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Pepinomosaikan Tomaten – ein nicht zu vernachlässigendes Virus

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Der Gemüsebau/Le Maraîcher 4/2007 Das Pepino-Mosaikvirus (PepMV)

befällt Tomaten und Pepinopflan- zen. Es ist leicht übertragbar und hoch infektiös. Seit ihrem ersten Auftreten an gedeckten Tomaten- kulturen in mehreren europäischen Ländern im Jahre 1999 scheint die Krankheit trotz den Bekämpfungs- massnahmen an verschiedenen Produktionsstandorten Fuss ge- fasst zu haben.

C. Gilli, M.-E. Ramel, Forschungsanstalt Agroscope Changins-Wädenswil, ACW In der Schweiz wurde das Virus 2004 durch das Virologielabor von Agroscope identifiziert und auf den betroffenen Betrieben ausgerottet. Seither sind in verschiedenen Kantonen weitere Fälle aufgetreten. Die Verantwortlichen der Pflanzenschutzdienste treffen dann die notwendigen Massnahmen, um die Krankheit einzudämmen.

Tomaten und Pepino als Wirtspflanzen

Die wichtigsten Wirtspflanzen dieses Virus sind die Tomate (Solanum lyco- persicum) und Pepino (S. muricatum), eine in Europa selten angebaute Art.

Andere Nachtschattengewächse haben sich unter Versuchsbedingungen als sensibel gegenüber dem Virus erwiesen.

Zurzeit kommt die Krankheit jedoch vor allem an gedeckten Tomatenkul- turen vor. Sollte das PepMV Nacht- schattengewächse befallen, die auf dem Feld angebaut werden, wäre die Bekämpfung schwieriger. Das Virus steht demnach auf der Warnliste der europäischen Pflanzenschutzbehör- den, welche diesen Erreger als Qua- rantänevirus beim Saatgut einstufen.

Übertragung im Gewächs- haus

Das PepMV wird bei Arbeiten im Ge- wächshaus (Ernte, Entblätterung, Aufbinden usw.) leicht übertragen.

Werkzeuge, Schuhe, Kleider, Maschi- nen, Gebinde usw. sind schnell mit infizierten Pflanzen- oder Fruchtsaft bedeckt. Durch Fruchtsaft oberfläch- lich kontaminierte Samen transpor- tieren das Virus und begünstigen beim Saatgutverkauf seine Verbrei- tung. Das Virus ist sehr stabil und

kann auf trockenem Pflanzengewe- be oder inerten Oberflächen je nach Temperatur länger als vier Wochen ansteckend bleiben.

Symptome und Schäden

Die Symptome des PepMV lassen sich nicht immer leicht feststellen. Das Virus kann zum Teil vorhanden sein, ohne Symptome zu verursachen. Am besten erkennbar sind die zitronen- gelben, eckigen Flecken auf den Blät- tern und die Marmorierung auf den

Früchten der sensiblen Sorten. An- dere charakteristische Merkmale der Krankheit sind Aufwölbungen an den Blättern, Blätter mit nekrotischen Flecken oder mit schwachen Mosaik- bildungen oder Nesselköpfigkeit. Die Ertragseinbussen durch verminderte Qualität sind unterschiedlich. Die Auswirkungen der Krankheit hängen auch mit den Kosten der Präventions- und Ausrottungsmassnahmen zusam- men, insbesondere der Desinfektion der Werkzeuge und Anlagen.

Bekämpfungsmassnahmen

Es existieren keine direkten Bekämp- fungsmassnahmen gegen Viruskrank- heiten. Prävention ist deshalb ange- sagt. Einfache Massnahmen helfen bereits zu verhindern, dass das Virus auf den Betrieb eingeschleppt wird.

So wird empfohlen, eine Kultur mit als gesund zertifiziertem Saat- oder Pflanzgut und in desinfizierten Ge- wächshäusern anzulegen, die eine Leerperiode hinter sich haben.

Während des Anbaus muss jegliche Verbreitung durch Kontakt mit allfäl- lig verseuchtem Material vermieden werden (Hände, Werkzeuge, Kleider usw.). Der Zugang zu den Kulturen muss auf die befugten Personen be- grenzt werden. Weiter werden die häufige Desinfektion der Werkzeuge und die permanente Überwachung wärmstens empfohlen, um verdäch- tige Pflanzen rasch zu erkennen.

Bei verdächtigen Symptomen kann die Diagnose von den Spezialisten der kantonalen Pflanzenschutzdienste bestätigt werden. Diese können auch Empfehlungen zur richtigen Bekämp- fungsstrategie abgeben.

Mehr Informationen finden Sie im Ar- tikel «La mosaïque du pépino sur to- mate (Pepino Mosaic Virus, PepMV)»

in der Mai-Juni-Ausgabe der Revue suisse de viticulture arboriculture horticulture.

Pepinomosaik an Tomaten –

ein nicht zu vernachlässigendes Virus

P F L A N Z E N S C H U T Z

Verfärbung der Frucht. (Foto: M.-E. Ramel, ACW )

Décolorations sur fruit.

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Der Gemüsebau/Le Maraîcher 4/2007

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Une virose à ne pas négliger:

la mosaïque du pépino sur tomate

Symptôme le plus caractéristique sur feuilles: taches angulaires jaune vif.

(Photo: M.-E. Ramel, ACW) Charakteristische Merkmale auf den Blättern: leuchtend gelbe, eckige Flecken.

L’agent responsable de cette ma- ladie – le Pepino Mosaic Virus ou PepMV –, est un virus très infec- tieux facilement transmis par contact. Depuis son apparition en 1999 en cultures de tomate sous abri, dans plusieurs pays d’Europe, et malgré les mesures prises pour l’éradiquer, la maladie semble s’établir dans divers lieux de pro- duction de tomates.

C. Gilli, M.-E. Ramel, Station de Recherche Agroscope Changins-Wädenswil, ACW En Suisse, le virus a été identifié par le laboratoire de virologie d’Agroscope, en 2004 et éradiqué des exploitations contaminées. Depuis, d’autres cas ont été identifiés dans différents cantons.

Les responsables des services phyto- sanitaires prennent les mesures né- cessaires pour circonscrire les foyers.

Plantes hôtes

Les hôtes principaux de ce virus sont la tomate (Solanum lycopersicum) et une espèce peu cultivée en Europe, le

pépino (S. muricatum). En conditions expérimentales d’autres solanacées sont aussi sensibles au virus. Pour le moment, cette maladie est prédomi- nante en culture de tomate sous abri.

Si le PepMV s’établissait sur des sola- nacées cultivées au champ, il serait plus difficile à éradiquer. De ce fait le virus est actuellement sur la liste d’alerte des autorités phytosanitaires européennes qui considèrent cette

maladie comme une virose de quaran- taine sur les semences.

Transmission en serre

Le PepMV est un virus très facilement transmissible par contact lors des tra- vaux en serre (récolte, effeuillage, pa- lissage...). Les outils, chaussures, vête- ments, machines, caisses, etc., peu- vent être facilement contaminés par le jus de plantes et de fruits infectés.

De même, les graines contaminées superficiellement par le jus de fruits infectés servent à véhiculer le virus et assurent ainsi une dissémination lors de la commercialisation de semences.

Le virus est très stable et en fonction de la température, peut rester infec- tieux au-delà de quatre semaines sur du tissu végétal séché ou sur des sur- faces inertes.

Symptômes et dégâts

Il n’est pas toujours aisé de recon- naître les symptômes provoqués par le PepMV. Le virus peut même être

présent sans induire de symptômes.

Les symptômes les plus évidents sont les taches angulaires jaune citron sur les feuilles et les marbrures sur les fruits des variétés sensibles. Feuilles cloquées, feuilles avec des taches nécrotiques ou des mosaïques lé- gères, développement apical en «tête d’ortie» sont d’autres expressions de la maladie. Les pertes de rendement sont variables, essentiellement dues à une dévalorisation qualitative. L’im- pacte de la maladie est aussi lié aux coûts engendrés par les mesures de prévention et d’éradication, notam- ment la désinfection des outils et des installations.

Moyens de lutte

Il n’existe pas de lutte directe contre les viroses. Il est donc indispensable de lutter préventivement. D’abord par des mesures simples qui empêchent l’introduction du virus dans l’exploita- tion. Il est recommandé de commen- cer une culture avec des semences ou des plantons certifiés sains, dans des serres désinfectées et soumises à un vide sanitaire. Pendant la culture, il faut éviter toute dissémination pos- sible par contact de matériel contaminé (mains, outils, habits, etc.). L’accès aux cultures doit être limité aux personnes autorisées. La désinfection fréquente des outils et la surveillance perma- nente afin de déceler rapidement des plantes suspectes sont fortement conseillées. En cas de symptômes sus- pects, une confirmation de diagnostic ainsi que des conseils sur la meilleure stratégie de lutte peuvent être obte- nus en s’adressant aux experts des of- fices phytosanitaires cantonaux.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article «La mosaïque du pépino sur tomate (Pepino Mosaic Virus,PepMV)», paru dans la Revue suisse de viticulture arboriculture horti- culture de Mai-Juin 2007.

P H Y TO S A N I TA I R E

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