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Un soir aux urgences

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Academic year: 2022

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(1)Un soir aux urgences. Autor(en):. Seydoux, Charles. Objekttyp:. Article. Zeitschrift:. Actio : un magazine pour l'aide à la vie. Band (Jahr): 95 (1986) Heft 3. PDF erstellt am:. 30.01.2022. Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-682154. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) Croix-Rouge suisse. RÉCST Les impressions d'un jeune médecin. Un soir aux urgences i Le Service des urgences d'un grand hôpital nous apparaît souvent comme un iieu inquiétant, où la vie livre un combat contre la mort. Maïs comment le médecin vit-il une nuit de garde au Service des urgences? Comment réagit-il lorsque le blessé lui est amené et que les secondes comptent? Un jeune médecin nous livre ce récit de son expérience. Cbar/es Seydoux. début de la soirée fut calme, la nuit ne s'annonce pas trop mauvaise. On est un jour de semaine, le temps est doux, il ne pleut pas. Pas trop de risques d'accidents de la circulation ni de défaillances. Le. cardiaques, les deux urgences hospitalières les plus fréquentes et par conséquent celles auxquelles nous sommes le plus habitués. On passe tranquillement le temps en lisant un journal ou une revue, en buvant quelques. LE CENTRE DES URGENCES DU CHUV* C'est pour garanf/r ube pr/se en charge opf/mafe de cbagué paf/'enf, s/ns/pue ponr eMteF une d/spers/on trop grande des moyens huma/'ns et foc/;.n/p;/os dont ;7 faut pouvcw'r d/sposer en cas d'urgence, gu'ùne nouvo/fe «un/té» méd/co-c/i/rurg/ca/e a été créée. S/tué au n/Veau 05, /e Centre des urgences forme avec /e 0/oc ppérato/re et tes un.'fés de so/'ns /ntens/fe attenants un vér/fabfe bôp/'ta/ dans /'bôp/'ta/. On y accède d/recfemenf par /'avenue Monfap/Oerf, sans encombrer /'entrée pr/nc/pa/e. Qu'on arr/Ve à p/ed, en vo/fure pr/Vée, en ambu/ance ou par bé//copfère, une égu/pe spéc/a/emenf consf/'fuée s'occupe 24 heures sur 24 des paf/enfs nécess/fanf un fra/femenf /mméd/af. Ma/s pu'est ce pu'une urgence? Pour /'bôp/'fa/, une urgence est une adm/ssibn /ion prévue, non programmée é /'avance. F/fc peu/ êfro su/v/e ou nori d'une b/xsp/fafeat/bn. Que/pues excepf/bns subs/'sfenf. Ce/ta/'ns ma/ades confag/'eux (/'/ s'ag/'f d'adu/fes/ ou tad/bacf/fe sont d/'r/gés vers un autre bât/ment à prox/m/fé: Seaumonf. /.es cas sgjmèÇô/^/ppéset: pfetéfnCatùOieônt acbcro/bds d/recîemenf à /a Matorn/tO. les prématurés et /es nouveau-nés présentant des ;çpn#/tcai|^/Siap fSf/teb dés prématurés. De p/us,.// est éga/emenf prévu/pue/es perSénnès nécess/fanf une consu/fat/on orgenfe au Ch/DV de nu/'f ou /es /ours fér/'és, sofenf pr/ses en charge par /o Centre des urgences, pu/'spu'on y d/'spose de bQxéS'pdoCcônsu/fà-' f/onsambu/afo/res. / Un bôp/fé/tde; nu/t (24 //ts/ serf en outre à accue/7//'r /es paf/enfs pu/ se présentent au Centre: fard dans /'après-m/d/ et pu/' demandent une su/ve/7/ance à court ferme ou une hosp/fa//saf/on. Peu /'mpoCe:par pue/ moyen te paf/ent arr/Ve au Centre,; un prem/ér examen méd/'ca/ pèrmef de déférm/ner /e degré d'urgence du paf/ent et /es rnésures è prendre: réan/maf/on, /'nfervenf/On cb/'rurg/'cafe, bosp/'fafeaf/bn ou autre. Tout ce/a do/'f se fa/'re dans un temps opf/ma/, d'où except/on fa/'te pourù'bôp/ta/ de/nu/tS/dés durées moyennes de sé/'our au Centre re/af/ve/no/)t courtes /entre 70 m/m/fes c/ 4 b 30 env/ron et en moyenne 2 be//res7. C'est /a peso o/i ebarge /mméd/afe du ma/ade ou de /'acc/denfé pu/' est /mporfanfe. Ce/a d/f, .7 os; cork//// gue /'accuc;/ no// seu/emenf des paf/enfs, en parf/cù/tepdes..erifentsyma/s auss/" des fam/'/fes ou .nor.so.nnos pu/ /es accompagnent, demeure une préoccupaf/bn constante d'un personne/ parf/'eu/teremenf sens/b/e à /eurs beso/'ns. /_ 'égu/pe du Centre est donc composée de médec/'ns /'ssus des semeés dè:Çb/rùfg/e> et médec/'ne, adu/fes et enfants, et d'une épu/pe sb/gnanfe po/yva/enfe. be Centre peut fa/'re appe/ en permanenceè des consu/fanfs de n'/mpo/te gue/sérw'ce du Cb/Ul/, pu'//so/'f méd/'ca/ ou méd/'co-tecbn/'gue. Sa m/'ss/'on cons/'sfe à exam/'ner te ma/ade, effectuer/es tra/'femenfs /'n/'faux et urgents, demander /es examens comptémenfa/'res de /abprafo/'re ou tes rad/bgrapb/'es, éfab/Zr /e doss/'ér, appe/ér tes co/;so7/a/)/'s éyènfue/s: p/an/fter tes eonsu/f// f/'ons u/téf/eures, rense/gnerou contacter/a fam///e ou tes accompagnants et réd/ger, /e cas échéant, un av/'s d'entrée (pour/es paf/enfs bosp/fa/teesj ou u/i av/s de so/T/'e (pour tes pat/'enfs ambu/afo/'res/. ;. -. (* Texte a/mab/emenf fourn/' par te CHUV/ y. 18. ACTIO. cafés... en se disant qu'on ferrait peut-être bien d'aller se reposer pendant qu'il est encore temps, sait-on jamais. On aurait mieux fait de se décider plus rapidement. Le. portier-réceptionniste-téléphoniste arrive à ce moment en nous informant rapidement qu'un accident s'est déroulé sur l'autoroute toute proche. Il vient de recevoir ce message d'une patrouille volante de la gendarmerie avec laquelle l'hôpital est relié par radio jour et nuit. Très rapidement passent devant mes yeux les situations les plus graves: crâne, visage, thorax, abdomen. Rien que cette attitude nous permettra peut-être de gagner les quelques minutes fatidiques au moment où le blessé annoncé arrivera. Il faut essayer de pré-. voir, essayer de dépasser le. temps... Rapidement chacun s'affaire à sa tâche dans des gestes déjà faits des dizaines de fois. On ouvre la porte de la salle d'urgences, celle qui donne directement sur l'aire de parking des ambulances. On prépare le lit en plaçant juste à côté l'appareil respiratoire, les catheters veineux pour accéder le plus rapidement possible au système circulatoire. On appelle le laboratoire pour demander de nous faire monter des flacons de sérum et du sang frais au cas où l'hémorragie serait d'erriblée massive. On réveille l'anesthésiste qui se trouve trois minutes plus tard à nos côtés, les yeux encore tout embués de sommeil. Tout cela s'est déroulé rapidement, cha-.

(3) RECIT même tension, les mêmes interrogations les animent... L'ambulance s'arrête. Deux hommes en uniforme en descendent. Rapidement ils sortent la civière sur laquelle gémit une personne. Elle vit, c'est déjà bien. En le suivant pendant qu'on le mène à l'intérieur, je me rends rapidement compte qu'il bouge tous ses membres, qu'il ouvre les yeux spontanément. Il est ébloui par la lumière. Il est conscient, c'est déjà beaucoup. En même temps que mes interrogâtions initiales disparaissent, me viennent les premiers gestes du rapide statut que l'on fait dans ces circonstances. Tout concorde avec mon impression du début: il n'y a aucun danger de mort. ma était grande Tant concentration concernant la vie ou la mort de ce blessé, que je n'avais même pas remarqué la large plaie du front laissant couler pas mal de sang. Une simple suture a suffi, et une petite nuit d'hospitalisation le remettra sur pied. Le calme est revenu, l'anesthésiste est retourné se coucher. Une fois de plus on avait prévu le pire. Afin d'être prêts pour éviter que ne se produise l'inévitable. C'est à force de refaire chaque fois ces mêmes suppositions, de revoir chaque fois ces mêmes gestes que l'on saura faire face à la situation quand celle-ci se présentera réellement. En attendant, dans le silence complice de la nuit, on reprend un café, on discute du dernier film qu'on a vu. La vie continue même si l'on sait pertinemment que le même travail recommencera. Dans dix minutes ou dans deux heures, mais il recommencera. la. cun connaissant les priorités pue cette situation comunande. Nous attendons dans. tendue cette complicité Pu'augmente encore la présence de la nuit et du silence dans lequel est plongé le bâti-. ment. Et continuent de défiler dans mon esprit les images de certains premiers gestes à faire, une répétition sécurisanté afin d'avoir au moment voulu une efficacité maximale. Un défi au destin, un défi à la. mort.. Le gyrophare de l'ambulance déchire la nuit. L'ambulance arrive à toute vitesse. Un coup d'œil à l'infirmière et à l'anesthésiste; leurs regards et leurs visages me disent que. P/iofos £r//ng Mancte/mann, OMS. ACTIO. 19.

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