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pour les sous-produits laitiers

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Academic year: 2022

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Station fédérale de recherches en production animale de Posieux

Directrice: Danielle Gagnaux

Comparaison d'agents conservateurs pour les sous-produits laitiers

Adl-iana F. SPARA, Andr-eas GUTZWILLER, Jeall-Louis GAFNER et Petel- STOLL, Static~n fc~dérale de recherches en pI odllctivn animale, CH-1725 Posiell.v

E-mail: andreas.gutzwiller@rap.admin.eh Tel. (+41) 26 40 77 223.

Résumé

L'efficacité de 0,2% d'acide formique, de 0,3 et 0,6%

d'acide propionique ainsi que de 0,05% de H2O2 comme agents conservateurs du petit-lait a été étu- diée au laboratoire. Après inoculation de cultures pro- venant de petit-lait naturellement contaminé et adjonc- tion des agents conservateurs, les échantillons ont été incubés pendant quatre jours. La pression de gaz dans les récipients a été enregistrée en continu et le nombre de levures déterminé chaque jour. Dans les échantillons contenant de l'acide formique, le nombre de levures était le plus faible et les fluctuations de pression étaient les moins marquées (P < 0,05). Ainsi, l'acide formique s'est avéré l'agent conservateur le plus efficace. Le H2O2 a inhibé les levures de manière plus efficace que l'acide propionique durant les deux premiers jours mais - probablement avec sa dégrada- tion - a perdu ensuite son effet conservateur. Le H2O2 est probablement un agent conservateur efficace, à condition d'être ajouté durant le stockage si néces- saire. Bien que le nombre de levures n'ait pas diminué dans les échantillons contenant l'acide propionique, la pression est souvent descendue au-dessous de 0, à cause de l'utilisation de gaz par des micro-orga- nismes. Cela démontre que des tests simples se ser- vant de la formation de gaz comme indicateur de la détérioration microbiologique peuvent donner de faux résultats négatifs en présence d'acide propionique comme agent conservateur.

Fig. 1. Le petit-lait contaminé a été incubé pendant quatre jours D a température ambiante. La pression du gaz dans le système fermé a été enregistrée automatiquement toutes les heures.

Introduction

Les sous-produits laitiers sous foi-me liquide constituent un milieu de culture optimal pour le développement des lacto- baetéries et des levures. Les aliments liquides détériorés, a te- neur élevée en levures, peuvent provoquer chez les porcs et les veaux des troubles de la digestion accompagnés de gon- flements et de diarrhées. Si ces aliments facilement périssa- bles ne sont pas utilisés rapidement, il est nécessaire de les

conserver dans des récipients propres et si possible de les ré- frigérer. En règle générale, on ajoute aux sous-produits lai- tiers stockés de cette façon des agents conservateurs destinés a inhiber la multiplication des micro-organismes.

A ce propos, les détenteurs d'animaux nous demandent sou- vent si l'acide propionique convient à la conservation des sous- produits laitiers. Or, il ressort de la littérature scientifique à ce sujet que l'acide propionique inhibe efficacement en parti- culier les moisissures, alors que l'acide formique inhibe la

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Tableau 1. Représentation schématique du déroulement de l'essai.

Méthode de conservation TN AF AP 0,3% AP 0,6% H2O2

Concentration de l'agent de conservation' 0,20/o 0,30/o 0,60/o 0,050/02 Erlenmeyer pour la mesure de la pression (n) 2 2 2 2 2 Erlenmeyer pour le pH, nombre de levures (n) 1 1 1 1 1 Répétitions de quatre jours (n)

Culture microbienne 1 2 2 2 1 2

Culture microbienne 2 2 2 2 2 2

Culture microbienne 3 2 2 2 2 2

TN = témoin négatif sans agent conservateur; AF = acide formique; AP = acide propionique; H2O2 = eau oxygénée.

'Après inoculation de la culture microbienne, ajout d'une dose unique; concentration des substances pures dans les échantillons incubés.

2Cela correspond à environ 1,5 litre d'eau oxygénée 35% par tonne de petit-lait.

prolifération des levures, mais pas celle des lactobactéries ( PARTANEN et MROZ,

1999). Selon ces informations, l'acide formique semble donc mieux convenir pour prévenir une prolifération de levu- res. N'ayant cependant trouvé aucune indication comparative dans la littéra- ture au sujet de l'efficacité de ces deux acides organiques, nous avons confronté en laboratoire leur efficacité de même que celle de l'eau oxygénée (H2O,), composé souvent utilisé aussi pour la conservation des sous-produits laitiers.

La formation de gaz, indice de mesure

de l'activité microbienne

La détermination du nombre de germes est laborieuse et les résultats ne sont dis- ponibles qu'après plusieurs jours. En outre, les troubles digestifs provoqués par des sous-produits laitiers en fer- mentation sont dus, en partie du moins, à la formation de gaz par les micro- organismes. C'est pourquoi nous avons enregistré, dans notre essai, l'évolution de la pression dans un système fermé d'incubation afin de déterminer l'acti- vité microbienne (fig. 1). Parallèlement, nous avons déterminé à différents mo- ments le nombre de levures dans des échantillons de petit-lait pour vérifier Il s'il existait une corrélation entre celui-ci et l'évolution de la pression.

Protocole d'essai et évaluation des résultats

Des échantillons de petit-lait frais ont été ensemencés avec trois cultures micro- biennes issues de trois sous-produits lai- tiers contaminés naturellement. Chaque échantillon ensemencé avait un nombre de levures de l'ordre de 10" UFC'/ml.

Immédiatement après l'ensemencement, nous avons ajouté en une seule fois les agents conservateurs-'. Les échantillons de petit-lait ont été incubés à une tem- pérature située entre 20 et 25 °C pendant quatre jours, dans des flacons Erlen- meyer. Fixés sur un appareil, ceux-ci

'UFC = unité formant colonie; il n'est pas possible de distinguer si une colonie pro- vient d'une seule cellule capable de se mul- tiplier ou de plusieurs qui seraient en- semble, mais dont le développement appa- raît comme une colonie unique.

-'Pour des raisons techniques (mesure de l'évolution de la pression), il n'a pas été possible, au cours de l'incubation, d'ouvrir les récipients en verre et de compenser les pertes en H2O,. En conditions réelles, la te- neur en peroxyde dans le sous-produit lai- tier est mesurée au moyen de bandes-test et, si besoin est, le H2O, est ajouté.

ont été régulièrement remués (fig. 1).

La pression du gaz a été mesurée toutes les heures au moyen d'un appareil de mesure ALMEMO't. Une soupape de sécurité laissait échapper le gaz en excès quand la pression dépassait 150 milli- bars. L' incubation et la mesure de la pression ont été effectuées dans deux bouteilles Erlenmeyer pour chaque échantillon. Simultanément, nous avons prélevé toutes les 24 heures dans du petit-lait ensemencé et incubé — sans dispositif de mesure de la pression — des échantillons afin d'en déterminer le pH et le nombre de levures. Le tableau 1 montre schématiquement le dispositif expérimental.

Comme l'activité microbienne peut s'accompagner non seulement de for- mation de gaz, mais aussi d'une con- sommation de celui-ci (FosCHINO et al., 1993), chaque variation de pression dans un sens (surpression) comme dans

l'autre (sous-pression) peut être consi- dérée comme indicatrice d'une activité microbienne non souhaitée. C'est pour- quoi nous avons utilisé les valeurs ab- solues de pression lors de l'analyse statistique des résultats.

Evolution différenciée du pH

L'évolution du pH est représentée dans la figure 2.

Le pH du petit-lait fraîchement incubé se situait à environ 5,5 et s'est abaissé con- tinuellement dans le témoin négatif (sans agent conservateur) au cours des 96 heu- res qui ont suivi, jusqu'à atteindre une valeur située légèrement au-dessous de 4. Dans les échantillons conservés avec de l'acide formique, le pH a chuté très rapidement jusqu'à une valeur située entre 3 et 4 et est resté à ce niveau.

6

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y. -

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4- 3

~ 3

- • -TN 2 —*— AF

—a - AP 0,3%

1 —E -AF 0,60 /o

H202

0

0 24 48 72 96

Temps d'incubation (h)

Fig. 2. Evolution du pH dans les échantillons de petit-lait incubés. Toutes les 24 heures, le pH a été enregistré au moyen d'une électrode en verre dans les échantillons de petit-lait qui ne servaient pas à la mesure de la pression du gaz.

284

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8 7

6 5 U u-4

CD 0

1 0

0 24 48 72 96 Temps d'incubation (h)

Fig. 3. Evolution du nombre de levures dans les échantillons de petit-lait incubés. Toutes les 24 heures, le nombre de levures a été déterminé dans les échantillons de petit-lait qui ne servaient pas à mesurer la pression du gaz.

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2 H202

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0 12 24 36 48 60 72 84 96

Temps d'incubation (h)

Fiel. 4. Evolution de la pression pendant l'incubation des échantillons de petit-lait. Afin de prévenir une surpression, le gaz pouvait s'échapper par une soupape en cas d'excès de pres- sion supérieur à 150 mbar.

-TN - ~

~— AF

• - + -

~ - AP 0,3% 00

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~ -AP 0,6% + . ,~► 00 + H2o

2 ~ ` 00 00

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-100 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1

Quant à l'acide propionique, les deux concentrations testées ont provoqué une chute immédiate du pH à 4, suivie d'une baisse ralentie jusqu'à une valeur située légèrement au-dessous de 4.

Dans le cas de l'adjonction de H2O,, le pH est resté dans le domaine des valeurs ini- tiales pendant les 24 heures qui ont suivi pour ensuite s'abaisser jusqu'à 4,5.

La chute immédiate du pH après adjonc- tion des acides organiques est l'effet di- rect de ces acides, tandis que l'abaisse- ment ultérieur au cours de l'incubation indique qu'il y a eu prolifération de lactobactéries avec formation d'acide lactique.

La comparaison statistique des valeurs de pH montre que les échantillons con- tenant de l'acide formique possèdent un pH significativement plus bas que les autres échantillons (P < 0,05).

L'acide formique, le plus efficace des agents conservateurs contre les levures

La figure 3 montre que le nombre de le- vures en début d' incubation se situait dans les échantillons sans additif (témoin négatif) aux alentours de 10'-106 UFC/ml (= log 5-6 UFC/ml). L'ajout d'acide for- mique a provoqué une réduction immé- diate et permanente de ce nombre jus- qu'à des valeurs situées au-dessous de 10' UFC/ml.

Le H2O, a réduit immédiatement d'en- viron-dix fois le nombre de levures au cours des premières 24 heures. Ensuite, ce nombre a augmenté continuellement et, après quatre jours, il était aussi élevé que dans le témoin négatif.

L'acide propionique freinait, semble-t-il, la multiplication des levures sans pour au- tant les anéantir, de sorte que le nombre de levures est reste à son niveau initial.

La comparaison statistique des varian- tes expérimentales montre que l'acide formique réduisait ce nombre significa- tivement plus fortement que les autres agents conservateurs (P < 0,05).

Comparativement aux échantillons con- tenant 0,3 et 0,6% d'acide propionique, seuls les échantillons sans conservateur avaient un nombre plus élevé de levures (P < 0,15).

Faible fluctuation de la pression après l'ajout d'acide formique

Dans la figure se trouvent les courbes d'évolution de la pression des échantil- lons incubés. Les échantillons contenant de l'acide formique avaient des varia-

tions significativement plus faibles par rapport à tous les autres échantillons (P < 0,05). Dans les échantillons con- servés avec de l'acide propionique, la pression a chuté en l'espace de 36 heu- res pour les deux concentrations tes- tées. Ensuite, dans l'échantillon avec la concentration la plus basse, elle a amorcé une remontée, alors que dans l'échantillon avec la concentration la plus élevée, elle a continué à diminuer.

Cette chute de pression indique qu'il y

a eu prolifération de germes avec uti- lisation d'oxygène et éventuellement aussi de CO,.

La pression dansles échantillons con- servés au moyen de HO, est restée sta- ble pendant les premières 24 à 48 heures et a augmenté ensuite jusqu'à atteindre la valeur enregistrée dans les échantil- lons sans additif. Le H2O, a probable- ment été dégradé au - bout de deux jours, ce qui a permis aux micro-orga- nismes de proliférer ensuite.

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Test de la bouteille en PET

En pratique, on peut vérifier la formation de gaz de l'activité micro- bienne dans les aliments liquides simplement en remplissant une bouteille en PET avec les aliments liquides et en fixant un ballon sur le goulot. Si celui-ci gonfle au plus tard après 24 heures (fig. 5), cela signifie que les aliments sont fortement contaminés par des germes produisant du gaz tels que les levures.

Dans notre étude, le phénomène suivant s'est toutefois produit plu- sieurs fois: en dépit d'un nombre élevé de levures, on a enregistré une dépression (fig. 6). Dans ce cas, on suppose qu'il y a non seule- ment des levures, mais aussi des micro-organismes consommant de l'oxygène et du CO2.

Mesures de la pression plutôt que dénombre- ment des germes?

Les résultats des mesures de pression et des déterminations du nombre de le- vures montrent que, dans le cas d'une dose unique, l'acide formique a une meilleure efficacité que les deux autres agents conservateurs testés. Les écarts de pression à partir du point zéro don- nent ainsi des indications sur l'activité microbienne. Le système de mesures de pression peut donc être utilisé pour obtenir une indication au sujet de cette activité dans les sous-produits laitiers liquides. D'après FERREIRA et cal. (1997), la prolifération d'une culture pure de levures est étroitement corrélée avec la quantité de CO, produite. Notre expé- rience avec du petit-lait contaminé na- turellement avec différents germes a cependant montré qu'il est nécessaire, pour évaluer le développement micro- bien, de tenir compte tant de la forma- tion de gaz (augmentation de la pres- sion) que de la consommation de gaz (formation d'une dépression). En effet, on sait que l'altération d'origine micro- bienne des sous-produits laitiers peut être liée à la consommation de gaz, c'est-à-dire à la formation d'une dé- pression (FosCHINI et gal., 1993). Si, dans notre étude, nous avions utilisé comme indicateur de l'activité micro- bienne uniquement les accroissements de pression et non l'ensemble des écarts de pression à partir du point zéro, il n'aurait pas été possible de mettre en évidence une différence au niveau des effets antirnicrobiens entre l'acide for- mique et l'acide propionique. De même, ce résultat montre que le «test de la bouteille en PET», fréquemment utilisé dans la pratique (lire l'encadré), peut aussi — semble-t-il — fournir des résul- tats faussement négatifs, c'est-à-dire qu'en l'absence de gonflement de la bouteille ou du ballon fixé sur le gou- lot, une altération de nature microbien- ne peut tout de même se produire.

Agent conservateur de choix pour stabiliser le petit-lait

Dans notre étude effectuée avec du petit-lait fortement contaminé, l'acide formique s'est révélé plus efficace que l'acide propionique et que le H202. I1 est cependant fort possible que l'on au- rait aussi atteint une bonne stabilisation avec du H2O,,, si l'on avait ajouté celui- ci en cours d'incubation, comme c'est le cas dans la pratique. De même, dans l'étude de SOLLBERGER (1993), qui traite

Fig. 5. Test de la bouteille en PET avec des aliments liquides. Le ballon est lége- rement Ronflé par une faible formation de gaz.

de l'efficacité de l'acide formique, de l'acide citrique et du H2O, dans la con- servation du petit-lait, l'acide formique a été très efficace, tandis que l'acide ci- trique n'est pas parvenu à réduire le nombre de germes. Par ailleurs, le H2O, (0,03-0,05%) s'est révélé dans cette étude tout aussi efficace que l'acide for- mique pendant l'incubation de quatre jours. Il y a lieu de supposer que la dé- gradation du H2O, a été moins rapide dans le petit-lait-peu contaminé qui était utilisé par Sollberger (103 UFC/ml) que dans celui de notre dispositif expérimen- tal (105-106 UFC/ml). En résumé, on peut conclure que l'acide formique, en dose unique, a une action antimicro- bienne sûre, tandis que l'efficacité du

Fig. 6. Test de la bouteille en PET. Dans cet échantillon, du gaz (O,, CO,) a été consommé par l'activité microbienne.

En raison de la dépression, le ballon a été aspiré à l'intérieur de la bouteille.

H2O, dépend, semble-t-il, du niveau ini- tial de contamination des aliments liqui- des, de même que d'un redosage correct.

Bibliographie

FERREIRA M., LOl1REIR0-DIAS M., LOUREIRO V., 1997. Weak acid inhibition of fennentation by Zygosacchaiomyccs nutltr and Scrccharojrryc

e

s

ce

r

e v

israe. IjTt. .I. Food Micron. 36, 145-~153.

FOSCI-IINO R., GARZAROLI C., O"FI'OGALLI G., 1993. Mierobial contaminants cause swelling and inward collapse of yogurt packs. Luit 73, 395-400.

PARTANEN K., MROZ Z., 1999. Oraanic acids for performance enhancement in pi`~ diets. Mai-.

Res. Rc>v. 12, 117-145.

SOLLBERGER H., 1993. Priifung verschiedener chemischer Substanzen zur Schottenkonser- vierung. Interne Arbeitsunterlage FAM, Lie- befeld.

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Chronique

Blé fourrager et seigle hybride:

rectification des normes de fumure

La version actuelle des «Données de base pour la fumure des grandes cultures et des herbages» (DBF) et des «Grundlagen für die Düngung im Acker- und Futterbau» (GRUDAF), qui a été publiée par les Stations fédérales de recherches agro- nomiques de Reckenholz et de Changins en 2001, est l'objet d'une rectification concernant la fumure azotée du blé four- rager et du seigle hybride: la majoration de la norme de 20% par rapport à celle des variétés usuelles de blé pani- fiable ou de variétés populations de seigle est supprimée.

Sous le tableau 2 des «Données de base pour la , f rtniure clos grandes c u1tures et des herbages» (DBF, GRUDAF pour la ver- sion alémanique) (FAL et RAC, 2001), on trouve la note 2 tra- cée dans l'encadré. Une récente reconsidération de ce passage a mis en évidence que, sous cette forme, il est infondé et non conforme aux principes admis dans les DBF/GRUDAF elles- mêmes. I1 y est en effet énoncé que, en règle générale, il n'est pas nécessaire de corriger la fumure azotée en fonction du niveau de rendement.

Dans les essais officiels des Stations fédérales, les différences de rendement au profit des variétés modernes

a

haut potentiel de production mais de faible qualité boulangère, par rapport aux variétés standard de haute qualité, ont été obtenues systé- matiquement et rigoureusement avec le même niveau de fumure azotée (défini selon les DBF/GRUDAF). L'augmentation du rendement en grain des variétés de blé est très progressive, des variétés de très haute qualité boulangère aux variétés de qualité moyenne et jusqu'aux variétés fourragères (tabl. 1). Cette conti-

DBF/GRUDAF 2001 CORRECTION

Tableau 2. Prélèvements en azote, en phosphore, en potasse et en magnésium et normes de fumure pour les grandes cultures.

Note 2: 8ecllE?S

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0

Tableau 1. Rendement en grain et en protéines de quelques va- riétés de blé d'automne dans les essais officiels des stations fédérales RAC et FAL (moyennes des années 2000 et 2001).

Variété Classe'

Rendement en grain

Teneur en protéines

(%)

Rendement en protéines (dt/ha)2 relatif (%) (kg/ha) relatif (%) Runal Top 6112 100 14,5 887 100

Ari na 1 57,9 95 13,2 764 86

Galaxie II 69,2 113 12,6 872 98

Asketis 11 79,1 129 1117 925 104 Drifter Fourrager 76,4 125 11,6 886 100 'Top = excellente qualité boulangère; 1 = qualité boulangère bonne; Il = qualité boulangère moyenne; fourrager = blé non panifiable.

2Pour une teneur en eau de 15%.

Zusammenfassung

Konservierungsmïttel für Milchnebenprodukte im Ver- gleich

Die Eignung von 0,2%G Ameisensâure, 0,3 und 0,6% Propion- sâure sowie von 0,05% Wasserstoffperoxid (H2O,) zur Konser- vierung von Schotte (= Molke) wurde im Cabôr untersucht.

Nach Beimpfen der Schotteproben mit natürlich kontaminierter Schotte und Zusatz der Konservierungsmittel wurden die Pro- ben wâhrend vier Tagen inkubiert. Der Gasdruck in den Gefâssen wurde kontinuierlich gemessen und einmal pro Tag wurde die Hefekeimzahl bestimmt. In den mit Ameisensâure konservierten Proben wurden die tiefsten Hefekeimzahlen und die geringsten Druckabweichungen vom Nullpunkt gemessen (P < 0,05). In dieser Untersuchung war die Ameisensâure somit den anderen Konservierungsmitteln überlegen. Das HO, unterdrückte die Hefen wâhrend den ersten zwei Tagen starkër als die Propion- sâure; seine keimhemmende Wirkung verschwand jedoch gegen Ende der Inkubationszeit, da das H2O, wahrscheinl ich nach zwei Tagen abgebaut war. Unter der Voraussetzung dass HO, bei Bedarf nachdosiert wird, dürfte es somit ein geeignetes Konservierungsmittel sein. Obwohl die Hefekeimzahl in den mit Propionsâure konservierten Proben nicht abnahm, kam es oft zu einem Unterdruck in den Gefâssen, was ein Hinweis auf eine mikrobielle Aktivitdt mit Gasverbrauch ist. In mit Pro- pionsâure konservierter Schotte kann deshalb der sogenannte PET Flaschentest, in dem die Gasbildung als Indikator für den mikrobiologischen Verderb halbquantitativ bestimmt wird, unter Umstânden ein falsch negatives Resultat liefern.

Summary

Efficacy of whey preservatives

The effïcacy of 0.2% formic acid, 0.3 and 0.6% propionic acid and 0.05% H2O, against yeast growth in whey was tested in the laboratory. After inoculation with cultures of naturally contami- nated whey and the addition of the preservatives the whey samples were incubated during four days. Gas pressure was measured continuously. Yeast numbers were counted once a day. The samples containing formic acid had the lowest yeast count and the smallest fluctuations in pressure (P < 0.05). Thus formic acid proved to be the most efficient whey preservative. H2O, sup- pressed yeasts more efficiently than propionic acid during the tïrst two days but had no lasting effect, presumably because HO,, had been used up. Although the yeast count was not reduced in the samples containing propionic acid, gas pressure frequently de- creased below 0, indicating that gas was used by microbes. Simple on farm tests, which measure gas formation semiquantitatively as an indicator for the presence of yeasts may therefore yield false negative results when propionic acid is used as a preservative.

Key words: whey, yeast, preservation, formic acid, propionic acid, hydrogen peroxide.

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travail avec les pourcentages correspon- dants de masses transportées à la main.

Les masses sont pondérées en fonction du temps respectif. Lorsque les quo- tients augmentent, le besoin d'action est en principe plus important.

LM =L /100 tl

m = masse, t = temps, i = élément de travail

La valeur calculée sert de nouvel indice pour la charge physique. Cet indice ne doit cependant étre appliqué que lors- qu'il y a des masses à transporter. Si- non, il convient d'appliquer l'indice de charge L selon Lundquist. Le LM varie entre 0,15 et 8 pour les différents sys- tèmes de traite.

L'application de cette nouvelle méthode permet de comparer différents procédés de travail tout en tenant compte des masses transportées à la main, sachant que des LM peu élevés expriment des si- tuations de travail appartenant au niveau d'action 1 dans lesquelles seules de pe- tites masses doivent étre transportées.

Résultats sélectionnés

Au moyen du système de simulation

«PROOF» (SCHICK, 2000), sept procé- dés de traite (installation de traite à pots, installation de traite en lactoduc, installation de traite en épi, salle de traite Side by Side, salle de traite en ligne, salle de traite tandem et salle de traite autotandem) ont été évalués par rapport à leur charge de travail.

Tous les procédés ont été calculés avec ou sans aides techniques (décrochage automatique des unités trayeuses, bras de service, chariot pour le transport des boilles, etc.) à l'exception de la salle de traite tandem (seulement sans aides) et de la salle de traite autotandem (seule- ment avec aides). Les résultats sont ex- posés dans le tableau 1.

Le niveau d'action 4 n'est atteint par aucun procédé de traite. Pour la traite en stabulation entravée, les niveaux d'action 1 et 2 sont les plus fréquents, sachant que, dans les salles de traite, la plupart des travaux sont attribués au ni- veau d'action 1. La charge physique liée à la traite varie considérablement selon le système de traite.

Dans le cas de l'installation de traite à pots et de l'installation de traite en lac- toduc, le LM est inférieur à celui des salles de traite., ce qui s'explique par le fait que les systèmes de salles de traite offrent des atouts ergonomiques (posi- tions corporelles droites) sans pour autant devoir utiliser des aides tech- niques.

La figure 2 indique que la charge phy- sique dans les stabulations entravées équipées d'installations de traite à pots et/ou d' installations de traite en lacto- duc est nettement supérieure à celle qu'on enregistre dans les stabulations libres avec salles de traite. Or, les masses à transporter manuellement dans les stabulations entravées sont comparables

2,5-

M ■ sans aides techniques

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âi 2 Elavec aides techniques

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1,5 C. CL

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0 f 1 1 i

ITP ITL STE SbS STL TD ATD Système de traite

Fig. 2. Indice de charge rapporté à la masse de différents systèmes de traite sans et avec aides techniques (abréviations cf. tabl. 1).

Tableau 1. Analyse de la charge de différents procédés de traite avec et sans aides techniques.

Procédé de traite NA 1

(%)

NA 2 (%)

NA 3 (%)

NA 4

(°) L (m;*tîY/ eS LM

Nombre de vaches;

nombre UT;

procédé

ITP sans aides techniques 66,7 31,6 1,7 0 135 1,6 252 15; 2

avec aides techniques 67,4 30,8 1,8 0 134,3 0,7 0,92

ITL sans 56,8 42 1,2 0 144,4 1 194 25; 3

avec 57,9 40,8 1,3 0 143,4 0,3 0945

ITE sans 90,6 8,1 1,3 0 110,6 0,5 055 30; 6; 2 x 3

avec 92,1 6,6 1,3 0 109 0,26 0928

SbS sans 93,3 5,8 0,9 0 108 0,29 0931 30; 4; 1 x 4

avec 94,4 4,7 0,9 0 107 0,24 0,25

STL sans 94,1 5 0,9 0 106 0,24 0526 30; 4; 2 x 2

avec 95,2 3,8 1 0 106 0,24 0926

TD sans 94,4 4,7 0,9 0 107 0,27 0929 30; 3; 1 x 3

ATD avec 91,8 6,8 1,4 0 110 0,2 0322 30; 4; 2 x 2

NA = niveau d'action. L = indice de charge. LM = indice de charge rapporté à la masse. UT = unité trayeuse; ITP = installation de traite à pots; ITL = installation de traite en lactoduc; ITE = installation de traite en épi; SbS = salle de traite Side by Side; STL = salle de traite en ligne; TD = salle de traite tandem; ATD = salle de traite autotandem.

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U Dans les stabulations entravées avec installations de traite a pots ou en lactoduc, la plupart des po- sitions corporelles - exprimées par l'indice de charge L — sont mau- vaises, car le trayeur passe la ma- jeure partie de son temps sous l'animal.

❑ Les stabulations libres avec salles de traite, par contre, permettent au trayeur de se tenir pratiquement toujours droit. Si l'on prend égale- ment en compte la charge déplacée manuellement (indice de charge Lm rapporté a la masse), les différen- ces entre les procédés de travail apparaissent plus clairement.

❑ Dans le cas de l'installation de traite à pots, le trayeur doit porter une masse nettement plus impor- tante (pots trayeurs et boilles) qu'avec l'installation de traite en lactoduc. Ces différences sont moins marquées entre les diverses salles de traite, car il y a moins de charges à déplacer manuellement.

❑ Dans les salles de traite, le travail peut encore étre allégé en instal- lant un bras de service ou un sys- tème de décrochage automatique des unités trayeuses. La masse transportée à la main est ainsi considérablement réduite, ce qui est évident lorsqu'on calcule le Lm pour la traite avec salle de traite autotandem.

a celles enregistrées dans les stabula- tions libres avec salle de traite en épi.

La différence entre ces deux systémes de traite provient des positions corpo- relles — ce que montre également l'in- dice de charge L — ainsi que du transport des unités trayeuses dans la stabulation entravée (tabl. 1).

La méthode peut également être appli- quée a d'autres travaux effectués a V in- térieur de l'exploitation (distribution du fourrage, évacuation du fumier, travaux spéciaux).

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Pour en savoir plus...

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❑ Le relevé des procédés de traite se- lon la méthode OWAS s'est basé sur des opérations de traite stan- dardisées. Celles-ci impliquent un poste de travail optimal du point de vue ergonomique et adapté à la taille du trayeur.

J Dans le cadre de la pratique, des différences de charge peuvent étre relevées si, par exemple, les salles de traite ne sont pas adaptées au trayeur.

❑ En combinaison avec le relevé du temps de travail nécessaire dans les exploitations agricoles, l' indice L AI est un instrument utile qui per- met de représenter un procédé de travail de façon simple et rapide et d'évaluer la qualité du travail.

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