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Actes de la Sociét&eacute

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(1)Nécrologie. Objekttyp:. Group. Zeitschrift:. Actes de la Société jurassienne d'émulation. Band (Jahr): 84 (1981). PDF erstellt am:. 29.01.2022. Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind.. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch.

(2) «. NÉCROLOGIE.

(3)

(4) Charles Beuchat (1900-1981) /je//- K/c/o/-. ErarJ. « Les' /Jees /jr;//7/f/wes 077 «7//Tes pewve«/. /x//7, // /72e sera 7oi//oi//s //77/7oss/ô/e f/e 77e pas 777772e/- m/x. J/Z/era/-, /7?a/s, //o///* <777/, e/7 77/7, 7777e V7S7077. 77777. 0 77 / 7777e 770/72/77 7777e /77eS77/"e se/77è/ôô/e 7/77 Ôeff27. ». S7. Lettre de Charles Beuchat à Jean Gressot, Porrentruy, le 15 juillet 1937.. Pour le collégien que j'étais en 1934, la nomination de Charles Beuchat à l'Ecole cantonale de Porrentruy fut un événement considérable. Trente-quatre ans, la fleur de l'âge et de l'élégance, sorte de pursang de l'esprit qui répandait au passage quelque chose de Paris. Evénement aussi, dans cette Ajoie très traditionnaliste, où venait s'établir ce haut produit de la Sorbonne, élève de Paul Hazard, de Gustave Cohen, de Ferdinand Brunot, de Charles Andler, etc. L'orgueil libéralisant et voltairien des uns en fut tout stimulé, mettant les autres en garde. Et finalement, mis à part les accrochages qui donnent leur sel à la vie du pédagogue et du journaliste, il ne s'est rien passé. Rien, sinon que le Jura avait récupéré Charles Beuchat, l'un de ses fils les plus prestigieux. Il y a quarante-sept ans déjà. Depuis lors, Charles Beuchat a donné aux lettres françaises un «P2722/ Je S<r/7/7/- K/'c/o/'» (1937), une «///sto/ra 7/22 /777î22ra/7S/77e /raz/pcA» (1949), son œuvre maîtresse, et d'innombrables chroniques littéraires. Longtemps encore, les Emulateurs se souviendront de celui qui présida avec tant de fraîcheur intellectuelle et d'ouverture d'esprit aux destinées de leur société. Depuis 1978, Charles Beuchat jouissait d'une retraite paisible, dans l'amitié fidèle des livres. Il rédigeait ses souvenirs parisiens. Célibataire 547.

(5) par vocation, il faisait chaque jour les achats de la ménagère. L'âge et les désagréments de la vieillesse avaient éveillé dans ce solitaire quelque chose de plus solidaire. Il s'accrochait à l'interlocuteur, devenait plus disert, plus longuement explicatif et plus confidentiel. Peut-être avait-il peur de la solitude absolue qu'il avait établie si délibérément autour de lui. Et puis, brusquement, ses rares amis ont vu avec tristesse son beau visage s'amaigrir, se creuser. Déjà, il portait le signe de l'éternité. Et alors qu'on le croyait à Paris, la mort l'avait surpris, dans son appartement, peut-être depuis des semaines, sans que personne ne s'en aperçoive. Solitude insolite de l'immeuble locatif, où le passage de la mort n'a été remarqué qu'à l'entassement inhabituel dans la boîte aux lettres. Fidèle à ses racines jurassiennes, Charles Beuchat repose désormais dans la terre ensoleillée du petit cimetière de Soulce, où la Toussaint le ramenait chaque année. Pïcto/" E/'ff/r/. 548.

(6) Edmond Guéniat, ancien Président central de l'Emulation (1904-1981) L'HOMME. Pô/- P/ecre Pc/zz/ze /55z/ e/'zz/ze /z'gzze'e 7/e /?e'7/ßgogz/e5, //& T/'/mY/Yz/Zeßr e/ z/7/z5/zY«//7'ce, Pt/zzzotzt/ Gz/e'/z/ßZ eYß/Y 77e à Soj//7ze/'e5 e/7 790Y, 7777775 77//ß55e'5ßyez//7e55e 77 De/e'/zzo/zZ 077 // eY/ec/z/ß 5ß5 c/a55e5 jw/mß/res e/ 5ß5 ß/z/ze'e5 z/e co//ège. H 7//A'-/7eZ//77775,. // oZ?/7/7/. 77ß/e z/e Po/7'e/7//'Z/_)>.. /eY/eYß/e 7/e Zzzr/c/z,. ßVßC Z/770 5ß 777fl/ZZ/'/Ye' 5C7 e/7 7 //( 7/ Z/e 77 PPco/e Cß/7/O/70Z//'5Z7ZVZY 565 eYz/zfes 77 /'Pco/e /70/)Yec/z/7/7/Z/e. //. avec 5fßge. 77. /Y//7/ve/'5zYe' z/e Mw/zz'c/z.. // a. v/zzgL/ro/s. 577 /z'ce/7Ce 65 5C/e/7Ce5, flCC077Z/?ßg/?e' tT/77 z/////Ô/7/e 7/775 /07'57/77 7/ /eY/eYß/ //e /??ß/7/'e 7/e 5CZe/7Ce5 77ß/Z/7'e//e5 /70Z77' /'e/75eZg/7e/77e/7Z' 5eCO/77/ß/>e. 7/eC/-OC/76. YP27 e/ /e5 /705/e5 5077/ 7Y7/'e5, 77ZÉ777e CeZ/A' /Pß55Z5/ß/?/5. So/7 507// z/és/Y ß5/ 7/e 7'65/e/' z/77775 50/7 c/7e/' /777'ß. 7/ 77 //7 y'o/e e/ /ß 5ZZ/75/z7Cf70/7 (Pé/Ye 770777777e, /ß 777 6777e ß/7/7e'e, e/7 7/7/ß/zYe' <7e //Zß/Y/'e 7/e 5C/'e/7Ce5 77 /'Pco/e 7Pßg/7'CZ///Z7/'e 7/77 7///'ß, 7/777 v/e/?/ t/e Z/Z//Y/e/' Po/'7'e77/7'7/V /jo///' 5'e7ßö//> 77 Go7//Ye/77e/0/7. C'e5/ /e c/eÔ7/7 z/'z/zze c'ß/r/e/'e/zeY/z/gog/'z/z/e 577/76/7677/'. /V0Z/5 5077777?e5 e/7. /fl /70 77/'5777Ye. 77gOZ//'eZ/5e z/'eYz/z/e5 5C/eß/7/7^77e5 7/77/ /Z/Z Vß777/7-Oß/, 7/77e/7/77e5 ß/777e'e5 ///z/5 /ß7'7/, 7/e z/eCCOC/ze/' 50/7 Z/Y/'e 7/e 7/OC/e777' è5 5C/e«ee5 ß/7/'7>5 /7/'e5e/ZZßZZO/7 7/'7777e //7è5e 577/' /e5 PßZ//?///5,. e/?//707757ß5/e,. 777ßZ5 ßZ/557. 7775ec/e5 ß 7775//7/e5. e/ZrOZ/Vß/e/ZZ /'ßgn'C77//777e yZ//Y755/e/7/7e. P>ß/75 /e 7*ß/7/?0/Y 7/e /'Pco/e 7/'flg/'7C7///777'e 7/e 7950, 7/ 7/e'c/ß7'ß7/ 770/ß/77/?7e/7/.* «y4/7/7/-e/77//'e ß/7 /7ßj/5ß/7 77 co/z/zß/Zre //z/'ez/x 5ß /e/re t/o/Y êZce z//ze 7/777. Pco/e z/'ßg/7'cz//7z/re. /Voz/5 c/'ojo/75 z/z/e /e /7ßj5ß/7 ß/me/'ß 7/ßVß/7fßge 5ß /e/re e/7 /ß co/7/7ßz55ß/7Z 777/ewx. » £Y ce 5e/'ß /'077e7Z?ß/7077 7/77 7/ z/0/7/7e/-fl 77 5077 e/75e/g/7e/77e/7Z 7/e5 5CZe77Ce5 nfl/777'e//e5 ßwxy'ez//7e5 ßg/7cz//Zez//'5 /oz// e/z /70z//'5z/z'vß/?Z 5e5 /'ec/7e/'c/7e5 5c/e/7///ï//z/e5. C'e5/ 77 Co777'/e/77e/077, ß77 C077/ßC/ 7"77c/e 7/e /ß /e/Ve, V/Vß/7/ ß77 /-_y//7777e f/e5 577/50775, 7/77'// ßCT/z/e/vß ce//e 5/ßM/Ye' ef ce//e ß5577/'ß/7ce5e/-e//7e 7/77/ eY/ze/7/e5 /7/'e/77ze/'e5 /ßc/ze5 z/Yz/ze. ve///e7'077/ C0775/ß7777?7e/7/ 5e5 C0//ß/Z07ß/e777'5 e/ é/ève5. P/7 ßz//o/??/?e 7957, 7/ e5/ /?o/?7/7ze' ßz//?/-og}'/7z/7ß5e 7/e /'Pco/e cß/7/ozzß/e 7/e Po/7-e/7//Y/y. 077e/7/7/e5 /770/5 /?/Z75 Zß/TY, 7/ 7/ev/e77//77'0/e55e77/' 7/e c/77/777'e. 549.

(7) et de sciences naturelles au gymnase. Un des rêves de sa vie se réalise: devenir maître de sciences dans cette haute école dont il a conservé un merveilleux souvenir. C'est sa grande période d'homme scientifique et de chercheur. Il est notamment responsable des collections scientifiques,. conservateur du jardin botanique. Il publie nombre d'études remarquées sur le sol jurassien, la protection de la nature en Ajoie, les migrations d'oiseaux, les sondages houillers de Buix, etc. Son sérieux et sa rigueur scientifique forcent l'admiration. Mais son sens de l'humain et son souci de la vie sociale l'inciteront à mettre sur pied le Corps de jeunesse de l'Ecole cantonale et à devenir l'initiateur. l'Amicale des anciens élèves de cette école. Pourtant c'est à l'Ecole normale d'instituteurs de Porrentruy, dont il sera le distingué et compétent directeur durant vingt-trois ans, soit de 1948 à 1971, qu'il donnera toute la mesure de son humanisme et de sa foi dans l'homme et dans l'éducation. Répondant à un appel intérieur d'origine chromosomique, comme il aimera à le dire lui-même plus tard, Edmond Guéniat, ce fils d'instituteur et de maîtresse d'application, se vouera désormais corps et âme à la formation et à la préparation des futurs «régents» du Jura. de. Fidèle au vieux principe selon lequel, «Science sans conscience n'est que ruine de l'âme», ce maître aux principes chrétiens profonds qui guideront toute sa vie ne cessera d'insister sur le fait qu'une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine. C'est pourquoi son souci constant sera de former des hommes, davantage des éducateurs conscients de leur admirable mission. Car, pour Edmond Guéniat, éduquer, ce n'est pas seulement inculquer la connaissance, la science et le savoir, mais c'est aussi et surtout inoculer le savoir-apprendre et le savoir-être. Apôtre des précurseurs de l'Education nouvelle, il porte d'emblée l'accent sur la pratique professionnelle à laquelle il accorde une importance et une attention toutes spéciales. C'est ainsi qu'il réforma le plan d'études des écoles normales du Jura, séparant de façon assez nette la phase des acquisitions de culture générale de celle de la formation pédagogique et professionnelle. A côté de ses tâches et obligations ordinaires, il s'attachera à la réalisation de deux grands projets: la construction d'une nouvelle école et la création de la Communauté d'élèves de l'Ecole normale. Il lui faudra près de vingt années de lutte pour arracher aux autorités d'abord, puis au peuple, la décision de construction de la nouvelle structure bâtie que l'on admire aujourd'hui sur la colline du Banné et qui constituera, pour les générations à venir, le foyer de culture et de formation des enseignants jurassiens. 550.

(8) L'œuvre est en voie d'achèvement lorsqu'il prendra sa retraite en 1971, quelques semaines seulement avant le transfert de son école dans le nouveau bâtiment. Cependant le témoignage le plus précieux de son attachement à la jeunesse et à la liberté de l'homme sera la Communauté d'élèves de l'Ecole normale, communauté organisée selon les principes démocratiques les plus avancés, un organisme d'autogestion avant l'heure — nous sommes en 1958 — véritable révolution pour l'époque. Cette réalisation d'avant-garde ne fera certes pas d'emblée l'unanimité, approuvée sans réserve qu'elle fut par certains, accueilie avec scepticisme par d'autres. Pourtant, elle fera école et nombre d'établissements copieront ce modèle, en Suisse et à l'étranger. Elle sera l'objet d'une publication spéciale de la revue pédagogique française «l'Ecole nouvelle» dont le distingué directeur Roger Cousinet dira, dans son avant-propos consacré à la communauté de l'Ecole normale de Porrentruy : «Patiemment et courageusement, M. Guéniat a travaillé en pleine vie, et son expérience, combien instructive, peut être répétée, contrôlée, par tous ses collègues, en tout pays.» Cette communauté d'élèves sera d'ailleurs le banc d'essai, pour ne pas dire la rampe de lancement de plusieurs des personnalités qui assument aujourd'hui d'importantes responsabilités dans notre jeune République et Canton du Jura. L'année suivante, en 1959, il était encore le promoteur et l'initiateur principal de l'Amicale d'anciens élèves de l'Ecole normale de Porrentruy qui permettra aux anciens de se retrouver dans la joie et l'amitié. Cet attachement et cet intérêt pour la jeunesse, cette foi dans les vertus de l'éducation et cette confiance dans l'enthousiasme, il les répétera dans son testament pédagogique, lorsqu'il dira, le jour de sa mise en retraite, en 1971, en s'adressant à ses élèves: «Si, dans ma carrière, l'Ecole d'agriculture m'a révélé le respect que l'on doit à ceux qui cultivent notre terre, si l'Ecole cantonale m'a permis un déploiement intellectuel mis au service de futurs universitaires, l'Ecole normale, elle, m'a humanisé, et vous y êtes pour beaucoup. Si l'on me demandait ce que j'ai fait de mieux dans ma carrière, je n'hésiterais pas à répondre: «C'est d'avoir créé un climat et un terrain favorables à la naissance, puis à l'existence d'une communauté. Or sans vous cette communauté serait lettre morte. Vous avez donc été ce que je considère une bonne chose clans ma vie.» En plus de ses activités professionnelles, Edmond Guéniat mit son savoir et sa force au service de la collectivité. Il fut notamment membre du comité central de la SIB, président de la SPJ et, à ce titre, responsable de l'organisation du Congrès pédagogique jurassien de 1956, président 551.

(9) de la 135e session de la Société helvétique des sciences naturelles tenue en 1955 à Porrentruy. Partout, il impressionne par son attention scrupuleuse au détail, sa droiture sans faille, son humanisme et son inlassable disponibilité. Ce fut tout particulièrement le cas en sa qualité de président central de la Société jurassienne d'Emulation et de l'Union des chanteurs d'Ajoie. Dès 1972, il poursuivra une fructueuse activité depuis son nouveau port d'attache de Delémont. Il sera notamment le dynamique président de la Société des Amis du Musée jurassien, s'occupant à rapatrier des collections dispersées. En patriote jurassien qu'il fut toute sa vie, il suivra avec attention la mise en place des institutions du nouveau canton. Malgré l'inquiétude momentanée et profonde que lui valurent certaines décisions de l'Assemblée constituante en matière de formation des enseignants du Jura, il s'apercevra bientôt et réalisera avec joie que ses efforts avaient doté notre coin de pays d'un instrument bâti qui pourra bientôt démontrer, dans sa plénitude, la justesse de ses vues et le réalisme de son combat.. Mais si Edmond Guéniat déploya une activité débordante, il n'en fut pas moins un époux attentionné et un père modèle et exemplaire. Il avait une conception admirable de la famille et de la vie de famille. Avec Edmond Guéniat, le Jura a perdu l'un de ses enfants les plus illustres, l'école jurassienne l'un de ses pédagogues les plus éminents. Edmond Guéniat n'est plus de ce monde. Un grand homme a disparu; mais physiquement seulement. La voie est tracée et le message demeure. Nous possédons pour longtemps son témoignage d'honnêteté, de foi en l'homme perfectible, d'enthousiasme et de joie au travail.. f/er/ e. 552. Pr/z/pe.

(10) LE PÉDAGOGUE. M/c/îe/ G/rarc//«. Les anciens élèves d'Edmond Guéniat sont très fréquemment interpellés par des camarades d'études rencontrés ultérieurement, par des collègues issus d'une autre filière. Ces derniers s'étonnent de la clarté, de la systématique, de la rigueur avec lesquelles les anciens normaliens. résument des interventions, prennent des notes, organisent graphiquement leur pensée. Ce n'est certainement pas par la vertu du plaidoyer pour l'ordre d'Amiel qu'Edmond Guéniat faisait apprendre par cœur (et avec cœur, ajoutait-il) à tous ses élèves de l'Ecole normale que telles capacités s'élaboraient, se forgeaient, mais plutôt par le constant, rigoureux et minutieux exemple qu'il donnait, heure après heure, dans ses cours de sciences naturelles. Des cours de sciences préparés dans leurs moindres détails, stucturés dans leur présentation, charpentés en un plan d'études d'une parfaite cohérence. Le mode d'appropriation des connaissances y était invariable, car il était fondé sur la démarche scientifique et porté par tout le courant des pédagogies actives: l'induction. C'est en effet à partir de l'observation du réel disséminé en milliers de situations et de cas particuliers, c'est à la suite d'un questionnement inlassable de faits isolés qu'il faisait surgir la découverte d'une loi généraie, puis la création d'une théorie. Il introduisait ainsi ses élèves dans le monde des sciences parvenues au stade adulte, fruit de l'interaction entre l'esprit et la réalité, interprétation et compréhension systématique de la nature. Ainsi se dessine le profil d'Edmond Guéniat, pédagogue: tourmenté, déchiré souvent par la rupture épistémologique entre les sciences dites naturelles et les sciences de l'homme. Dans les années cinquante, les sciences de l'homme et davantage encore les sciences de l'éducation se cherchent, balbutient. Freud et Piaget ne sont connus (et avec bien des réticences encore) et étudiés que dans certaines universités. Lewin et Moreno n'ont pas encore donné 553.

(11) naissance à la psychosociologie. L'analyse des mécanismes du Pouvoir, des besoins d'autorité et de dépendance n'a pas débuté. Tout est donc clair et précis quant au contenu, à la méthodologie des sciences. Tout est mouvant et flou encore (en l'absence de théorie reconnue) sur le plan des relations humaines et plus encore dans la relation pédagogique. Pourtant, un puissant mouvement de rénovation pédagogique est né dans Tentre-deux guerres. Il s'est nommé «pédagogie progressiste», «méthodes actives», «école nouvelle». Il procède cependant plus d'une foi, de finalités élevées, que d'applications justifiées par la recherche. Edmond Guéniat s'y engage résolument. Le futur éducateur, à ses yeux, devra permettre aux enfants d'agir, d'agir eux-mêmes Mo/7/assor/j ; il devra tenir compte de leurs besoins fondamentaux et de leurs intérêts fOv/rfe Decro/y), bâtir le savoir à partir de leur expérience vécue fCé/esrin Fre/net), être capable d'établir avec eux des rapports. contractuels (Jo/7/7 Dewey). Le Rapport du Congrès de la Société pédagogique jurassienne de 1952 qu'il rédigera avec l'assistance de Georges Cramatte tentera d'orienter l'école jurassienne dans le courant de l'école nouvelle. Le Congrès de la Société pédagogique romande tenu à Lausanne en 1950 avait donné le ton et proclamé des intentions ambitieuses : «L'éducation nouvelle est humaniste, spiritualiste et personnaliste. Elle tient compte des besoins de l'enfant et des intérêts d'une authentique société humaine. L'éducation nouvelle vise à l'autonomie, à la libération et à l'engagement de l'être humain se mettant librement au service de la communauté. » A Delémont, en 1952, Edmond Guéniat assignera à l'Ecole jurassienne des objectifs plus opérationnels. Les enseignants jurassiens voteront massivement des thèses réclamant des plans d'études qui devront permettre de «traiter un programme minimum dans un enseignement collectif, à côté d'un programme de développement dans un enseignement individualisé», ceci en laissant «une large part aux centres d'intérêt et au travail par groupes». Mieux encore, il est demandé aux Ecoles normales jurassiennes de «former le futur corps enseignant à l'esprit et aux techniques des méthodes modernes». Quant aux professeurs des Ecoles normales, ils «doivent mettre à la base de leur enseignement, autant que possible, les principes et les procédés de l'éducation nouvelle». Certes, les intentions sont clairement exprimées. Les réalisations, elles, vont se heurter à tous les mécanismes (identifiés depuis lors par Lapassade, Ferry, Lobrot, Bourdieu) de résistance au changement, de pesanteurs sociologiques et institutionnelles. 554.

(12) Edmond Guéniat, lui, une fois encore, donne l'exemple: classeslaboratoires, camps de biologie, priorité à l'observation directe, nécessité absolue de l'expérience-témoin. En 1958, à l'écoute des élèves pétris des concepts théoriques de l'école active, il permet la création de la «Communauté des élèves de l'Ecole normale». Ces derniers rédigent alors une Constitution, se partageant la responsabilité de certains secteurs d'activités, mettant l'école en co-gestion. Roger Cousinet, le créateur d'une «Méthode de travail libre par groupes» saluera cette innovation avec enthousiasme. Samuel Roller, après une visite effectuée en compagnie d'une vingtaine d'étudiants de l'Institut des sciences de l'éducation, écrira à Edmond Guéniat en 1958 : «C'est bien la réalisation de cette communauté qui me paraît être votre chef-d'œuvre. J'espère que l'idée ainsi réalisée se propagera loin à la ronde. » Edmond Guéniat demeure résolument, constamment novateur. Il insiste fort à propos sur l'importance des finalités qu'il convient d'assigner à l'éducation et n'hésite pas à fustiger les méthodes périmées, transformées en «rites inopérants». Constamment il combat. Pour l'introduction des travaux manuels à l'Ecole normale, puis à l'Ecole primaire, afin de combattre l'intellectualisme formel qui «ampute l'éducation de tout ce qui peut s'acquérir par l'intelligence de la main». Pour l'amélioration qualitative de la formation générale et professionnelle. Pour la création d'une classe de raccordement destinée à garantir le recrutement des futurs enseignants de tous les milieux sociaux. Pour arracher enfin au gouvernement d'alors la construction de l'Ecole normale du Banné, tâche qu'il mènera jusqu'au bout sans toutefois avoir le bonheur d'en cueillir les fruits. Il prendra en effet sa retraite quelques semaines avant l'inauguration officielle de ce bâtiment. Au cours de vingt-trois années passées à la tête de l'Ecole normale, son activité sera intense, débordante. Il sera, entre autres, membre du comité central de la SIB, président de la SPJ, de la Société jurassienne d'Emulation, de la 135e Session de la Société helvétique des sciences naturelles. Partout il impressionne par son attention scrupuleuse et par une droiture jamais prise en défaut. Pourtant, en 1978, les décisions prises par l'Assemblée constituante aboutissant à un changement important de la manière de former les enseignants le troublent, l'inquiètent. Il craint le retour d'un excès d'intellectualisme dans la formation pédagogique et déplore que le recrutement des instituteurs soit désormais exclusivement opéré au sein des milieux sociaux déjà favorisés. Pourtant, au cours des mois suivants, après de passionnants échanges à l'occasion de ses visites, il quitte le 555.

(13) bâtiment qui abrite la communauté des élèves (il affectionnait ce terme qui implique nautonier, navigation, bateau, boussole, Orient) en se disant «rasséréné et confiant en l'avenir» Le passage des élèves du primaire aux écoles secondaires puis au Lycée s'entrouvrant peu à peu plus largement le convainc qu'un recrutement fondé sur le classique concours d'entrée ne garantit plus désormais les qualités humaines et intellectuelles des futurs enseignants. Les classes de raccordement elles-mêmes, destinées aux bons élèves restés à l'école primaire, ne pourront plus à l'avenir augmenter en valeur le potentiel des candidats aux carrières pédagogiques. Un mode de formation nouveau est bien à rechercher. Edmond Guéniat a toujours voulu former des éducateurs plutôt que d'arides instructeurs. Cela demande évidemment des qualités intellectuelles plus amples, plus flexibles que celles que requérait I'engrangement d'un modeste savoir. Mais en plus, aux enseignants d'aujourd'hui, il souhaitait confier la mission d'être ceux qui entretiennent en eux le goût de vivre, goût qui puisse les aider à ne pas se lasser, à reprendre courage, à tenir s'il le faut, dans les circonstances les plus difficiles. Former ce type de maîtres, participer à cet entretien des forces du vivant, mettre en contact avec les enfants des enseignants vrais, des éveilleurs de personnes, c'est l'œuvre à laquelle il convient dès aujourd'hui de se vouer pour rester fidèle à ses intentions. Mieux encore, en novembre 1963, il y a juste dix-huit ans, dans une brochure relatant l'histoire de l'Ecole normale de 1937 à 1962 et publiée par l'Amicale d'anciens élèves de l'Ecole normale d'instituteurs, il évoque clans la dernière page l'évolution qu'il voit se dessiner pour la vénérable institution. Il l'imagine «installée dans son nouveau bâtiment», et réalisant notamment les fonctions suivantes: — élargir la mission de son Centre d'information; — devenir un lieu de perfectionnement pour le corps enseignant, une manière d'institut pédagogique contribuant à la recherche des moyens, méthodes et procédés convenant à nos écoles publiques; — se voir, de ce fait, confier la conduite de quelques classes expérimentales; — s'adapter à tous les besoins nouveaux dans l'ordre de I'enseignement (spécialisation d'instituteurs dans diverses directions: professionnelle, classes spéciales, etc.). Le bâtiment sera construit au Banné, et inauguré neuf ans plus tard. Quant aux fonctions décrites, prémonition saisissante, on les retrouve dans l'avant-projet de loi sur la formation du corps enseignant qui sera soumis au Parlement jurassien dans les premiers mois de l'année 1982. 556.

(14) A l'article trois, énumérées. en. effet, outre la formation initiale, elles sont ainsi. :. — formation continue et perfectionnement de l'ensemble du corps enseignant ; — gestion d'un centre de documentation; — gestion d'une unité de recherches et de développement; — information de l'ensemble du corps enseignant sur les progrès de la pédagogie et de la psychologie et sur les réalités sociales et économiques contemporaines liés au processus éducatif. La preuve est faite, on le voit: revenir aux intentions et au projet d'Edmond Guéniat, c'est progresser. M/c/ze/ G/razr//«. 557.

(15) L'HOMME DE SCIENCES. pur Jeûw-C/awr/e 5o«v/e/'. Edmond Guéniat, passionné, accaparé et usé par l'enseignement et la pédagogie, était un scientifique et plus spécialement un naturaliste de haute compétence.. l'Ecole cantonale de Porrentruy d'abord, puis sa formation à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, lui ont donné une solide base scientifique qu'il se plaisait à rappeler souvent. Sa curiosité toujours en éveil, son esprit méthodique, son travail acharné, sa patience à toute épreuve, son imagination contrôlée, son ouverture à tout ce qui a trait à la vie ont contribué à faire de lui un humaniste dans le plein sens Ses études à. du terme. Les recherches aboutissant à sa thèse de doctorat lui ouvraient certainement une brillante carrière d'entomologiste; son destin fut différent. Cependant, à l'exemple du grand Fabre ou de son maître von Frisch, il a expérimenté des élevages sa vie durant : ruche d'abeilles, fourmis, hannetons, phasmes... et plus spécialement, ces dernières années, il soignait un élevage rustique de fourmilions dans sa propriété de Delémont, paradis de la nature. Cette relation constante avec le monde des insectes constituait à la fois une source pédagogique précieuseet un contact extraordinaire avec la vie favorisant l'enthousiasme et le respect de la nature. Par sa fonction de maître de sciences naturelles à l'Ecole d'agriculture de Courtemelon, il a démontré, en 1927 déjà, aux jeunes agriculteurs jurassiens l'intérêt primordial de la notion scientifique des sols. Dès lors, la connaissance rationnelle de ceux-ci fut pour lui un sujet de réflexion et d'étude auquel il attachait avec pertinence une grande. importance. Dès sa nomination en qualité de maître de biologie et de chimie à l'Ecole cantonale, Edmond Guéniat déploie une intense activité scientifique. Sa charge de conservateur du Jardin botanique lui permit, avec le jardinier de l'époque, Adolphe Schmid, d'assurer la structure 558.

(16) lieu. Ce fut aussi l'occasion d'engager plus pratiquement certains problèmes des sols, des végétaux et de la climatologie régionale. Toutes ces activités, comme aussi la présentation des collections didactiques de sciences naturelles du Lycée constituaient des appuis importants pour l'enseignement ou pour une saine vulgarisation scientifique. Il est aussi le plus jeune membre d'une équipe de chercheurs composée du Dr F.-Ed. Koby, préhistorien et paléontologue émérite, d'Albert Perronne, docteur en chimie, et de Lucien Lièvre, équipe qui fouilla passionnément le sous-sol karstique d'Ajoie durant plusieurs années. Pour Edmond Guéniat, il s'agissait de chercher les relations entre le sol et le sous-sol. Ces précurseurs ont pratiquement lancé la spéléologie jurassienne dont les découvertes s'affinent d'année en année. Un événement exceptionnel pour l'Ajoie durant l'hiver 1946-1947 détermine Edmond Guéniat à réaliser une excellente étude ornithologique sur le Pinson du Nord et ses comportements durant une invasion hivernale. Pour conduire sa recherche et consigner ses observations avec méthode, il mobilise sa famille, les régents et régentes ajoulots et de nombreux collaborateurs occasionnels. Avec le recul nécessaire pour porter un jugement, ce fut là la première animation dynamique conduisant à une étude scientifique telle que pratiquée aujourd'hui. Dès sa nomination à la direction de l'Ecole normale en 1948, Edmond Guéniat voue un intérêt particulier au fondateur de cette institution. Il est impressionné et marqué par Jules Thurmann naturaliste et géologue. Cette passion le conduira à remettre en valeur, à l'occasion de la 135e Session annuelle de la Société helvétique des sciences naturelles à Porrentruy l'œuvre gigantesque de Jules Thurmann. Avec un souci constant d'historien scientifique, il actualisera les actions réciproques de la roche sur le sol par l'intermédiaire du végétal et vice et versa. Ceci constituait pour lui une base sur laquelle il pouvait enfin placer l'homme et ses activités au centre de son environnement. Sous une forme plus concrète, ses réflexions l'ont conduit à avoir une action dans le domaine de la protection de la nature. Sa vision de la Nature jurassienne, il l'a expliquée dans la déclaration suivante tirée d'un écrit daté du 4 janvier 1963 : «Alors qu'il existe dans la chaîne du Jura des combes, des cluses, des rus, des hêtraies, des tourbières, des anticlinaux, des synclinaux en quelque sorte «interchangeables», il n'existe qu'un seul plateau franc-montagnard, effet d'une action lente et simultanée d'influences de deux ordres: les facteurs naturels et les facteurs humains d'utilisation des sols. » Edmond Guéniat était donc un écologiste avant l'heure, bien avant que cette science soit reconnue.. traditionnelle de. ce. 559.

(17) En 1970, alors qu'il assumait la présidence centrale de la Société jurassienne d'Emulation, il collabore au Congrès de Vesoul, auquel il convie plusieurs naturalistes jurassiens. Il avait le souci des échanges avec la France, parce qu'il les savait enrichissants et indispensables. Enfin, ultime démonstration de son attachement à la terre jurassienne et par souci de ne rien laisser dans l'ombre pour les générations futures, il publie des notes sur des thèmes aussi divers que la météorologie, la méridienne du Collège Thurmann, le sondage de Buix et des notices biographiques de scientifiques du Jura. Pour terminer, voici son héritage spirituel, texte d'une plaquette exécutée par ses anciens élèves de la maturité 1940, qu'il m'a léguée dans un élan de cœur dont il était coutumier :. /I vant z/we. commencer wne expérience, sachez très exactement ce vows avez à /aire, re/lsez donc attentivement /es Indications. données. Ope'rez me't/zoc//(7aement et observez avec so/n, /tassez à chaçwe experience towt /e temps nécessaire. Ate pas cowrlr avant de savoir marc/ter, ne pas con/ondre traval/ avec agitation. /ndlçwez /es rèsa/tats sincères de vos observations. SI wne experience ne re'ztsslt pas, recherchez-en /es cattses avant de recommencer. Cherchez à meswrer ce dont vowspar/ez et à /'exprimer en nombres. Et sachez c/we rien ne se cre'e' sans /'enthowslasme.. dean-C/awde Son vier. 560.

(18) Bibliographie. I. PÉDAGOGIE «L'Z?co/e o/"g77/7/s/77e v/vt7/7/», Centenaire du journal Le Jura, 1850-1950, Porrentruy, 1950, pp. 445-446, fig. Contient la liste des principaux travaux présentés aux congrès de la SPJ. « Propos swr Pe/7se/g/7e7?7e/7/ <Zes s 770/7 ces 7777/i/re//es à /'eco/e /s/7ma/re», études pédagogiques, 1951, pp. 70-79. « Le/ Co//7//u//?//7/7e' c/e /'Lco/e /70/77777/e TP/raY/Y/r/ewrs c/e Porre/7/rw)>, S7//sse», Paris, 1958, 24 p., Ecole nouvelle française, 64 p. «L'Lco/e /70/77/77/e fiPirts/ïYw/ewrs t/w ///ra, Porre/7//7/y, r/e 7957 77 7962», Bulletin No 3 publié à l'occasion du 125e anniversaire de l'Ecole par l'Amicale d'anciens élèves de l'Ecole normale d'instituteurs de Porrentruy, Porrentruy, Impr. Le Jura, 1963, 64 p., tabl. graph,. ill. portr. pot/r //os/i/P/rs /«sf/Yu/et/rs», Le Démocrate, 13.4.1966. p. 7, « A7//e pro/o/7(Ze 77 PZïco/e /70777777/e c/e Porre/7/r7/y», Le Démocrate, 13.11.1970, p. 7 et 9, ill.; Le Pays, 15.10.1970, p. 9, ill. « Oi/e/r/î/es //g/7 es 7/7'rec/r/ces po//r /// co/7S//7/c/7o/7 r/e /t7 /707/ve//e Lco/e /70/77777/e c/es /«sPY/z/et/rs c/e Porre/7/n/y», Revue de Pro Jura, 21e année, 1977, No 25, p. 31. «TVo/7. 7777. «v/c77/777t». II. SCIENCES «7.7/ pro/ecP'0/7 r/e /tz /zr/Zt/re L>77/77VZ7/7/»,. ADIJ,. «Z/eYi/t/e. 7/77. 1,. A/o/e et /es 1940, 4, pp. 9-12. e/7. c//7//?7ps 7/e. tarasses. c/e. so/yY/rass/e«», ADIJ, 11, 1940, 6, pp. 6-7.. «Les sc/e/7ces /777/7/re//es 777/ gym/zzzse», Bull, de l'Amicale des anciens élèves de l'Ecole cantonale de Porrentruy, 3, 1941, pp. 11-14. 561.

(19) « Desc/7p//o« agro/og/çzze c/'zzzz pro/// c/azzs /es so/s r/'a//zzv/oz7s e/e /MZ/a/zze, Po/re/z/zc/y», ADIJ, 17, 1946, pp. 81 - 82, 4 fig., 2 tabl. «Lrz zzze/Zzoc/e sczezz/z/zc/zze <7e Lzz/es L/zzzzTzzazzzz», Ac/es de la Société. jurassienne d'Emulation, 51, 1947, pp. 49-63, 9 fig. «Le yz/zzsozz r/zz TVozy/ ezz Ay'oz'e /zezzc/czzz/ /'/z/ver 7946-7947», /Ic/es de la Société jurassienne d'Emulation, 51, 1947, pp. 169-202, 23 fig., 4. tabl.. TlLassezzsc/z/a/u/a/z vozz Lez-g/ï/zLezz z'/z c/e/'Ay'oz'e z'/zz PEzzz/er 7946/47», Ornith. Beob. 45, 1948, S. 81-98,14 Fig. « Co/zz/zzzz/zz'ca/z'o/z szz/- /es /?7z'grz7/70/7S c/zz PZ77S07Z c/es Arc/ezz/zes», ADIJ, 19, 1948, pp. 89-90. «L'œzzvre sc/'e/z/z'/ze/zze c/e Tzz/es 77zz//7?za/z/z, 7S04-7S55», A c/es de la Société helvétique des sciences naturelles, 135e session annuelle, «ßeoZzac/z/zzzzgezz. c/zz ez'/zezzz. Porrentruy, 1955, pp. 11-39, fig. tabl. coupes, arbre généal. «Lsc/zzz'sse c/zzzza/engtze e/e Eo/'/'e/zZrzzv», recueil d'études et de travaux scientifiques publiés à l'occasion de la 135e session de la Société. helvétique de sciences naturelles, Porrentruy, 1955, pp. 241-248, fig. diagr. tabl. «Lz7 sc/'e/zce c/zz A7Ae azz AAe szec/e», Anthologie jurassienne, t. 1, pp. 461-467. «Lzz scz'e/zce uzz ACYe sz'èc/e», Anth. jurassienne, t. 2, pp. 475-489. «La sczcz7ce e/ /es /zo/zzzzzes c/e scz'e/zce c/azzs /e Jzzra», Alliance culturelie romande, cahier No 17, juin 1971, pp. 103-106. «7Vo/es szz/- /es caro//es c/zz so/zc/age /zozzzY/ez- c/e Lz/zT, 7977-7979», Ac/es de la Société jurassienne d'Emulation, 75, 1972, pp. 421-423. «C/zar/es TD-ae/ze/z/zzze/z/, 7S59-7972», liste des publications, Ac/es de la Société jurassienne d'Emulation, 76, 1973, pp. 350-360, ill. «La MeVz'c/z'e/z/ze c/zz Co//ège c/e Porrezz/rzz^ (75/4,1», A c/es de la Société jurassienne d'Emulation, 78, 1975, pp. 388-402, portr., ill., pl. (Existe en tiré à part.) «Qzz'es/-ceçzze/aA/e'rzc/zezzzzec/zz Co//ège c/e Po/7-e/?/z7z>' », Le Pays, 30.8.1975, pp. 9-11, ill.; Le Démocrate, 2.9.1975, pp. 17-18, ill.. III. PUBLICATIONS EN COLLABORATION «Ap/j/zcc/zo/zs c/es zzze'//zoc/es zzozzve//es à /'Lco/e /7/7/zzaz're yz/rassz'ezz/ze», rapport présenté par E. Guéniat et G. Cramatte avec la collaboration de quelques membres du corps enseignant au 26e Congrès de la Société pédagogique jurassienne, Delémont, 11-12 octobre 1952, Porrentruy, E. Guéniat, 1952, 148 p. 3 pl. fig. 562.

(20) «Crea//o«s e/ a«7e'«flge«?e«/s c/'e7c/«gs e/7 7974-7975». La protection du lac de Lucelle, par E. Guéniat. L'exploitation piscicole de l'étang de Lucelle, par H. Roth. Création de l'étang de l'Algérie (ouest de Delémont), par K. Sorg. Création d'une réserve naturelle «Les Chaux-Fours» (Commune bourgeoise de Sorvilier), par R. Eggler. L'étang protégé «Pâturage-de-Sagne» (Commune de Vauffelin, par R. Hauri. Travaux de construction et d'assainissement, par Th. Voelke. Structures et rôles des étangs, par J.-Cl. Bouvier. ADIJ, 46, 1975, pp. 225-248, ill., graph.. IV. DIVERS « A.-E.. AoOy,. C. Frossard, 1937,. ge'o/og7/e. 14. p.,. 2. £/«. s«vc7«/ ywrass/e«»,. Porrentruy,. pl. portr.. « Lff 735e sess/o/7 c/e ta Soc/eïe' Oe/veZ/rp/e r/es sc/e77ces «c7/«re//es, /es 24, 25 e/ 2(5 sep/e/nta'e 7955 è Porre«/r«.y », Ac/es de la Société jurassienne d'Emulation, 59, 1955, pp. 43-66, ill. «/7Ac/eV7C-£c/o«c7/-c/ EoOy», Anthologie jurassienne, t. 2, pp. 490-. 507, bibliogr.. «./«/es. 77?««««, 7504-7355», Anthologie jurassienne, t.. 1,. pp. 469-485, bibliogr. «/Ver/e77c-Er/o7/«rr/ Eoôy, 7590-7959», Actes de la Société jurassienne d'Emulation, 72, 1969, pp. 369-376, portr. «/TreT/e'r/c-Ec/owccrc/ Aoöy, 7390-7969», Actes de la Société helvétique des sciences naturelles, 150e session annuelle, Bâle 1970, partie scientifique pp. 301-307, bibliogr. «£co/e «077«a/e c/7«s/77w/e«rs //««wgwre'e « Porre«/rw_v /e /7/?ove/«-. Moutier, Impr. Max Robert, 1972, 50p., ill. Contient: Historique (du nouveau bâtiment). Par E. Guéniat, pp. 15-18. «A propos c/e ta c«re«ce e« /ocömx c/e g>v??«as7/c/?/e à /'Eeo/e «or/««/e </es /«s///«/e«rs, Eorre«/r7/^», Le Démocrate, 15, 20.12. 1973; Ore 7972/»,. Le Pays, 13, 20.12.1973; Educateur, 2, 18.1.1974. «A// 7?e0e/e^, 7397-7972», Ac/es de la Société jurassienne d'Emulation, 76, 1973, pp. 348-349; Bulletin de l'Amicale des anciens élèves de l'Ecole cantonale de Porrentruy, 29, 1973, pp. 33-35. «Avec A4««r/'ce L«p«/re, cre'«/e«r c/e v?7r«wx e« eta//es c/e verre», Le Pays, 21.12.1974, p. 12, ill. 563.

(21) «Mo/zbzzz'ozz Mz'c/ze/. Cozzt/'zözztzozz « z"e'tzzzr/e z/es c/«œi z/zz 7i/ra se/ztezzt/Yozzzz/», thèse présentée à la Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel (géologie), 1975, 203 p. dactylographiées, 64 fig., 11 pl.. (Comptes rendus : Le Pays, 12.5.1975, p. 4, 15.5.1975, p. 10, 20.5.1975, p. 9; Le Démocrate, 14.7.1975, p. 13. « Pzzzzt Mo/ztzzvozz (27 zzzzzrs 7904-20 zzzzz/s 7975», bulletin de l'Amicale des anciens élèves de l'Ecole cantonale de Porrentruy, 31, 1975, pp. 31-32, portrait. «Deeds' z/zz eozzz/zosztez//' et z/zzeszcze/z Paz// Mo/ztzzvo/z», Le Pays, 21.3.1975, p. 2 et 22.3.1975, p. 1 ; Le Démocrate, 21.3.1975, p. 3 et 22.3.1975, p. 5. « Fe// Pe/ze'. LTz ca/ztzz/z z/zz ./zz/rz — Pozz/çzzoz?», édité par le Rassemblement jurassien, Delémont, Le Jura libre, 1976, 72 p., ill. (Comptes rendus: Le Démocrate, 4.3.1976, p. 3 et Le Pays, 5.3.1976, p. 19, par Edmond Guéniat; Le Démocrate, 5.7.1976, p. 16, par Charles Beuchat.) « C/zn'ste Lezzzz Le Löz/zzz's. A z/vzzz7zt-/7zezzs. zlzz z/eva/zt-Tzzz/s», préface d'Edmond Guéniat, dessins d'Ernest Guélat, Delémont, Editions Pro Jura, 1976, 96 p., ill. «/1/bezY Pezro/ze et F/'eV/e'/vc-Le/ozzzzzz/ Po/zy. Dezzx s/ze/eo/ogzzes y'zzrassze/zs p/'e'czz/'sezzzs», Actes du 6e Congrès national de Spéléologie, Porrentruy, (1978), 1979, pp. 203-212, ill., portr.. 564.

(22) Florian Imer 7595 - 7967. /x/r. 7?oger G055//2. Ce sont les moments importants d'une longue et belle existence que nous allons évoquer, d'une vie empreinte de sérénité, marquée par un effort soutenu et fécond, conduite avec sagesse, tendue sans défaillance vers les objectifs que s'étaient fixés une volonté ferme, un esprit. équilibré. Florian Imer appartenait à une très ancienne famille de La Neuveville, l'une de celles qui ont joué un rôle très considérable dans l'histoire, modeste certes, mais si originale et par là si intéressante de cette petite ville des bords du lac de Bienne. C'est là qu'il naquit, là qu'il passa son enfance. Il habitait la demeure sise dans le domaine familial de Grenétel, près du lac.. Bachelier du gymnase de Neuchâtel, il entreprit des études de droit à l'université de Berne. Il accomplit un stage à Berne, un autre à Saint-Imier dans l'étude de Me Charmillot, un troisième à Paris, et obtint la patente d'avocat bernois (1923). Le jeune juriste était arrivé au terme de ses années de formation. Il ouvrit une étude d'avocat dans sa ville natale (1924). Le temps était venu de fonder un foyer. En 1926, il épousa Mlle Gabrielle Perrenoud, fille du pasteur Emile Perrenoud. Quatre enfants naquirent de ce mariage. Après deux ans de pratique du barreau, Florian Imer exerça les fonctions de préfet et président du tribunal du district de La Neuveville (1926 à 1933). Il couronna ses études juridiques par la présentation d'une thèse de doctorat qu'il soutint à l'université de Berne. Travail de recherche et d'érudition sur le sujet: «La Colonie française de Berne, ancienne commune huguenote», elle fit, sous ce titre, l'objet d'une publication (1933). De 1933 à 1968, Florian Imer fut juge à la Cour suprême du canton de Berne, tribunal qu'il présida de 1950 à 1954. Il ne borna pas là son activité juridique. Il fut membre, et président pendant de nombreuses années, de la Société des juristes jurassiens, 565.

(23) membre et président (1965) de la Société des juristes bernois, membre de la Société des juristes suisses; il fit partie de la Commission pour les sources du droit de cette dernière association. D'autre part, il fit paraître des études juridiques dans diverses publications, comme la Revue des juristes bernois et la Revue internationale de la Croix-Rouge. La tradition familiale, et aussi le sentiment du devoir civique, faisaient à Florian Imer une obligation d'accomplir son service militaire et d'accepter les sacrifices de temps que représentent les nombreux cours de formation d'un officier. Il s'éleva au grade de major d'infanterie et fut appelé au poste de chef du service juridique de l'Internement durant la guerre de 1939 à 1945.. * Il s'en faut que l'activité. * *. Florian Imer se soit limitée aux occupations, professionnelles ou autres, dont nous venons de parler. Il s'intéressa toujours à la vie culturelle, il s'attacha à la promouvoir ; dans le domaine de l'histoire régionale, il fut un chercheur infatigable. Les de. deux associations qui bénéficièrent le plus de son dévouement et de ses travaux sont la Société jurassienne d'Emulation et la Société du Musée de La Neuveville. En ce qui concerne la Société d'Emulation, rappelons tout d'abord qu'il présida tour à tour la section de La Neuveville (1926 à 1932) et celle de Berne (1939 à 1941). Mais ce qu'il convient surtout de relever, c'est qu'il fut un des principaux collaborateurs des /Ictas ces cinquante dernières années. Le goût de l'histoire est sans doute la vocation la plus répandue parmi les Emulateurs. Florian Imer doit être rangé au nombre de ces amoureux du passé qui ont voué leurs soins à la défense et à l'illustration du patrimoine historique du Jura. Les nombreuses études d'histoire régionale qu'il a publiées dans les constituent une contrià bution importante l'immense travail d'investigation que les chercheurs et les érudits ont accompli au sein de l'Emulation, à la somme de découvertes, de renseignements et de connaissances qu'ils ont édifiés au cours des décennies, dès la fondation de la Société et jusqu'à nos jours. L'Emulation est généreuse. Elle reconnut les mérites de Florian Imer les droits qu'il s'était acquis à sa gratitude, et lui conféra, en 1979, le et beau titre de membre d'honneur. Il fut très sensible à cette marque d'estime; il l'accueillit avec émotion, parce qu'il en savait le prix, et aussi, assurément, parce que c'était un beau cadeau d'anniversaire: en effet, cette année-là, il avait quatre-vingts ans. 566.

(24) Connaissant le penchant de Florian Imer pour les choses du passé, cette nostalgie des époques révolues — car dans l'amour du passé il y a très souvent un peu de nostalgie —, on ne s'étonnera pas qu'il se soit intéressé au Musée d'histoire de La Neuveville. Il fut président de la Société du Musée pendant quarante-trois ans (1932 à 1975). Il a mis en valeur les collections, les a préservées de la dégradation, les a enrichies par de nouvelles acquisitions. Il s'est efforcé de rendre intéressant le rapport annuel de la Société et l'Assemblée générale, en publiant des travaux dans le rapport et en présentant des exposés à l'assemblée. Ce faisant, il a éveillé l'intérêt des Neuvevillois pour leur patrimoine, et il a fait connaître La Neuveville à l'extérieur: c'est en cela que réside son principal mérite. La Société du Musée, reconnaissante, nomma président d'honneur celui qui l'avait si longtemps et si bien servie. Florian Imer ne collabora pas qu'aux Actes de l'Emulation. Son goût des choses touchant à la culture le conduisit à se livrer à diverses études dont il confia la publication aux organes d'autres institutions, telles que Pro Jura, l'ADIJ, le Musée neuchâtelois, la Revue de Versailles, le Généalogiste suisse.. * * * Parodiant Térence, Florian Imer aurait pu dire : « Rien de ce qui est neuvevillois ne m'est étranger. » Nous avons vu que le Musée d'histoire lui doit beaucoup. Ses collections sont logées dans un des édifices les plus vénérables de la vieille petite ville, un bâtiment construit en même temps que le bourg: l'Hôtel de ville. Il fait donc doublement partie, si l'on peut dire, du patrimoine neuvevillois. Un autre élément de ce patrimoine, précieux lui aussi, et antique, puisqu'il fut édifié un peu avant la ville elle-même, domine le site: c'est le château du Schlossberg. Comment Florian Imer ne s'y serait-il pas intéressé? Il montra de deux façons combien la vieille citadelle lui tenait à cœur. Il en scruta les origines et l'histoire, et consigna le résultat de ses recherches dans les pages d'une monographie intitulée «Le Schlossberg, château des princesévêques de Bâle», opuscule enrichi d'illustrations intéressantes et évocatrices. Un groupe de personnes, qui porte le nom compliqué de Comité du fonds d'entretien du château du Schlossberg, veille sur les destinées de ce témoin du passé. Florian Imer y siégeait, aux côtés des représentants de la commune de La Neuveville, en membre assidu aux séances, actif et vigilant. Parmi les travaux que Florian Imer consacra à La Neuveville, il en est encore deux que nous nous en voudrions de ne pas citer. Ce sont 567.

(25) La Neuveville sur les champs de bataille», et «La Neuveville, histoire de ma cité». Le premier est une contribution intéressante et précieuse à l'histoire de La Neuveville. Intéressante, car cet ouvrage révèle l'importance insoupçonnée et surprenante de l'activité militaire déployée par un bourg aussi modeste; précieuse, parce que ce livre constitue un exposé complet sur l'histoire militaire de La Neuveville, et que l'auteur y a réuni, pour la commodité du lecteur, quantité de documents, photographiques et autres, dont les originaux sont parfois difficilement accessibles et dispersés dans les musées, les archives ou chez des particuliers. On voudra bien nous permettre de rapporter une anecdote relative à cette publication. Dans une lettre qu'il adressa à Florian Imer pour lui faire compliment de son livre, le général de Gaulle a porté sur La Neuveville l'appréciation suivante : « La Neuveville, noble cité suisse, peut être légitimement fière de son passé et des hommes qui ont servi sous sa bannière. » On conserve précieusement, aux archives bourgeoisiales, une lettre écrite au magistrat neuvevillois par Henri IV, roi de France. N'est-on pas en droit de se réjouir à la pensée que, quatre siècles plus tard, La Neuveville, grâce à son historien, a suscité l'intérêt du président de la République française On a raconté le passé de La Neuveville dans de nombreux écrits. Un seul était un récit détaillé et assez volumineux: 1'« Histoire de La Neuveville» de Ad. Gross et Ch.-L. Schnider, publié en 1914. Florian Imer forma le projet d'écrire à son tour une histoire détaillée de son lieu natal, telle que l'historien pouvait la concevoir et la réaliser un demi-siècle plus tard, mettant en œuvre l'acquis de ses propres études et travaux, et bénéficiant de l'état récent des connaissances en ce domaine particulier. Il mena à bien son entreprise et fit paraître «La Neuveville, histoire de ma cité», d'abord dans les Actes de 1969, puis en tirage à part. Il comblait ainsi une lacune dans la documentation historique sur La Neuveville, et livrait au public un livre tout empreint de la ferveur que lui inspirait l'amour de sa ville natale. Florian Imer est l'auteur de plusieurs publications sur les familles de Gélieu et Liomin. Citons parmi ces travaux «Les bons offices du pasteur Georges-Auguste Liomin lors de l'insurrection en Haut-Erguël (1792-1793)». L'historien fait découvrir peu à peu au lecteur la figure du pasteur Liomin, grâce à des extraits de sa correspondance, à la description et au commentaire de son action politique. Chemin faisant, on voit surgir d'autres personnages, connus ou non, dignitaires, notables, magistrats, ecclésiastiques, membres du mouvement insurrectionnel; on voit s'agiter le peuple d'Erguël, désemparé par la fuite de son souverain, le prince-évêque de Bâle, qui l'a abandonné pour se réfugier à Constance;. «La bannière. 568. de.

(26) le peuple qui, travaillé par l'idéologie révolutionnaire et les théories jacobines, fonde des clubs politiques à l'instar de Paris, se constitue en république indépendante, puis, craignant des représailles, effrayé, hésite,. recule, se replace sous l'autorité du prince qui, malgré tout, dans le pays des partisans et des fidèles. Sjî. îjî. a. conservé. îjî. On se tromperait en pensant que l'esprit de Florian Imer était tout entier tourné vers le passé. Il est un aspect tout différent de ses activités extra-professionnelles. Bien qu'habitant Berne, il ne se sentait pas étranger aux intérêts économiques de son pays natal, et prit une part active à leur développement en tant que président du Syndicat de la route alpestre du Chasserai-Ouest. Jusqu'au XIXe siècle, La Neuveville était presque exclusivement protestante. Comme descendant d'une ancienne famille, Florian Imer était attaché par tradition à l'Eglise réformée. Il l'était aussi par convietion. En passant en revue ses centres d'intérêt, nous avons constaté qu'ils débouchaient toujours sur l'action. C'est aussi en agissant qu'il manifesta ses sentiments religieux, par exemple au sein du Conseil synodal du canton de Berne, du Conseil de paroisse de l'Eglise réformée de Berne ou du Comité des protestants disséminés. Nous avons esquissé une biographie succincte de Florian Imer, relaté les principales étapes de sa carrière de juriste ; nous avons tenté de mettre en lumière ses goûts, ses intérêts et les multiples activités auxquelles il s'est adonné. Cela nous a permis de cerner, dans une certaine mesure, les traits dominants d'une personnalité attachante, de découvrir une œuvre originale. Cet aperçu révèle de façon frappante que Florian Imer ne se complaisait pas dans l'oisiveté, ne s'abandonnait pas à l'inaction desséchante. Il était actif par tempérament ; il le demeura jusqu'à ses derniers jours. Il a donné l'exemple d'une vie utile, au développement harmonieux. /?oger Gos's//?. 569.

(27) Bibliographie. I. HISTOIRE. TVo/nenc/u/ure c/es ouvrages uyun/ /u/7/'oô/'e/ c/'une puMcubon sous /o/vne (7e //vre ou c/e b/'oc/zure 1.. 2. 3.. 4. 5. 6. 7.. 8.. «Lu co/onze/ranfuzse c/e ße/vze, uncz'enne co/nnzz/ne /zzzgueno/e», Editions Victor Attinger, Neuchâtel et Paris, 1933. «Le Sc/z/ossberg, c/zû/euu c/es Pz/nces-LVêç/ues c/e Pû/e», Imprimerie Moderne Georges Laubscher, Porrentruy, 1950. « Lu Punn/ère c/e Lu /VeuvevzV/esur /es c/zunz/w r/e bu/uz//e », Editions de la Tour de Rive, La Neuveville, 1965. «Lu TVezzvev/7/e, /zzs/o/re c/e zzzu c/'/e'», Editions Société jurassienne d'Emulation, Imprimerie Anderegg-Guenin, Bienne, 1969. « Gn /Veuc/zû/e/o/s uu serv/ce c/e Prusse, /e genera/ Pernurc/ r/e Ge'//eu», Editions de la Tour de Rive, La Neuveville, 1970. «Pose c/e Ge'/z'eu e/ /es s/eus», Editions Société jurassienne d'Emulation, Imprimerie de la Bonne Presse, Porrentruy, 1974. «Les bons ojJ/ces c/u pus/eu/- Georges-Hugus/e L/om/n /ors c/e /7nsuraec//ou en L/uu/-Lrgué7 //792 - 779J/», Editions Société jurassienne d'Emulation, Imprimerie du Franc-Montagnard, Saignelégier, 1976. « Georges-Loz/z's L/onz/n, zzzzn/s/re c/e cu/zz/o uzz regz/nen/ su/sse c/e /u Cour-uu-Cbun/ra, Pu/z/zuzur e/ P/un/u», Editions Société jurassienne d'Emulation, Imprimerie Frossard, Delémont, 1981. /Vo/e; Les ouvrages /V<* 2, 4, 6, 7 e/ S cousU/i/eu/ c/es //rages à part c/e travauxpuZz//es c/ans /es Actes c/e /a Soc/e7e'./urass/e»ue r/'£/Z7iz/a//o» — c/. cv'-apressoccs c/zap. //, c7;. 7e/ /2 à /5; /es/V<»2 e/ Java/ea/parupre'ce'c/euuzzen/c/a/zs/aßevuec/e Kersa///es— c/. c/-après sous c/zap. ///, sous c/z. /6 e/ /S.. 570.

(28) II. MONOGRAPHIES HISTORIQUES a) Mo/zogcap/zz'es pacaes c/a«s /es Actes c/e /a Soc/été yz/cassze/7/7e (7'£>?7a/a//o/7. ASJE). « G«e /e//ce e/e 4//.-G. C/?///e//e e/7 7575», ASJE 1929, 5 p. 2. « TVapo/e'o/z Z/7 e/ /es Cc/zzo/zs Z/oacgz//g/70/7S (7e Lez 7Veavevz7/e», ASJE 1931, 20 p. 3. «L7>7s/a//a//o/2 zPzz/7 c/zâ/e/az/7 à La TVeavev/7/e», ASJE 1935, 17 p. 4. «Le Sont/ecZ/ant/ va pac Çypcz'e/z Peve/, //zemôce c/a ZJ/cec/o/ce /e'z/e'ca/», ASJE 1939, 32 p. 5. «Les ///acçaes eLa/Zac/ze/ae/// //zaaz/es/e'es à /ezzc soz/veca/'/z pac /es Pcgaé'/ze/zs /ocs c/e /a pces/a/z'o/7 c/e /Tzoa/z/zage e/7 7775», ASJE 1.. 1940-41, 12 p. 6. «Le Doc/eac Lea/z-Lacçaes C/zâ/e/az/7, coZ/aZ/oca/ezzc z/a G/yz/îc/ L7a//ec», ASJE 1946, 29 p. 7. «Le Sc/z/ossZ/ecg, cââ/eaa (/es Pczaces-LVêgz/es (7e 7?â/e», ASJE 1949, 50 p. 8. «Poc/caz/s (7e nos Pc/aces», ASJE 1952, 13 p. 9. «Lraapo/s Lca/7zo/7/. 77 eV/z 7/7 /sce/7 ces », ASJE 1957, 3 p. 10. «Les/coz's ve'/ze'caZz/esZ/aaazecesc/eLa/VeavevzY/e», ASJE 1960,11 p. 11. «Pecnacz/as Ge//as, 7545-7675», ASJE 1964, 16 p. 12. «La 7Veavev///e, /z/s/o/ce (7e /«a c//e'», ASJE 1969, 98 p. 13. « Pose (7e GeV/ea e/ /es sz'eas», ASJE 1974, 120 p. 14. «Les 60/7S' o//zces c/zz pas/eac Geo/'ges-Hz/gzzs/e L/om/n /ocs c/e Lz/zsaccec/z'o/z e/? LZaz//-£cgz/ë/ 77792 - 7795/», ASJE 1975, 130 p. 15. « Geo/"ges-Loa/s Lzo/zzz'/z, m2/7/s/ce (7e ca/zzp a// cegàaea/ sz/zsse e/e /a Cozzc-azz-C/za/7/ce, 7?a///zazac e/ P/a/z/a», ASJE 1980, 62 p. /Vz//e:. Lzz p/izpz/rZ z/e ces. /770/!0gra/7///es 0/1/ /zz/Z /'oöJeZ z/e //'rages. b) Mo/zog/'ap/zz'es pacaes (7aas Fecsa///es RSAV) 16.. 7a. Pevae. z?. pz/cZ.. (7es socze'/és (/es a/zzzs c/e. «La Pa/z/zz'èce (7e La 7Veavevz//e sac /es c/za/nps (7e Z/a/azY/e», RSAV. N°* 16 à 21, 1963 à 1964, 56 p. 17 « 7co/s Ge'/z'ea aa Secvz'ce7î7ca/7gec», RSAV N°*29 à 31, 1967, 14 p. 18. «G/7 7Veac/7(?/e/o/s azz secv/ce c/e Pczzsse, /e Ge'/ze'ca/ Pec/zacc/ c/e Ge'/z'ea», RSAV N® 36 et 37, 1969, 24 p. 571.

(29) 19. « 17/? //vre t/e t/e'vo/zo« eZ t/e pn'ères t/e't/ze azzx Pegz/nen/s szz/sses a?/ se/'vz'ce e/ra«ge/v «Le D/g«e Co/??????/««/», t/zz pas/etzr Georges-. Lozz/s L70//77«», RSAV N°* 66 et 67, 1979,. 15. p.. c) Mo«ograp/z/es parz/es t/a«s t/es revzzes t/z'verses 20. «Les re/aZ/ons en/re Perne e/ La 7Vezzvev///e», dans la Feuille centraie de Zofingue N°8, juin 1941, 10 p. 21. «Les G/eresse e/ /ezzrs p/'opz'ze'Zes», dans la Revue jurassienne, 1954, 18 p. 22. «L'L/o/e/ t/e F/7/e t/e La /V'e??vev///e», ibidem, 1953, 5 p. 23. « t/«e K///e /ra«c/?e t/e PLVec/ze t/e Prz/e», tirage à part extrait du volume «Le Pays t/e Mo«/Z?e7/rzrt/ e/ /es reg/ons vo/s/??es //««s /'/?/sZozre e/ Le'co/70//7?e», p. 141 à 153, c/o Imprimerie Bernigaud et Privat, Dijon, 1960, 12 p. 24. «Le Sc/z/oss7?erg», dans le bulletin de l'Association pour la défense des intérêts du Jura, N° 12, décembre 1961, 6 p. 25. « (7?? G/ront/zn convert? à PLnzp/re, Davz't/ C/zar/es L/e«rZ Cun/er, 7762-7525», tirage à part extrait du Journal du Jura du 14 septembre 1962, 8 p. 26. « 77« 7Vez/c/?â/e/ozs ar/na/ezzr à /a Gwat/e/o??joe, Pern art/ Ge/zezz-PaZ/o, 7 <592-/736», dans le Musée neuchâtelois, 1966, 13 p. /VoZe:. C//?e. «c/Y/'e rfe ces /??o/?ogra/?/?/ej o/?7/a/? /'o/y'eZ rfe Z/rages. d) Co/n/nzznzcaZzonsparzzes e« a««e,ve Socze/e' 27.. «Le. <7?z. Mzzse'e t/e. La 7Ve?zvevzY/e. Pe«ozzve//en?e«Z t/zz /V7ag/s/z'zzZ à. zî. «o/Z.. rapports t/'acZ/v/Ze' ?7e /a RSMN). azz„r. La 7Veavev///e. sozzs. /'anc/en. Pegz/ne», RSMN 1964/65, p. 28. «Les Dragons, ma/son t/e /a P/ace t/zz Pr/nce — azz/oz/rt/Tzz/z P/ace t/e /a LzT?e/7e' — à La 7Vewvev///e», RSMN 1965/66, 5 p. 29. «Les Posse/e/ t//Z t/e C/za/y/zV/oZ, Z/oz/rgeozs ep/?e7??ères t/e La 5. 7Vezzvev///e», RSMN 1967/68, 10 p. 30. «La Pega/e/?osZa/e öernozse eZ /e Znzreazz t/epostet/e La7Vezzvev///e», annexe au RSMN 1969, 36 p. 31. «/Votes t/7z/sZo//'e «ezzvevz7/ozse; AoZ/'e régz'o/z tzzzx Ze«?y/s pre'/?/sZo/7//zzes», RSMN 1970, 5 p.. 572.

(30) 32. « ZVoZes dVz/'sZoz/'e /zezzvevz/Zoz'se: La/ coder-Z/o/z preTzzs/Az/Jip/e a/// /////see s/e Le zVezzvev/7/e», RSMN 1971, 5 p. 33. «Les dezzx 6 a//z/z/eres A/e /a/ Mo/zZzzg/ze e/e Dz'esse, e/c. », RSMN 1972, 2 p. 34. «Co«/7/Zs e/z/re /a/ /zzazz'so/z de ZVezzc/zâZe/ e/ /'LVêc/ze' de 5ê/e», RSMN 1973, 18 p. 35. «Lze/z/ze e/ Le TVez/vev/7/e e« A7K* sz'èc/e; De /a/ nve/de' è /e Co/zzdozzz-geo/s/e», RSMN 1974, 9 p. 36. «Le cZ/êZee// d// Sc/z/ossdez-g», RSMN 1977, 7 p.. ê/7 oz/Zre, /'zzz/Zez/z* e prese/zZe' /es Z/y/va/z/x sz/z'vaz/zZs d/e'es ge'/ze'/'zdes 7955 - 7962 ;. /o/s des esse///-. — «PorZra/Zs de zzos p/7/zces», en 1953 — «La/ T>A//7/7/e/-e de Mzzxz7?zz7/e/z», en 1960 — «Pz-ese/zZzzZ/o/z dzz L/vre d'o/- dzz Mzzse'e», en 1962.. e) M/Zzces co//z/zze'/zzo/'A/Z/ves, zzecro/ogzes, eZc.. «Le'o/z 7sc/zz//e//-Pe/er, /?ZA7z7/-e-doz//geo/s de Le ZVezzvevz7/e 7754679577», ASJE 1931, 3 p. 38. «Le SecZ/o/7 e/eßezvze», Livre du centenaire de la Société jurassienne d'Emulation, 1947. 39. «Le Ce/zZe/7A/z/e dzz Mzzse'e», RSMN 1974, 6 p. 40. « CA/decZ/o/zs dzz Mzzse'e d/s/Az/vA/zze de Le TVezzvevd/e», tirage à part du Journal du Jura, s.d. 12 p. 37.. III. DROIT, ÉCONOMIE 41. «Lzzyo/zcZzo/z eZ /zz a/zL/o/zcZ/ozz ^5pAzzz/szzzZespe'/zzz/es», Revue de la Société des juristes bernois, fascicule N° 5, mai 1934, 27 p. 42. «Le //zA//7Azge a/'zz/z 7>zZe/'/ze' /zzz/zZzzzde ozz d'zz/z re/zzgze c/'vd e'Zra/zge/' e/z Sz/zsse esZ-z/ posszd/e?», Revue internationale de la Croix-Rouge, 1945, 11 p.. 42". Tde/77, dans la Revue de la Société des juristes bernois, fascicule N° 4, 1945. 573.

(31) 43. «Le service ./zzz/z/zr/zze z/zzzzs zzz? e'/zzZ-zzzzz/oz' Zezr/Zoz/a/», c/o Service de l'Etat-major général du DMF, 1950. 44. «La zozz/e p/v'vee cozzz/zzzszz/zZ z/e Nods e/ r/es Pres z/e L/gzzzeres zzzz sozzzzîze/ z/zz C/zzzssez-a/», bulletin N° 9 de l'ADIJ, septembre 1953, 6 p.. IV. TRAVAUX GÉNÉALOGIQUES 45. «ZVo/z'ce /zZsZoz'zz/zze e/ geVze'zz/zzgzr/zze sz/r /es z/yzzzzs/es c/e Pz'ezz/ze», dans le Généalogiste suisse, N°" 1 à 10, 1939, 20 p. 46. «ZVo/z'ce szzr /zz/azzz/Z/e /zzzer», dans 1'Almanach généalogique suisse VII, 1943, 17 p.. V.. MANUSCRITS. — « /7zs/ozre z/e Lzz ZVezzvevzY/e» (manuscrit intégral) — «Le z/esZ/zî z/es GeV/ezz», 4 parties, env. 240 p. — «La/aznz/ZeLzozzzzzz» (manuscrit intégral).. VI. ARTICLES a) /l/'Zz'c/es eozzcerzzz/zz/ /e. ALz/se'e z/e. La. NezzvevzV/e. —. «L'azîc/ez7Z7e eZ /a zzozzve//e socz'e'Ze' z/zz ZVLzzse'e», N° 170 à 173, du 23 au 27 juillet 1948.. —. «Le. ZVLzzse'e azz. cœzzr z/e /a Cz'Ze'»,. Journal du Jura. Journal du Jura du 6 novem-. bre 1975.. b) /VoZ/ces —. 574. /zz's/oz'zz/zzes z/zvezses. /e 5 zzovezzzère 7755; La /Vezzvevz7/e receva/7 /eprzzzce Lose/?/z-Gzzz7/az/z?ze», Courrier de La Neuveville du 8 novembre 1958.. «//jz zz 200 azzs,.

(32) — —. — — —. « La /Ve2/vevz//e, v/Z/esw/sse», discours du 1" août 1965 à La Neuveville, Journal du Jura du 5 août 1965. «Saz/tt-Kz/tce«/, i/n c/îôte7777 c/e /a Côte vawc/ozse», Gazette de Lausanne du 21 janvier 1970. (Cet article fut repris sous le titre «Le CM/eaa c/e Saz>2/-F/pce/?/» dans le Journal du Jura et le Courrier de Berne.) «Dottze S227.sse.sses ce'/èô/'es à Le7/"a/7ge/'», Courrier de Berne du 26 février 1971. «Les opgt/es c/e La 7Ve22vev27/e», Courrier de La Neuveville du 15 juin 1973. « // _y a çtta/re ce/?/s a/7s ; i?e/702/ve//e/77e/7/ c/m 77az7e' c/e co/?7ôow/'geozs/e e/2/re La /Vet/vev/V/e et Ce/7/er », Journal du Jura du 17 octobre 1978. TVo/e: Certa/ns des art/c/es préc/'2és 0/27 para s/ff7i///a/;e'7nen/ dans d'autresyouranuA'. La //s/e sus/?2en//onne'e ne rappe//e, d'au/re part, pas /es art;'c/es co/77pre/;an7 /a reproduc/Zon de Crevai/A' déjà 777en//onnes da/(s /es c/îap/7res préce'denZs; e//e « 'a par a///ei/rs pas /a pre'2en2/on d'ê/re eud/oi/s/zve.. 575.

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Referenzen

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