à un risque d’accident limité. Les résultats montrent que ces prestations vont de pair avec des coûts plus élevés. En revanche, les exploitations de détention en groupes peuvent offrir des conditions plus avantageuses, avec des concessions minimes en termes de confort pour les clients, mais avec un mode de garde, qui correspond davantage au comportement naturel du cheval.

Bibliographie

– Agridea, 2012a. Catalogue de prix, édition 2012. Agri- dea, Lindau.

– Agridea, 2012b. Marges brutes, édition 2012. Agridea, Lindau.

– Agridea, 2013. Wirz-Handbuch, 119ème année. Agridea, Lindau.

– OFS, 2012. Spezielle Auswertung für Haras federal.

Office fédéral de la statistique (OFS), Neuchâtel.

– Gazzarin C. & Lips M., 2013. Coûts-machines 2013. Rap- port ART 767. Station de recherche Agroscope Recken- holz-Tänikon, Rapport ART 767, Ettenhausen.

Fig. 12: Les deux garants du succès de la garde de chevaux en pension: un management économe et des propriétaires satisfaits.

Remerciements

Nous tenons à remercier vivement les responsables des exploitations pour les informations qu’ils nous ont fournies.

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Tab. 5: Hypothèses générales relatives aux calculs.

Critères hypothèses et exemples

Facteurs de conversion UGB (utilisés pour les paiements directs,

selon l’Ordonnance sur la terminologie agricole)

Cheval de grande taille: 0.7 Cheval de petite taille: 0.25

Poney: 0.25

Facteurs de conversion UGB (utilisés pour les autres calculs, calcul basé sur l’affourragement)

Cheval de grande taille: 0.7 Cheval de petite taille: 0.5

Poney: 0.25

Poids vifs de base moyens pris comme hypothèses (adaptations spécifiques à l’exploitation)

Cheval de grande taille: > 500 kg Cheval de petite taille: 350–500 kg

Poney: < 350 kg

Facteurs d’allocation utilisés:

UGB chevaux par rapport aux UGB animaux consommant des fourrages grossiers

Surface pour les chevaux dans la SAU

Surface pour les chevaux dans la surface herbagère totale UGB chevaux par rapport aux UGB totales

Pourcentage de recettes du procédé de production Pension pour chevaux

p. ex. exploitation de pâturages/herbages

p. ex. paiements directs généraux liés à la surface p. ex. coûts des machines spéciales pour herbages p. ex. coûts des bâtiments

p. ex. coûts généraux d’exploitation, dans la mesure où l’on dispose de données comptables

Site région de plaine, région des collines, région de montagne I–IV

Chiffres clés du fourrage

Niveau de rendement min. 4 à max. 8 t de MS/ha

Suivant le pourcentage de surface extenso

Besoin quotidien en MS 1,5 kg de MS/100 kg de PV

Teneur en MS du foin 88 %

Teneur en MS du foin enrubanné 65 %

Teneur en MS de l’ensilage 35 %

Une journée au pâturage (= un jour d’affourragement) = 12 heures; exemple: 4 heures = 1⁄3 de jour d’affourragement Prix

Hypothèses en cas d’absence de données (Engrais, aliments pour animaux, machines etc.)

1) 2) 3) 4)

Paiements directs et contributions éthologiques selon Ordonnance sur les paiements directs Amortissements

Bâtiments et installations

Bâtiments (p. ex. écuries, manèges, bâtiments d’exploitation) 30 ans Installations (p. ex. manège/carrière, distributeurs d’aliments

râteliers,clôtures fixes)

15 ans

Installations (p. ex. clôtures électriques) 5 ans Machines (âge/degré d’utilisation)

Véhicule neuf/élevé 4)

Véhicule neuf/bas 4) + 50 %

occasion/élevé 5 ans

occasion/bas 10 ans

Capital

Part de capital emprunté 50 %

Taux d’intérêt des capitaux empruntés 3 %

Taux d’intérêt des capitaux propres 3 %

Travail

Travaux restants, part de temps de travail total 20 % Salaire calculé des unités de main-d’œuvre familiales 28 CHF/h

Temps de travail total Temps de travail routinier + temps de travail spécial

Travaux routiniers Préparation des aliments, affourragement, préparation des litières, épandage de la litière, évacuation du fumier, sortie au pâturage, suivi des clients, entretien du manège, divers

Travaux spéciaux Entretien du pâturage, travaux de nettoyage et d’entretien irrégu- liers, organisation et management, production de fourrage, fumure, évacuation du fumier

1) Agridea, 2012a. Catalogue de prix, édition 2012, Agridea, Lindau

2) Agridea, 2012b. Marges comparables, édition 2012, Agridea, Lindau

3) Agridea, 2013. Wirz-Handbuch, 119ème année, Agridea, Lindau

4) Gazzarin C. et Lips M. 2013. Rapport Coûts-machines 2013, Rapport ART 767, Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon, Ettenhausen.

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Des demandes concernant les sujets traités ainsi que d’autres questions de technique et de prévention agricoles doivent être adressées aux conseillers cantonaux en machinisme agricole indiqués ci-dessous. Les publications peuvent être obtenues directement à la ART (Tänikon, CH-8356 Ettenhausen). Tél. 052 368 31 31, Fax 052 365 11 90,

E-mail: doku@art.admin.ch, Internet: www.agroscope.ch

FR Jaton Jean-Luc, Institut agricole, 1725 Grangeneuve Tél. 026 305 58 49 GE AgriGenève, 15, rue des Sablières, 1217 Meyrin Tél. 022 939 03 10 JU Fleury-Mouttet Solange, FRI, Courtemelon, 2852 Courtételle Tél. 032 420 74 38

NE Huguelit Yann, CNAV, 2053 Cernier Tél. 032 889 36 41

TI Müller Antonio, Office de l‘Agriculture, 6501 Bellinzona Tél. 091 814 35 53 VD Pittet Louis-Claude, Ecole d‘Agriculture, Marcelin, 1110 Morges Tél. 021 557 92 50 Hofer Walter, Ecole d‘Agriculture, Grange-Verney, 1510 Moudon Tél. 021 557 98 98 VS Brandalise Alain, Service de l‘Agriculture, 1950 Sion Tél. 027 606 75 99

AGRIDEA Boéchat Sylvain, Jordils 1, 1006 Lausanne Tél. 021 619 44 74

SPAA Grange-Verney, 1510 Moudon Tél. 021 557 99 18

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