Extension Gemüsebau
Info Cultures maraîchères 20/2017
26 juillet 2017 Prochaine édition le 09.08.2017
Le risque de mildiou sur tomates augmente!
Contrôlez vos cultures et faites un traitement si nécessaire. Vous trouverez en page 2 des informations sur les symptômes et les moyens de lutte.
Photo 1 : Dégâts causés par le mildiou sur une culture de tomates (photo : J. Rüegg, Agroscope).
Notre programme estival
L’équipe de rédaction prend congé de vous pour une brève pause estivale. Le prochain bulletin « Info cultures maraîchères » paraîtra ainsi dans deux semaines, le 9 août 2017. D’ici là, nous vous souhaitons à tous une bonne continuation !
Photo 2: Attention ! maintenant le mildiou des cucurbitacées (Pseudoperonospora cubensis) contamine aussi les courgettes de plein champ (photo : C. Sauer, Agroscope).
Bulletin PV Cultures maraîchères
Photo 3 : Jeune larve de syrphe (Syrphidae) sur une feuille de brocoli, se nourris- sant d’une ponte de mouche blanche (photo : C. Sauer, Agroscope).
Photo 4 : Larve de la deu- xième génération de la teigne de la betterave (Scrobipalpa ocellatella). Elle s’est déjà encoconnée dans sa galerie remplie de crottes, dans le cœur d’une côte de bette (photo : C. Sauer, Agro- scope).
Photo 5 : Des taches foliaires d’alternariose (Alternaria so- lani) apparaissent mainte- nant sur les tomates (photo : C. Sauer, Agroscope).
Photo 6 : Les larves des mouches mineuses Liriomyza (L.
bryoniae, L. huidobrensis) sont très actives, creusant leurs galeries dans les feuilles des tomates. On voit ici une pupe orange formée à l’extrémité d’une mine (photo : C. Sauer, Agroscope).
Table des matières Le risque de mildiou sur tomates
augmente! 1
Notre programme estival 1 Bulletin PV Cultures maraîchères 1
Info Cultures maraîchères
2 Extension Gemüsebau | 20/2017 | 26 juillet 2017
Situation actuelle de la mouche du chou
Le vol de la mouche du chou (Delia radicum) se poursuit dans la plupart des régions. Selon le modèle prédictif SWAT (www.jki.bund.de), le troisième vol a déjà débuté à certains endroits, alors que le deuxième vol n’est pas encore tout à fait terminé. Cette activité continue du ravageur oblige donc à poursuivre la protection des cultures sensibles dans les régions où les attaques sont habituelles, au moyen d’un traitement ou d’une couverture de filets.
La situation actuelle laisse prévoir plusieurs pics de vol en août et en septembre.
Photo 7 : Mouche du chou adulte (Delia sp.) sur une feuille de brocoli (photo : C.
Sauer, Agroscope).
Vérifiez maintenant sur les tomates la présence de symptômes de mildiou
Photo 8 : A la face supérieure du limbe, les taches foliaires causées par le mildiou provoquent des décolorations gris-brun pâle, dont les bords vert glauque font la transition avec les tissus sains (photo : C.
Sauer, Agroscope). Dans la zone atteinte, les nervures prennent une teinte sombre.
Photo 9 : Si l'on observe la face inférieure des zones touchées du limbe, un feutrage de spores blanc velouté indique indubitablement qu’on a affaire au mildiou de la tomate Phytophtora infestans (photo : C. Sauer, Agroscope).
Photo 10 : Dégât foliaire de pourriture grise (Botrytis cinerea) sur une feuille de tomate. On voit, sur la tache brune, un zonage concentrique en « courbes de niveau » (photo : R. Total, Agroscope). Dans ce cas, le feutrage mycélien est gris souris.
Le risque d’attaques de mildiou (Phytophthora infestans) augmente maintenant dans les cultures de tomates, en raison des récentes précipitations. Les photos 8 et 9 montrent les symptômes typiques de cette redoutable maladie.
Veillez à maintenir un climat aussi sec que possible. Pour éviter la formation de rosée aux premières heures du jour, il faut si nécessaire chauffer les cultures au- dessus de la valeur du point de rosée. Dans les serres froides, une ventilation forcée est recommandée durant la nuit. D'une façon générale, il faut veiller à ce qu'il y ait un bon brassage d'air dans les abris, à éclaircir le feuillage trop dense, et à couper, évacuer, et détruire immédiatement le feuillage malade.
Pour les fongicides suivants dotés de composants systémiques, le délai d’attente est de trois jours : Arkaban, Consento (hydrochlorure de propamocarbe + fenamidon), Cupro-Folpet Ultra (folpet + cuivre sous forme d’oxychlorure + cymoxanil), Verita (phoséthyle d’aluminium + fenamidon), Revus Top (mandipropamid + difénoconazole) ou Forum (diméthomorphe) en mélange en cuve avec Cuproxat fluide.
BiO : Il est envisageable d’appliquer un traitement avec des préparations cupriques.
Info Cultures maraîchères
Extension Gemüsebau | 20/2017 | 26 juillet 2017 3 Dégâts d’acariose bronzée de la tomate
Lors du contrôle opéré lundi dans des cultures de tomates de Suisse alémanique, on a constaté la présence d’un foyer d’acariose bronzée. Depuis environ un mois, des attaques sporadiques ont également été signalées en Suisse romande. En général, l’infestation commence à la base de la plante et progresse ensuite vers le haut. Les tissus et les fruits, envahis par des dizaines de milliers d’individus microscopiques, se subérisent et prennent une apparence rousse ou bronzée, d’où le nom de l’affection. Par la suite, le desséchement des feuilles et des bourgeons peut conduire à la mort des plantes infestées. Il importe de ne pas confondre les premiers symptômes d’acariose (photo 11) avec ceux provoqués par les tétranyques ou acariens jaunes (photos 12 et 14)
Pour lutter contre l’acariose bronzée, sont autorisées dans les cultures de tomates sous verre les substances actives abamectine (Vertimec, Vertimec Gold) et spirotétramate (Movento SC). Le délai d’attente est de 3 jours pour les deux substances actives.
Photo 11 : Premiers jaunissements occasionnés sur le feuillage des tomates par l’ériophyide de la tomate (Aculops lycopersici) (photo : C. Sauer, Agroscope).
Photo 12 : Premiers jaunissements occasionnés sur le feuillage des tomates par les acariens jaunes (Tetranychus urticae) (photo : C. Sauer, Agroscope).
Photo 13 : Les minuscules acariens responsables de l’acariose bronzée ne peuvent être observés qu’à à la loupe.
Ils vivent sur les tiges et à la face inférieure des feuilles de tomates.
(Photo : R. Total, Agroscope).
Photo 14 : Séquelles des piqûres de succion des tétranyques sur une jeune pousse de tomate. On voit ces acariens à l’œil nu comme de petits points rougeâtres (photo : C. Sauer, Agro- scope).
Toutes les données sont fournies sans garantie. Pour l’utilisation de produits phytosanitaires, respecter les consignes d’application, les charges et les délais d’attente. De nombreuses indications et charges sont révisées dans le cadre du réexamen des produits phytosanitaires autorisés. Il est recommandé de consulter DATAphyto ou la banque de données de l’OFAG avant toute utilisation. Pour consulter les résultats du réexamen ciblé, voir :
https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/nachhaltige-produktion/pflanzenschutz/pflanzenschutzmittel/zugelassene- pflanzenschutzmittel.html
Mentions légales
Contributions: Daniel Bachmann, Christof Gubler, Strickhof, Winterthur (ZH) Joel Brüllhart, Lutz Collet, Grangeneuve, Posieux (FR) Rahel Müller-Weber, Martin Keller, Beratungsring, Ins (BE) Eva Körbitz, Daniela Marschall, Landwirtsch. Zentrum, Salez (SG) Martin Koller, FiBL, Frick (AG)
Margareta Scheidiger, Marco Probst, Arenenberg, Salenstein (TG) Suzanne Schnieper, Christian Wohler, Liebegg, Gränichen (AG) Matthias Lutz, Agroscope
Éditeur: Agroscope
Rédaction : Cornelia Sauer, Matthias Lutz, Serge Fischer, Lucia Albertoni, Mauro Jermini (Agroscope) und Martin Koller (FiBL) Coopération: Kant. Fachstellen und Forschungsinstitut für biologischen
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